Émile de Lécluse-Trévoëdal
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/dc/Keristum.jpg/260px-Keristum.jpg)
Maire d'Audierne (1898-1908) |
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Naissance | Audierne |
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Décès | (à 72 ans) Audierne[1] |
Sépulture | Cimetière d'Audierne, caveau des Lécluse-Trévoëdal |
Nationalité | française ![]() |
Activité | Homme politique, Industriel |
Famille | de Lécluse-Trévoëdal |
Conjoint | Maria van der Gracht d'Eeghem |
Propriétaire de | Château de Keristum |
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![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d8/Blason_de_L%C3%A9cluse-Tr%C3%A9vo%C3%ABdal.jpg/110px-Blason_de_L%C3%A9cluse-Tr%C3%A9vo%C3%ABdal.jpg)
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Émile Alexis François de Lécluse Trévoëdal est un homme politique et industriel français né le à Audierne (Finistère), où il est mort le [2].
Biographie
Fils de Jean-Pierre de Lécluse-Trévoëdal, magistrat, et de Raymonde Le Roy, Émile de Lécluse-Trévoëdal est issu d'une ancienne famille de la bourgeoisie audiernaise[3],[4] qui fut autorisée par décret du 13 novembre 1868 à relever le nom de la terre de Trévoëdal qu'elle possédait depuis le XVIIIe siècle[5]. Il succède à son frère Amédée comme Maire d'Audierne de 1898 à 1908[2]. Sous son mandat sont construits la gare d'Audierne ainsi que l'école publique de la ville[2].
Il fonde en 1873 l'Usine du Stum d'Audierne[2] qu'il dirige jusqu'à sa mort en 1910. Il construit par ailleurs en 1877 à Audierne le château de Keristum[6] qui restera dans la famille de Lécluse jusqu'en 1955[7].
Grand chasseur, Emile de Lécluse-Trévoëdal est à la tête de l'équipage de Keristum qu'il fonde avec son frère Amédée[8],[9].
Famille
Émile de Lécluse-Trévoëdal épouse en 1873 Maria van der Gracht d'Eeghem dont il a deux enfants[2] qui suivent :
- Jeanne de Lécluse-Trévoëdal (1874-1955[10]), mariée avec Maurice Rooman d'Ertbuer[10].
- Idesbalde de Lécluse-Trévoëdal (1880-1951[10]), directeur de l'Usine d'Iode d'Audierne, marié avec Ghislaine de Beynaguet de Pennautier, fille unique du dernier marquis de Pennautier[10]. Dont descendance parmi les familles Fatou et Vuillefroy de Silly[10].
La famille de Lécluse fit enregistrer ses armes dans l'armorial général d'Hozier et blasonne: "d'argent au chevron de sable accompagné en chef de deux dauphins de sinople et d'une pomme d'une pin de même en pointe"[5],[11].
Notes et références
- ↑ Relevé généalogique sur Geneanet
- ↑ a b c d et e Jean-Jacques Douaré, Plouhinec autrefois,
- ↑ Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 16, pages 6 à 8 de L'Écluse.
- ↑ Luc Boisnard, Elites bretonne sous l'Empire (lire en ligne), pages 175 et 176
- ↑ a et b Philippe Lamarque, Reconstitution inédite de l'armorial impérial sous Napoléon III, Paris, Lettre de France, (ISBN 978-2845890169)
- ↑ Annuaire des Grands Cercles, Paris, (lire en ligne), page 495
- ↑ Inventaire du Patrimoine de Bretagne, « Le Château de Keristum », sur patrimoine.bzh
- ↑ « Mémoire des équipages de chasse à courre », sur Mémoire des équipages
- ↑ Baron Halna du Fretay, Mes Chasses aux loups, Paris,
- ↑ a b c d et e Van Renynghe de Voxurie, Louis, Descendance de Thomas Corneille, Bruges,
- ↑ Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, Paris
Articles connexes
- Audierne
- Jean-Baptiste Delécluse
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