32e régiment d'artillerie

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32e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 32e régiment d'artillerie
Insigne du 32e régiment d'artillerie

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Artillerie
Rôle Artillerie nucléaire
Garnison Oberhoffen-sur-Moder
Ancienne dénomination 32e régiment d’artillerie de campagne (32e RAC)
Devise "Œil pour œil, dent pour dent"
Inscriptions
sur l’emblème
L'Yser
Verdun
La Malmaison
L'Avre
La Marne
Guerres Conquête de la Tunisie
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre -
cinq palmes
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Le 32e régiment d'artillerie (32e RA) est une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1873 et dissoute en .

Création et différentes dénominations

  •  : Formation du 32e régiment d'artillerie
  •  : prend le nom de 32e régiment d'artillerie de campagne (32e RAC).
  •  : devient 32e régiment d'artillerie divisionnaire (32e RAD).
  •  : dissous.
  •  : recréation
  •  : dissous.
  •  : recréé sous le nom de 32e régiment d'artillerie lourde et d'engins
  •  : devient le 32e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
  •  : Dissous.

Colonels et chefs de corps

  •  : Colonel Lecoeuvre
  •  : Colonel Putz
  •  : Colonel Harel
  •  : Colonel Berthier de Gandry
  •  : Colonel Jouart
  •  : Colonel Barthélémy François Vellicus
  •  : Colonel Perrodon
  •  : Colonel Goiran
  •  : Colonel Chapel
  •  : Colonel Laligant
  •  : Colonel Frédéric-Georges Herr
  • ....
  •  : lieutenant-colonel Béranger
  • ....
  •  : lieutenant-colonel Jordan
  • ....
  • Colonel De Cointet de Fillain
  • ....
  • - Colonel Faucher
  •  : Colonel Lecouls
  •  : Colonel Grando
  •  : Colonel Caspar
  •  : Colonel Delannoy
  •  : Colonel Marmier
  •  : Colonel Niclause
  •  : Colonel Caverivière
  •  : Colonel Lagabrielle
  •  : Colonel Robert
  •  : Colonel Drouvot
  •  : Colonel Brisac
  •  : Colonel Bouissou
  •  : Colonel de Lambert
  •  : Colonel Brial
  •  : Colonel Alexandre
  •  : Colonel Gambotti
  •  : Colonel Vigreux
  •  : Colonel Ollivier
  •  : Colonel Giaume

Historique des garnisons, combats et bataille

De à

Le 32e régiment d'artillerie est formé à Vincennes le lors de la réorganisation des corps d'artillerie français, avec[1] :

  • 1 batterie provenant du 4e régiment d'artillerie
  • 1 batterie provenant du 8e régiment d'artillerie
  • 1 batterie provenant du 12e régiment d'artillerie
  • 4 batteries provenant du 13e régiment d'artillerie
  • 2 batteries provenant du 25e régiment d'artillerie

Le régiment fait partie de la 5e brigade d'artillerie.

En , il quitte Vincennes pour tenir garnison à Orléans[1].

En -, la 10e batterie participe à la campagne de Tunisie[2].

  •  : Le 32e RAC tient garnisons à[3] :
Orléans, pour l'artillerie montée (Ier, IIIe groupes)
et les batteries lourdes de 155 CTR (IVe groupe : 10e, 11e, 12e batteries)
et à Fontainebleau (IIe groupe : 4e, 5e, 6e batteries)
  •  : changement de garnisons:
Artillerie montée, pour le 5e corps d'armée, l'état major et 2 groupes du 32e RAC quittent Orléans pour Fontainebleau[4].
Artillerie lourde, pour le 5e corps d'armée, les batteries de 155 CTR du IVe groupe du 32e RAC (10e, 11e, 12e batteries) quittent Orléans pour Gien.
  • ; en application de la loi du [5], le IVe groupe du 32e RAC (batteries 10, 11, 12) armées de 155 CTR à Gien devient le Ier groupe du 3e régiment d'artillerie lourde[6].

Première Guerre mondiale

Début le 32e régiment d'artillerie de campagne est mobilisé à Fontainebleau[7]. Constitué de trois groupes de 75, il est rattaché à la 38e division d'infanterie[7],[8].

