Bataille du Pallet

Bataille du Pallet
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Vue de la chapelle Sainte-Anne
Informations générales
Date
Lieu Le Pallet
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Baptiste de Canclaux
Jean-Baptiste Annibal Aubert du Bayet
Jean-Baptiste Kléber
• Michel de Beaupuy
• Nicolas Haxo
Maurice d'Elbée
• Charles de Bonchamps
François de Lyrot
Antoine-Philippe de La Trémoïlle de Talmont
Forces en présence
14 000 hommes 7 000 hommes
Pertes
inconnues
400 blessés massacrés
400 morts

Guerre de Vendée

Données clés
Coordonnées 47° 08′ 20″ nord, 1° 20′ 04″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille du Pallet
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Géolocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Bataille du Pallet
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Bataille du Pallet
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(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Bataille du Pallet
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La bataille du Pallet s'est déroulée lors de la guerre de Vendée.

Déroulement

À la suite de la défaite de ses troupes à Torfou, le général Canclaux décide de se replier sur Nantes. Cependant l'arrière-garde républicaine est attaquée par les Vendéens alors qu'elle effectue sa retraite.

Selon Kléber, les Vendéens s'emparent des ambulances et massacrent 400 blessés[1] : « Chirurgiens, blessés, malades et charretiers, tout fut impitoyablement massacré par ces monstres. Les représailles dont on a usé dans la suite leur ont bien fait expier cet acte de barbarie. Depuis ce moment d'horreur, le soldat justement indigné n'a voulu faire de quartier à aucun de ces scélérats[1],[2]. »

Mais les forces vendéennes étaient deux fois moins nombreuses, elles attendaient en renfort les troupes de Charette et Lescure mais celles-ci ne parurent pas. En effet, après sa victoire à Montaigu, Charette avait décidé d'attaquer Saint-Fulgent, tenu par les Républicains ; il avait envoyé un courrier à Bonchamps lui demandant de retarder l'attaque, mais celui-ci arriva trop tard. Finalement les troupes de Charette et Lescure ne pouvant prendre les Républicains à revers et leur couper la retraite comme le prévoyait le plan, les généraux vendéens, après avoir lancé trois offensives qui toutes avaient échoué, décidèrent de rompre le combat au Pallet et ordonnèrent la retraite. Les Républicains purent ainsi regagner Nantes sans plus être inquiétés.

Sources

  • Hervé Coutau-Bégarie et Charles Doré-Graslin (dir.), Histoire militaire des guerres de Vendée, Economica, , 656 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Jean Tabeur (préf. Jean Tulard), Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies. Les grandes batailles » (no 70), , 286 p. (ISBN 978-2-7178-5641-5), p. 137.
  • Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 75.

Notes

  1. a et b Coutau-Bégarie et Doré-Graslin 2010, p. 403.
  2. Jean-Baptiste Kléber, Mémoires politiques et militaires 1793-1794, , p.121.
v · m
Première guerre de Vendée (1793-1795)
Campagne de mars-octobre 1793
Virée de Galerne
Campagne de Noirmoutier
Colonnes infernales
Campagne de juin 1794-mai 1795
Massacres
Deuxième guerre de Vendée (1795-1796)
Troisième guerre de Vendée (1799-1800)
Quatrième guerre de Vendée (1815)
Cinquième guerre de Vendée (1832)
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