Amparo Alvajar

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Amparo Alvajar
Amporo Alvajar en 1932.
Biographie
Naissance
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La CorogneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Monção (Portugal)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
La Corogne, New York, Paris, Buenos Aires, Valence, MonçãoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, dramaturge, traductriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Ana María Alvajar L. Jean (d)
Javier Alvajar (d)
María Teresa Alvajar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Arturo CuadradoVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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María del Amparo Alvajar López Jean, plus connue sous le nom d'Amparo Alvajar, née à La Corogne en 1916 et morte en 1998 à Monçao, au Portugal, est une journaliste, dramaturge et écrivaine espagnole, exilée républicaine sous le franquisme, notamment en Amérique.

Biographie

Elle est la fille de l'homme politique et journaliste républicain César Alvajar et de la militante féministe Amparo López Jean[1].

Après des études de commerce à La Corogne[2], elle travaille dans cette ville durant la République auprès de Santiago Casares Quiroga, le père de Maria Casarès. Après la victoire du Front Populaire, elle rejoint Madrid pour travailler avec lui dans les services secrets du Ministère de l'Intérieur[3].

Pendant la guerre d'Espagne, elle part pour Valence et épouse le journaliste Arturo Cuadrado[4].

Lorsque les troupes franquistes occupent la Catalogne et s'emparent de Barcelone, elle doit rejoindre la France lors de la Retirada. En octobre 1939, elle réussit à embarquer, alors que la Seconde Guerre mondiale a éclaté, sur le paquebot Massilia à La Rochelle. Après un périple de plusieurs semaines, elle arrive à Buenos Aires en novembre, où elle refait sa vie[5].

Vie dans l'exil

En Argentine, elle publie des essais sur la Galice. Elle traduit également, du français à l'espagnol, des auteurs français tels que Diderot et Flaubert[6].

Elle emménage plus tard dans la ville de New York[7], où elle devient traductrice aux Nations unies. Elle vit ensuite à Paris et travaille à l'UNESCO[8].

Elle prend sa retraite à Monçao, ville portugaise située près de sa terre natale galicienne. C'est dans cette commune qu'elle décède en mai 1998[8].

Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Amparo Alvajar » (voir la liste des auteurs).
  1. (gl) « Amparo López Jean », sur A Coruña das Mulleres, (consulté le ).
  2. (ga) Vidal, « Amparo Alvajar - Álbum de mulleres | culturagalega.org », Consello da Cultura Galega, (consulté le )
  3. Galician women translators in the 20th century: rewriting the history of translation from a gender and national aproach, Olga Castro, pág. 12.
  4. (es) Sel, « Cine, pedagogía y exilio. Un recorrido entre España y Argentina en los años 40 », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine. De 1808 au temps présent, no 11,‎ (ISSN 1957-7761, DOI 10.4000/ccec.4884, lire en ligne, consulté le ).
  5. (gl) « Amparo Alvajar López », sur A Coruña das Mulleres, (consulté le ).
  6. Amparo Alvajar: unha vida marcada pola guerra civil, Lois Pérez Leira.
  7. (gl) « Silencio no centenario da exiliada Amparo Alvajar », sur Praza Pública, (consulté le )
  8. a et b Amparo Alvajar: Dramaturga e tradutora en organismos internacionais, Carme Vidal.

Liens externes

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