  • Nieuport (du à )

  • Rive gauche de la Meuse (304) (du au )
  • Rive droite de la Meuse (prise de Fleury) (du au )
  • Prise de Douaumont () (du au )
  • Louvement () (du au )

  • Aisne () (du au )
  • Bataille de la Malmaison () (du au )

  • Bataille de Picardie (combat de Rellet) (du au )
  • Opérations devant Noyon (du au )
  • Bataille de l'Aisne (Longpont, Bougneux) (du au )

Entre-deux-guerres

  • Le régiment dans l'entre-deux-guerres
  • Canons de 155 C modèle 1917 Schneider du 32e RAD le 14 juillet 1927 devant l'Arc de triomphe de l'Étoile.
    Canons de 155 C modèle Schneider du 32e RAD le devant l'Arc de triomphe de l'Étoile.
  • Soldats du 32e régiment d'artillerie lors de la fête du régiment le 19 juillet 1927 à Vincennes. En blanc derrière les soldats, le théologien Kaddour Benghabrit.
    Soldats du 32e régiment d'artillerie lors de la fête du régiment le à Vincennes. En blanc derrière les soldats, le théologien Kaddour Benghabrit.
  • Canon de 75 modèle 1897 du 32e RAD devant l'Arc de triomphe de l'Étoile le 11 novembre 1934.
    Canon de 75 modèle du 32e RAD devant l'Arc de triomphe de l'Étoile le .

Seconde Guerre mondiale

  • Le 32e régiment d'artillerie divisionnaire participe à la Seconde Guerre mondiale au sein de la 10e division d'infanterie, il est dissous fin [1].
  • Reformé en [1] partir de groupes F.F.I de Paris, le SHAEF refuse son engagement sur le front allemand. Il est alors dirigé avec la 10e DI dans les Deux-Sèvres[10], il rejoint avec ses canons de 75 mm et 155 mm court[11] la 10e division d'infanterie reformée. Il a également reçu 12 obusiers de la part de l’armée américaine (sur 48 prévus)[10]. Il participe à la libération de la poche de Royan et à celle de l'Île d'Oléron[12], avant de rejoindre l'Allemagne. De à , ses groupes sont disséminés dans plusieurs villes occupées[1].

à

Insigne de béret de l'artillerie
  • de à

Le régiment était basé à Idar-Oberstein (Allemagne de l'Ouest, land de Rhénanie-Palatinat). Selon le service des archives de cette ville, il y a à Idar-Oberstein trois casernes, nommées Hohl-Kaserne (de), Klotzberg-Kaserne (de) et Straßburger-kaserne. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, ces trois casernes étaient occupées par les troupes françaises. En , la Straßburger-kaserne, où était basé le 2/32e, est passée sous le contrôle des troupes américaines. Les troupes françaises sont restées jusqu'en aux Hohl-Kaserne et Klotzberg-kaserne.
L'armée française avais établis :

  • Le « Quartier Clappier » dans la Hohl-Kaserne affecté au commandement du régiment, et le 1/32e
  • Le « Quartier Jeanne d'Arc » dans la Klotzberg-kaserne, affecté à l'école d'application d'artillerie.
  • Dans la Straßburger-kaserne était affecté le 2/32e, transféré en à Altenglan, près du camp de Baumholder.
  • Le 3e groupe était stationné à Wittlich, au nord de Trèves.

Ces groupes furent ensuite regroupés à Koblenz-Pfaffendorf (de) près de Coblence, quartier Jeanne d'Arc, caserne allemande « Gneisenau[13] ».
Ces éléments du 32e RA étaient pourvus d'obusiers de 105 mm de campagne[Lesquels ?].

  • De à

Le 3e groupe du 32e RA participe aux opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord (Tunisie). Dissous puis recréé en Allemagne, il changera d'appellation.

  • De à

Le 32e régiment d'artillerie lourde et d'engins (32e RALE) est stationné à Müllheim.
Le régiment devient le 32e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (32e RALD) en .

