Assemblée de Catalogne

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L'Assemblée de Catalogne (en catalan : Assemblea de Catalunya) est une réunion de personnalités politiques catalanes issue d'un processus d'union des forces antifranquistes et des forces nationalistes catalanes, à la fin des années 1960 et début des années 1970[1].

Allant au-delà des divergences entre les communistes et les autres forces d'opposition, une Commission de coordination des forces politiques de Catalogne (en catalan : Comissió Coordinator Forces Polítiques de Catalunya) est créée en 1969, réunissant au départ l'Esquerra Republicana de Catalunya, le Mouvement socialiste de Catalogne, le Front Nacional de Catalunya (es), l'Union démocratique de Catalogne et le Parti socialiste unifié de Catalogne.

L'union demande le respect des droits démocratiques fondamentaux, l'amnistie des prisonniers politiques et une plus large autonomie politique. Le , la première session publique de l'Assemblée de Catalogne réunit environ 300 représentants de la Commission et d'autres forces politiques et sociales : organisations syndicales, groupements professionnels, représentants universitaires, groupes religieux, assemblées locales, etc.[1]

Le , devant l'église Santa María Mitjancera de Barcelone, 113 membres de l'Assemblée, représentants de partis politiques et de syndicats mais aussi membres de la société civile, sont arrêtés par la police du régime franquiste. Cet événement est connu comme la Caiguda dels 113 en français : « la chute des 113 »[2]. Une grande mobilisation a lieu en Catalogne pour demander leur libération.

La fin du Franquisme et les premières élections de 1977 mettent en valeur les différences politiques entre les membres de l'Assemblée et conduisent à sa disparition rapide.

Références

  1. a et b Preston 2019, p. 622.
  2. (ca) EL FRANQUISME A CATALUNYA

Bibliographie

  • (es) Paul Preston (trad. de l'anglais par Jordi Ainaud), Un pueblo traicionado : España de 1874 a nuestros días: corrupción, incompetencia política y división social, Debate, , 1070 p.
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