Élisabeth Ballet

Cet article est une ébauche concernant une sculptrice française.

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Élisabeth Ballet
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
CherbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculptriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Isabelle WaldbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Paris (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.elisabethballet.netVoir et modifier les données sur Wikidata

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Élisabeth Ballet, née le à Cherbourg[1], est une plasticienne française.

Biographie

Élisabeth Ballet étudie la sculpture avec Isabelle Walberg, à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[2]. Elle en est diplômée en 1981[3]. Elle réside à la villa Médicis à Rome en 1984 et 1985 et se fait connaître en 1985 avec deux sculptures, Temple 5/ et Obélisque 4+14, réalisées en carton. Artiste de renommée internationale[4], Élisabeth Ballet vit et travaille à Paris. En 1989, elle part à New York pour rejoindre la Villa Médicis hors les murs, puis obtient une bourse pour la Pollock and Krasner Foundation en 1994[3].

De 1992 à 1993, elle enseigne à l'école des Beaux-Arts de Grenoble, puis à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon entre 1999 et 2002. Elle intervient également en qualité d'enseignante à l'école nationale supérieure des arts décoratifs, à Paris[3].

En 2018, le Mac/Val propose une rétrospective des sculptures d'Élisabeth Ballet. La particularité de celles-ci est qu'elles sont créées en fonction du lieu d'exposition[5].

Expositions

Personnelles

  • 1993: Deux bords, Galerie des Archives, Paris, France;
  • 1993: Trait pour trait, Commande publique - centre d’art contemporain, Domaine de Kerguéhennec, Locminé, France;
  • 1997: ZIP, Offenes Kulturhaus, Linz, Autriche;
  • 1997: BCHN, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris - ARC, Paris, France;
  • 1999 : Night Roofline, Le Creux de l'Enfer, Thiers[6];
  • 2001: Bande à part, Matt’s Gallery, Londres, Royaume-Uni ;
  • 2002: Vie privée, Musée d’art contemporain, Le Carré d’Art, Nîmes, France;
  • 2003 : Vie privée, Kunsthalle Göppingen, Göppingen, Allemagne ;
  • 2004 : C’est beau dehors, Galerie Cent8 - Serge Le Borgne, Paris, France ;
  • 2004 : Travelling, Commande Publique - programme tramway, Communauté urbaine de Bordeaux, Pessac, France ;
  • 2004 : Élisabeth Ballet, Centre culturel français de Milan, Milan, Italie ;
  • 2007 : Sept pièces faciles, Le Grand Café - Centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, France ;
  • 2008 : Lazy Days, Galerie Serge le Borgne, Paris, France.
  • 2017 : Tout En Un Plus Trois, musée MAC VAL, Vitry.

Collectives

  • 1991 : Mouvements 1 et 2, Musée national d’Art Moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris, France ;
  • 1994 : Europa 94', Junge Europäiche Kunst in München, Munich, Allemagne ;
  • 1995 : 9 Propositions, Sonje Museum of Contemporary Art, Kyongjiu, Corée ;
  • 1996 : Rampart Project, Berwick-upon-Tweed, Royaume-Uni ;
  • 1996 : Sugar Hiccup, Tramway, Glasgow, Écosse ;
  • 2009 : Das Lied von der Erde, Museum Fridericianum, Cassel, Allemagne ;
  • 2009 : elles@centrepompidou, Artistes femmes dans la collection du musée national d’art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris, France ;
  • 2007 : Contrepoint De la sculpture Département des sculptures du Musée du Louvre, Paris, France ;
  • 2010 : Group show, musée Bourdelle, Paris, France ;
  • 2010 : Spatial City: An Architecture of Idealism, Hyde Park Art Center, Chicago, IL, États-Unis ; Institute of Visual Arts Milwaukee, Milwaukee, États-Unis ; MONA Museum of New Art - Detroit’s Contemporary Museum, Pontiac, États-Unis ;
  • 2010 : Collection Frac-Basse-Normandie, FRAC Basse-Normandie, Caen, France.

Foires et biennales

  • 2009 : FIAC 09, Grand Palais, Paris, France ;
  • 2008 : FIAC 08, Parc des expos, Paris, France ;
  • 2008 : 11th Biennale of Sydney, Australie ;
  • 1988 : 43e Biennale de Venise, Scuola San Giovanni Evangelista, Venise, Italie ;

Collections publiques

  • FRAC Bourgogne, FRAC Limousin, FRAC Bretagne, FRAC Poitou-Charentes, FRAC Rhône-Alpes, FRAC Basse-Normandie, FRAC Alsace, FRAC Aquitaine, FRAC Ile-de-France ;
  • Wilhem-Hack Museum, Ludwigshafen, Allemagne ; Sonje Museum, Kyongjiu, Corée ; Musée Des Beaux-arts et d'archéologie, Valence, France ; Musée d'Art moderne de la ville de Paris ; Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris ; Fonds national d’art contemporain ;

Commandes publiques

  • Cha-cha-cha, Le pavement bichrome, reprenant un motif de dentelle, de la place du Pot-d’Étain à Pont-Audemer[7].
  • Travelling, 2004. Sculpture de lettres métalliques en acier, recouvertes d'une peinture réfléchissante. Les lettres forment « Sole medere pede ede perede melos », un palindrome latin qui signifie « Solitaire, soigne-toi par la poésie, compose, recompose tes chants ». Dans le cadre du projet L'art dans la ville lié au tramway de Bordeaux.
  • Sortilèges, 2019. Sculpture de lettres métalliques en acier situées sur les toits de 4 bâtiments du campus Tertre à l'université de Nantes. L’œuvre se compose de 100 lettres réparties en quatre groupes de mots qui forment une phrase : « J’ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse ». Les lettres sont des majuscules. Fait partie du 1 % artistique.

Bibliographie

  • Charles Barachon, « Élisabeth Ballet », Technikart, 2008.
  • Raphael Brunel, « Lazy days », Paris-art.com, 04.2008.
  • Yoan Gourmel, « Élisabeth Ballet, sept pièces faciles », Zéro 2, 2007, no 41, p. 44.
  • Élisabeth Vedrenne, « Élisabeth Ballet, Lazy Days », Semaines, 05.2008, no 10.
  • Élisabeth Vedrenne, « Sur la route d’Élisabeth Ballet », Connaissances des arts, 05.2008, no 660, p. 128.

Notes et références

  1. Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016.
  2. Élisabeth Lebovici, « Élisabeth Ballet », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le )
  3. a b et c Biographie - Ballet Elisabeth, site de l'ENSAD.
  4. La Place du Pot d'Étain.
  5. « Elisabeth Ballet, contours de circonstance », sur Libération.fr, (consulté le ).
  6. le Creux de l’enfer, « Élisabeth BALLET (le Creux de l’enfer) », sur www.creuxdelenfer.net (consulté le ).
  7. Luc Desbenoit, « Urbanisme cousu main. Comment les commandes publiques embellissent le cadre de vie », Télérama, no 2697, 2001, p. 78.

Liens externes

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