  • De à

Le 32e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (32e RALD) est arrivé à Stetten am kalten Markt, camp du Heuberg, près de Sigmaringen et faisait partie de la 3e division.
À Stetten, il était constitué de 3 groupes d'artillerie et d'une batterie de commandement :

  • Le 1er groupe équipé d'obusiers automoteurs M41 (en) de 155 mm[14]
  • Le 2e groupe équipé d'obusiers automoteurs M41 de 155 mm[14]
  • Le 3e groupe équipé deux lanceurs de roquettes Honest John de 762 mm[14].
  • La Batterie de commandement de l'artillerie divisionnaire (BCAD) (batterie au service de la 3e division dans son ensemble) composée de 3 sections :
    • Deux sections de radars ANPQ4[14] (qui avaient remplacé les Q10 que la batterie avait à Müllheim), pour protéger la 3e division contre les tirs de mortiers en détectant leurs points de départ donc permettre les tirs de contre-batterie et de radars SDS (surveillance du sol) pour repérer dans la profondeur les mouvements de l'ennemi (portée maximum 30 km sur véhicules et hélicoptères, 5 à 10 km sur personnels à pieds).
    • Une section topographique[14] destinée à l'équipement topographique de la zone divisionnaire
    • Une section météorologique[14] destinée à fournir les éléments aérologiques pour l'ensemble des régiments d'artillerie de la division.
    • La BCAD fournissait aussi les véhicules et moyens radio du Commandement de l'artillerie de la division en cas d'activation de celle-ci. En , la Batterie de commandement de l'artillerie divisionnaire (BCAD) devient la Batterie d'Artillerie Divisionnaire (BAD).
  • de à

Le 32e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (32e RALD) équipé de 105 autoportés AU 50, était basé à Weingarten.

  • de à

Le 32e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (32e RALD) revient en France pour être équipé de missiles Pluton en remplacement du missile américain Honest John.
Il est stationné à Oberhoffen-sur-Moder depuis novembre près de Haguenau jusqu'en .

  • de à
Chargement d'un AUF1 à Mostar (Bosnie).

Le régiment est équipé de canons automoteurs de 155 mm AUF1 et rejoint la 7e division blindée dont le poste de commandement (PC) est stationné à Besançon. En les hommes du 32e RA participent aux actions extérieurs comme en Afrique, au Moyen-Orient et en ex-Yougoslavie notamment au Mont Igman[1],[15]. Il est dissous en 1999[16].

Le missile Pluton

Article détaillé : Missile Pluton.

Le Pluton était un blindé de transport et de lancement des missiles nucléaires tactiques de l'armée de terre française. Le missile Pluton était en lui-même un système balistique nucléaire à courte portée, lancé à partir d'une rampe lance-missile montée sur un châssis chenillé AMX-30 D. Cet équipement a constitué la force de dissuasion tactique nucléaire française pendant la Guerre froide. Le missile Pluton avait une portée opérationnelle de 17 à 120 kilomètres, avec une précision de l'ordre de 150 mètres, ce qui ne lui permettait pas de frapper au-delà de Allemagne de l'Ouest ou du territoire français, cette portée limitée a conduit au développement du missile Hadès, à plus long rayon d'action. Le temps de mise en batterie opérationnel d'un Pluton est d'environ 15 minutes. Le système balistique nucléaire Pluton était relativement facile de déploiement, même dans des conditions difficiles, de plus un drone CT.20 était capable de fournir des informations de dernière minute sur la cible avant le tir, ce qui faisait de ce lanceur un système opérationnel rapide et sûr en opérations. Cette arme fut uniquement utilisée par la France, elle lui a fourni la possibilité de tirer des vecteurs nucléaires de courte portée avec une puissance chirurgicale, le tout mobile, et donc difficilement repérable. Le Pluton fut déployé jusqu'à la fin des années 1980, dans cinq régiments d'artillerie de corps d'armées basés dans le nord de la France, chacun étant équipés de six lanceurs.

  • Le 32e régiment d'artillerie de l'armée française était l'un des cinq régiments d'artillerie français équipés de missiles nucléaires pré-stratégiques Pluton.

Étendard

Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[17] :

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre - avec cinq citations à l'ordre de l'armée.

Il obtient sa première citation sur l'Yser puis une autre à Verdun et à La Malmaison en . Deux autres citations à l'ordre de l'armée en lui vaudront la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.

Insigne

Son attribut était « La Pucelle ».

