Allen Klein

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Allen Klein
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Biographie
Naissance
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NewarkVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Upsala College (en)
Weequahic High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Producteur de disques, manager d'artiste, entrepreneur, agent artistique, producteur de cinémaVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
RockVoir et modifier les données sur Wikidata

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Allen Klein, né le à Newark (New Jersey) et mort le à New York[1], est un homme d'affaires américain et un dirigeant de label discographique, principalement connu pour sa gestion agressive et controversée du répertoire musical de grands groupes de rock, comme les Rolling Stones et les Beatles (après la mort de Brian Epstein).

Il est considéré comme l'un des acteurs provoquant la fin des années 1960, comme mouvement culturel, avec la perte du catalogue des Rolling Stones et l'histoire de l'album Let It Be des Beatles (avec les bandes confiées à Phil Spector) comme une des raisons de leur dissolution.

Biographie

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Avec les Rolling Stones

En 1965, le contrat entre les Rolling Stones, leur label Decca et la société Impact Sound — créée par son producteur, Andrew Loog Oldham, et son associé Eric Easton, pour gérer les droits d'auteur — n'est pas renouvelé car ces deux derniers se sont fâchés à ce sujet. Oldham doit alors chercher un nouvel associé et Allen Klein tombe à point nommé. C'est ainsi que le groupe et le label signent un nouveau contrat de rémunération de droits d'auteur avec Klein à hauteur de 700 000 $ par an.

Mais en 1971, décidés à quitter Decca définitivement, les Stones s'aperçoivent qu'ils ont perdu leur catalogue jusqu'en 1970, désormais géré par le label de Klein, ABKCO. Le groupe décide de virer l'homme d'affaires (avec qui ils étaient liés jusqu'en 1974) et de fonder leur propre label, Rolling Stones Records. Depuis, leur discographie est toujours coupée en deux.

Dans les années 1990 et 2000, il est également connu comme le personnage à l'origine de toutes les disputes légales autour du titre Bitter Sweet Symphony de The Verve, contenant un sample d'une composition orchestrale d'Oldham inspirée de The Last Time des Rolling Stones — lui même très largement inspiré d'une interprétation des Staple Singers — récupérant les droits du titre des Verve et l'utilisant pour de nombreuses publicités au niveau mondial[2],[3].

Avec les Beatles

Le , la direction d'Apple, maison de disques des Beatles, annonce que ceux-ci verront leurs affaires gérées par Allen Klein. En mars, Klein entame des négociations avec NEMS[4] pour dégager les Beatles de leur contrat, cette société ne leur étant plus utile et touchant encore des royalties sur leurs activités. Allen Klein devient le manager des Beatles contre l'avis de Paul McCartney qui refusera toujours de signer le moindre contrat avec lui. L'homme d'affaires américain fait le ménage chez Apple Corps et renégocie de façon très avantageuse les contrats de distribution avec EMI au Royaume-Uni et Capitol Records aux États-Unis.

Il décide aussi, en , suivi en cela par John Lennon et George Harrison, de confier au producteur américain Phil Spector les bandes du projet Get Back, enregistrées plus d'une année auparavant, pour qu'il produise le disque Let It Be à sa façon. Paul McCartney à qui personne n'a demandé son avis, se met en colère en écoutant le résultat, et interpelle Allen Klein par courrier (« Ne refaites plus jamais ça ! ») et évoque cette histoire en annonçant sa séparation du groupe le comme une des raisons de son départ. À la fin de cette année-là, il lance un procès contre ses trois anciens camarades afin de prononcer la dissolution juridique des Beatles et, avant tout, de se débarrasser d'Allen Klein[5],[6].

Par la suite, Allen Klein détourne les fonds du concert de charité organisé par George Harrison en 1971 en faveur du Bangladesh, et voit ainsi les relations rompues avec les trois anciens Beatles qui l'avaient engagé à l'époque[7].

Mort

Allen Klein décède à l'âge de 77 ans des suites de la maladie d'Alzheimer.

