Éloge paradoxal

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Éloge (homonymie).

Cet article est une ébauche concernant la littérature.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Un éloge paradoxal est un texte écrit dans le but de louer un objet trivial, une personne ou un défaut habituellement blâmé par la société, à des fins comiques ou satiriques.

Par exemple, dans Dom Juan de Molière, le valet Sganarelle fait l'éloge du tabac (Acte I Scène 1) ensuite le héros (Dom Juan) fait l'éloge de l'infidélité amoureuse (Acte I Scène 2) et de l'hypocrisie (Acte V Scène 2). C'est aussi un exercice de style à la mode au XVIe siècle.

Le genre prend sa source dans l'Antiquité, par exemple chez Lucien de Samosate[1] ; il a été illustré à partir de la Renaissance par Érasme (Éloge de la folie) et Rabelais (éloge des dettes par Panurge).

Bibliographie

  • Patrick Dandrey, L’Éloge paradoxal : de Gorgias à Molière, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Écriture », , 340 p. (ISBN 2-13-048375-5)
  • Anna Ogino, Les éloges paradoxaux dans le Tiers Livre et le Quart Livre : enquête sur le comique et le cosmique à la Renaissance, Tokyo, France-Tosho, , VII-176 p. (présentation en ligne)

Notes et références

  1. Voir entre autres l'Éloge de la Mouche de Lucien.

Liens externes

  • icône décorative Portail de la littérature