La Pucelle, emblème du régiment (accroché à la poche de la veste ou de la chemise) est constitué :

  1. De la coupe de l'âme d'un obusier (cercle cranté)
  2. De Jeanne d'Arc en armure qui rappelle Orléans, la ville de garnison du régiment à partir de .
  3. Du blason de la ville de Vincennes, le régiment ayant été fondé dans cette ville.
  4. (a) c'est de cette représentation de Jeanne d'Arc dite "la pucelle" par les artilleurs du régiment que par extension (ou inculture?) les insignes des autres régiments sont ainsi appelés maintenant...!
[réf. nécessaire]

Personnalités ayant servi au sein du régiment

Sources et bibliographie

  • Pierre Montagnon : Histoire de l'armée française.
  • Henri Kauffert : Historique de l'artillerie française.
  • Capitaine Delcourt : Historique du 32e régiment d'artillerie.
  • Historique du 32e régiment d'artillerie de campagne : 1er aout 1914-11 novembre 1918, Paris, Berger-Levrault, , 64 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Historique du 32e Régiment d’Artillerie
  • Louis Susane : Histoire de l'artillerie Française
  • Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)

Notes et références

  1. a b c d e f et g « Historique du 32e régiment d'artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  2. Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
  3. Annuaire officiel armée Française , 32e RAC, vue 605
  4. Retronews : La France militaire : journal non politique des armées de terre et de mer, édition du 05.04.1914, page 1, en bas dernière colonne et page 2
  5. Loi du 24 juillet 1909 modifiée par la loi du , relative à la constitution des cadres et des effectifs de l'armée d'active et territoriale en ce qui concerne l'artillerie.
  6. voir tableau B, page 30, de la loi du 15 avril 1914
  7. a et b Historique 1920, p. 11.
  8. Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Paris, Imprimerie nationale, , 1092 p. (lire en ligne), p. 306
  9. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  10. a et b Stéphane Weiss, « Entre grands desseins et désillusions, le difficile réarmement de la France en 1944-1945 vu à travers les cas des 10e et 19e Divisions de Paris et de Bretagne », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 125-4 | 2018, mis en ligne le 18 décembre 2020, consulté le 17 février 2024. URL : http://journals.openedition.org/abpo/4138 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.4138
  11. Stéphane Weiss, « Recréer une artillerie française en 1945 : la part belle à la récupération », Revue historique des armées, no 274,‎ , p. 95–107 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  12. Stéphane Weiss, « Entre grands desseins et désillusions, le difficile réarmement de la France en 1944-1945 vu à travers les cas des 10e et 19e Divisions de Paris et de Bretagne », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, no 125,‎ , p. 147–166 (ISSN 0399-0826 et 2108-6443, DOI 10.4000/abpo.4138, lire en ligne, consulté le )
  13. Appelé de la classe 49/2. Service à Wittlich en 1949-1950. Appelé du contingent qui y a séjourné de novembre 1954 à juillet 1956
  14. a b c d e et f Amicale du 3e Dragons et de l’EED3, « Le 32e Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire », sur www.3emedragons.fr, (consulté le )
  15. Ludovic Hirlimann, « Souvenir de guerre, Bosnie-Herzégovine. », sur www.hirlimann.net (consulté le )
  16. Migault Philippe, « Les adieux du 32e d'artillerie », sur LExpress.fr, (consulté le )
  17. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  18. « Cariou Jacques », sur culture.gouv.fr, base Léonore, dossier LH/427/76, notice L0427076, p. 8 (consulté le 12 février 2018).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

En bosnie description de l'engagement du 32 en Bosnie..