Notes et références

  1. (en-US) Allen Klein, 77, Dies; Managed Music Legends - The New York Times, 4 juillet 2001
  2. (en-GB) « The Bitter Sweet Symphony dispute is over », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Did The Verve Steal BITTER SWEET SYMPHONY? », sur Middle 8, (consulté le )
  4. NEMS : North End Music Store, magasin de musique créée en 1957 par le père de Brian Epstein. Ce dernier découvre et lance les Beatles, devient leur impresario, et gère au sein de NEMS leur carrière.
  5. « Allan Klein, le manager qui a précipité la chute des Beatles », sur Droit De La Musique, (consulté le )
  6. (en-US) Eric Felten, « The Man Who Broke Up The Beatles », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  7. Philippe Margotin et Jean-Michel Guesdon, Les Rolling Stones, la totale, Chêne E/P/A,

Annexes

Article connexe

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
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  • (en) Biographie d'Allen Klein sur IMDB
  • (en) Article sur nndb.com
v · m
Albums studio
Albums en concert
  • Got Live If You Want It! (album américain, 1966)
  • Get Yer Ya-Ya's Out! (1970)
  • Love You Live (1977)
  • Still Life: American Concert 1981 (1982)
  • Flashpoint (1991)
  • Stripped (1995)
  • No Security (1998)
  • Live Licks (2004)
  • Shine a Light (2008)
  • Brussels Affair (Live 1973) (2011)
  • Some Girls: Live in Texas '78
  • Hampton Coliseum (Live 1981) (2012)
  • L.A. Friday (Live 1975) (2012)
  • Live at the Tokyo Dome (Live 1990) (2012)
  • Light the Fuse (Live 2005) (2012)
  • Leeds Roundhay Park (Live 1982) (2012)
  • Hyde Park Live
  • Havana Moon (2016)
  • Totally Stripped (2016)
  • On Air (2017)
  • El Mocambo 1977 (2022)
  • Licked Live in NYC (2022)
  • GRRR Live! (2023)
EP
  • The Rolling Stones (janvier 1964)
  • Five by Five (août 1964)
  • Got Live If You Want It! (EP live, 1965)
Compilations
  • 12 X 5 (album américain, 1964)
  • Now! (album américain, 1965)
  • December's Children (And Everybody's) (album américain, 1965)
  • Big Hits (High Tide and Green Grass) (1966)
  • Flowers (compilation américaine, 1967)
  • Through the Past, Darkly (Big Hits Vol. 2) (1969)
  • Stone Age (1971)
  • Gimme Shelter
  • Hot Rocks 1964-1971 (1972)
  • Milestones
  • Rock 'n' Rolling Stones
  • More Hot Rocks (Big Hits and Fazed Cookies)
  • No Stone Unturned
  • Metamorphosis et Made in the Shade (sortis le même jour en 1975)
  • Rolled Gold
  • Time Waits for No One
  • Solid Rock
  • Slow Rollers
  • Sucking in the Seventies
  • Rewind (1971-1984)
  • Singles Collection: The London Years (1989)
  • Jump Back
  • The Rolling Stones Rock and Roll Circus
  • Forty Licks (2002)
  • Rarities 1971-2003
  • Rolled Gold+
  • GRRR! (2012)
  • Honk (2019)
Coffrets
  • Singles 1963–1965
  • Singles 1965–1967
  • Singles 1968–1971
  • The Rolling Stones Box Set
  • Singles 1971–2006
  • The Rolling Stones in Mono
Autres disques
Filmographie
Collaborateurs et proches
Articles liés
Discographie
v · m
Discographie
originelle
  • Please Please Me (1963) Article de qualité
  • With the Beatles (1963) Article de qualité
  • A Hard Day's Night (1964) Article de qualité
  • Beatles for Sale (1964) Article de qualité
  • Help! (1965) Article de qualité
  • Rubber Soul (1965) Article de qualité
  • Revolver (1966)
  • Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) Bon article
  • Magical Mystery Tour (1967) Article de qualité
  • The Beatles (1968)
  • Yellow Submarine (1969) Article de qualité
  • Abbey Road (1969) Bon article
  • Let It Be (1970) Article de qualité
Discographie subséquente
Histoire
Concerts et tournées
Cinéma et télévision
  • Around the Beatles (en) (1964)
  • Quatre Garçons dans le vent (1964)
  • Help! (1965)
  • The Beatles at Shea Stadium (en) (1966)
  • Magical Mystery Tour (1967)
  • Yellow Submarine (1968)
  • Let It Be (1970)
  • The Beatles Anthology (1995-6)
  • Vidéoclips
  • The Beatles: Eight Days a Week (2016)
  • The Beatles: Get Back (2021)
Management et production
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