v · m
Historique et réorganisations
  • Réorganisation de 1795
  • Réorganisation de 1816
  • Réorganisation de 1820
  • Réorganisation de 1829
  • Réorganisation de 1833
  • Réorganisation de 1854
  • Réorganisation de 1867
  • Réorganisation de 1873
  • Réorganisation de 1910
  • Réorganisation de 1924
nos 1 à 99
  • 1er RA
  • 1er RAC
  • 2e RA
  • 2e RAC
  • 3e RA
  • 3e RAC
  • 4e RA
  • 4e RAC
  • 5e RA (5e RACP)
  • 5e RAC
  • 6e RA
  • 6e RAC
  • 7e RA
  • 7e RAC
  • 8e RA
  • 8e RAC
  • 9e RA
  • 10e RA
  • 11e RA
  • 12e RA
  • 13e RA
  • 14e RA
  • 15e RA
  • 16e RA
  • 17e RA
  • 18e RA
  • 19e RA
  • 20e RA
  • 21e RA
  • 22e RA
  • 23e RA
  • 24e RA
  • 25e RA
  • 26e RA
  • 27e RA
  • 28e RA
  • 29e RA
  • 30e RA
  • 31e RA
  • 32e RA
  • 33e RA
  • 34e RA
  • 35e RA
  • 36e RA
  • 37e RA
  • 38e RA
  • 39e RA
  • 40e RA
  • 41e RA
  • 42e RA
  • 43e RA
  • 44e RA
  • 45e RA
  • 46e RA
  • 47e RA
  • 48e RA
  • 49e RA
  • 50e RA
  • 51e RA
  • 52e RA
  • 53e RA
  • 54e RA
  • 55e RA
  • 56e RA
  • 57e RA
  • 58e RA
  • 59e RA
  • 60e RA
  • 61e RA
  • 62e RA
  • 63e RA
  • 64e RA
  • 65e RA
  • 66e RA
  • 67e RA
  • 68e RA
  • 69e RA
  • 70e RA
  • 71e RA
  • 72e RA
  • 73e RA
  • 74e RA
  • 75e RA
  • 76e RA
  • 77e RA
  • 78e RA
  • 79e RA
  • 80e RA
  • 81e RA
  • 82e RA
  • 83e RA
  • 84e RA
  • 85e RA
  • 86e RA
  • 87e RA
  • 88e RA
  • 89e RA
  • 90e RA
  • 91e RA
  • 92e RA
  • 93e RA (1er RAM)
  • 94e RA
  • 95e RA
  • 96e RA
  • 97e RA
  • 98e RA
  • 99e RA
nos 101 à 199
  • 101e RA
  • 102e RA
  • 103e RA
  • 104e RA
  • 105e RA
  • 106e RA
  • 107e RA
  • 108e RA
  • 109e RA
  • 110e RA
  • 111e RA
  • 112e RA
  • 113e RA
  • 114e RA
  • 115e RA
  • 116e RA
  • 117e RA
  • 118e RA
  • 119e RA
  • 120e RA
  • 121e RA
  • 122e RA
  • 123e RA
  • 124e RA
  • 125e RA
  • 126e RA
  • 127e RA
  • 128e RA
  • 129e RA
  • 130e RA
  • 131e RA
  • 132e RA
  • 133e RA
  • 134e RA
  • 135e RA
  • 136e RA
  • 137e RA
  • 138e RA
  • 139e RA
  • 140e RA
  • 141e RA
  • 142e RA
  • 143e RA
  • 144e RA
  • 145e RA
  • 146e RA
  • 147e RA
  • 148e RA
  • 149e RA
  • 150e RA
  • 151e RA
  • 152e RA
  • 153e RA
  • 154e RA
  • 155e RA
  • 156e RA
  • 157e RA
  • 158e RA
  • 159e RA
  • 160e RA
  • 161e RA
  • 162e RA
  • 163e RA
  • 164e RA
  • 165e RA
  • 166e RA
  • 167e RA
  • 168e RA
  • 169e RA
  • 170e RA
  • 171e RA
  • 172e RA
  • 173e RA
  • 174e RA
  • 175e RA
  • 176e RA
  • 177e RA
  • 178e RA
  • 179e RA
  • 180e RA
  • 181e RA
  • 182e RA
  • 183e RA
  • 184e RA
  • 185e RA
  • 186e RA
  • 187e RA
  • 188e RA
  • 189e RA
  • 190e RA
  • 191e RA
  • 192e RA
  • 193e RA
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  • 195e RA
  • 196e RA
  • 197e RA
nos 201 à 299
  • 201e RA
  • 202e RA
  • 203e RA
  • 204e RA
  • 205e RA
  • 206e RA
  • 207e RA
  • 208e RA
  • 209e RA
  • 210e RA
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  • 213e RA
  • 214e RA
  • 215e RA
  • 216e RA
  • 217e RA
  • 218e RA
  • 219e RA
  • 220e RA
  • 221e RA
  • 222e RA
  • 223e RA
  • 224e RA
  • 225e RA
  • 226e RA
  • 227e RA
  • 228e RA
  • 229e RA
  • 230e RA
  • 231e RA
  • 232e RA
  • 233e RA
  • 234e RA
  • 235e RA
  • 236e RA
  • 237e RA
  • 238e RA
  • 239e RA
  • 240e RA
  • 241e RA
  • 242e RA
  • 243e RA
  • 244e RA
  • 245e RA
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  • 279e RA
  • 281e RA
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  • 285e RA
  • 286e RA
  • 287e RA
  • 288e RA
  • 289e RA
  • 290e RA
  • 293e RA
  • 294e RA
  • 296e RA
  • 297e RA
nos 201 à 399
  • 301e RA
  • 302e RA
  • 303e RA
  • 304e RA
  • 305e RA
  • 306e RA
  • 307e RA
  • 308e RA
  • 309e RA
  • 310e RA
  • 311e RA
  • 312e RA
  • 313e RA
  • 314e RA
  • 315e RA
  • 316e RA
  • 317e RA
  • 318e RA
  • 319e RA
  • 320e RA
  • 321e RA
  • 322e RA
  • 323e RA
  • 324e RA
  • 325e RA
  • 326e RA
  • 327e RA
  • 329e RA
  • 330e RA
  • 331e RA
  • 332e RA
  • 333e RA
  • 334e RA
  • 335e RA
  • 336e RA
  • 337e RA
  • 338e RA
  • 345e RA
  • 351e RA
  • 352e RA
  • 353e RA
  • 355e RA
  • 361e RA
  • 363e RA
  • 364e RA
  • 365e RA
  • 370e RA
  • 371e RA
  • 372e RA
  • 373e RA
  • 374e RA
  • 380e RA
  • 385e RA
  • 386e RA
  • 387e RA
  • 388e RA
  • 391e RA
Supérieurs au no 400
  • 401e RA
  • 402e RA
  • 403e RA
  • 404e RA
  • 405e RA
  • 406e RA
  • 407e RA
  • 408e RA
  • 409e RA
  • 410e RA
  • 411e RA
  • 412e RA
  • 413e RA
  • 414e RA
  • 416e RA
  • 417e RA
  • 418e RA
  • 420e RA
  • 421e RA
  • 422e RA
  • 423e RA
  • 451e RA
  • 452e RA
  • 453e RA
  • 454e RA
  • 456e RA
  • 1er et 2e RAML
Artillerie coloniale (RACo) puis de marine (RAMa)
  • 1er RAMa
  • 2e RACo
  • 3e RAMa
  • 4e RACo
  • 5e RAMa
  • 6e RAMa
  • 7e RAMa
  • 8e RAMa
  • 9e RAMa
  • 10e RAMa
  • 11e RAMa
  • 12e RAMa
  • 13e RAMa
  • 14e RACo
  • 21e RACo
  • 22e RAMa
  • 23e RACo
  • 32e RACo
  • 38e RACo
  • 41e RAMa
  • 42e RACo
  • 43e RAMa
  • 58e RACo
  • 110e RACo
  • 111e RACo
  • 141e RACo
  • 142e RACo
  • 143e RACo
  • 182e RACo
  • 183e RACo
  • 201e RACo
  • 202e RACo
  • 203e RACo
  • 208e RACo
  • 212e RACo
  • 221e RACo
  • 222e RACo
  • 223e RACo
  • 232e RACo
  • 242e RACo
  • 310e RACo
  • 320e RACo
  • 341e RACo
  • 342e RACo
  • 343e RACo
  • RACo AOF
  • RACo Levant
  • RACo Maroc
  • RACo Tunisie
Artillerie à pied (RAP & BAP) et artillerie lourde (RAL)
  • 1er RAP
  • 2e RAP
  • 3e RAP
  • 4e RAP
  • 5e RAP
  • 6e RAP
  • 7e RAP
  • 8e RAP
  • 9e RAP
  • 10e RAP
  • 11e RAP
  • 12e BAP
  • 13e BAP
  • 14e BAP
  • 15e BAP
  • 16e BAP
  • 17e BAP
  • 68e RAP
  • 69e RAP
  • 1er RAL
  • 2e RAL
  • 3e RAL
  • 4e RAL
  • 5e RAL
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