Camino francés

Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle : Camino francés et chemins du nord de l’Espagne *
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial de l'UNESCO
Image illustrative de l’article Camino francés
Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Subdivision Aragon, Navarre, La Rioja, Castille-et-León, Galice
Type Culturel
Critères (ii) (iv) (vi)
Numéro
d’identification
669
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1993 (17e session)
Année d’extension 2015 (39e session)
Image illustrative de l’article Camino francés
Camino francés et Camino aragonés en Espagne ; chemins contemporains en France.
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
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Le Camino francés (en latin : Iter francorum, galicien : Camiño francés ou « chemin des Francs » ou, par extension, « chemin des Français » en français) est aujourd'hui l'itinéraire le plus fréquenté en Espagne pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il était également appelé « Ruta Interior », par opposition à la « Ruta de la Costa » ou Camino del Norte, itinéraire du nord par les villes de la côte atlantique.

Au sens strict, le Camino francés commence juste en amont de Puente la Reina, à la jonction entre le Camino aragonés et le Camino navarro. Selon une autre acception, il inclut le Camino navarro et commence donc au pied du franchissement des Pyrénées, c'est-à-dire initialement à Saint-Michel et aujourd'hui à Saint-Jean-Pied-de-Port. Au sens le plus large comme pour le Camino navarro, il débute encore plus en amont, à Ostabat, au point de jonction des trois itinéraires venant de Tours, Vézelay et Le Puy-en-Velay, voire dès l'entrée en Basse-Navarre[1], territoire qui faisait autrefois partie du Royaume de Navarre.

Le tracé de cet itinéraire possède quelques variantes historiques ; de nouvelles variantes sont également instaurées de nos jours par les collectivités locales pour s'adapter aux évolutions de l'urbanisation et du tourisme notamment.

Cet itinéraire est inscrit, depuis 1993, au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européenne commune.

Historique

Avant le XIe siècle

Peu d'informations sont disponibles sur les chemins que suivaient jusqu'au XIe siècle les pèlerins de Saint-Jacques une fois franchies les Pyrénées. Contrairement à une idée très répandue, il n'y avait pas de chemins spécifiques pour les pèlerins ; ces derniers empruntaient les routes de tous les voyageurs. Les efforts des souverains pour l'aménagement des routes n'étaient pas réalisés particulièrement pour les pèlerins mais plutôt pour les déplacements commerciaux, fiscaux et militaires.

Nul ne sait par quel itinéraire passa exactement l'évêque du Puy, Godescalc[2], en 950, lorsqu'il alla à Saint-Jacques-de-Compostelle si ce n'est qu'il fit étape au monastère Saint-Martin d'Albelda (proche de Logroño).

XIe siècle

Une indication est donnée, toutefois, dans la Chronique de Silos, rédigée en 1110 : il y est précisé que le roi de Navarre, Sanche III le Grand (1000-1035), « des Pyrénées au château de Nájera, ayant éliminé la présence païenne des terres qui les séparaient, fit passer, tout droit, le chemin de Saint-Jacques, quand, auparavant, les pèlerins faisaient le détour par l'Alava. » L'argument de l'occupation de ce territoire par les Maures est peu recevable, quand on sait que les chrétiens l'avaient reconquis depuis longtemps. Mais il est certain que, dans sa politique d'expansion vers l'Ouest, Sanche avait besoin d'un axe de communication établi, fréquenté et important entre Nájera et Burgos, pour faire passer ses troupes et qu'à ce titre il encouragea le passage, par cet axe, d'un flux de pèlerins de plus en plus important.

Avant Sanche III, les voyageurs allaient de Roncevaux à Pampelune, puis passaient par Salvatierra, Vitoria, traversaient l'Èbre près de Miranda de Ebro, gagnaient Briviesca puis Burgos.

Après Sanche III, de Pampelune, ils suivaient un itinéraire moins direct qui les faisait passer par Puente la Reina, Estella, Logroño, Nájera, Burgos. Ce chemin, stable, sûr et quasiment unique, qui allait de Puente la Reina à Saint-Jacques-de-Compostelle, fut rapidement appelé Iter francorum ou Camino francés, parce que beaucoup de pèlerins venaient du nord des Pyrénées, mais aussi parce beaucoup de Francos, clercs, moines, artisans ou marchands, vinrent s'établir le long de ce chemin qui fut une voie de peuplement plus qu'un chemin de pèlerinage.

Après Sanche III, deux rois, contemporains, jouèrent un rôle important dans l'aménagement, la consolidation et la sécurité de cette voie : Alphonse VI (1072-1109), roi de Castille, et Sanche 1er Ramirez (1063-1094), roi d'Aragon.

Alphonse VI fit supprimer des péages qui entravaient la circulation. Il encouragea la fondation d'hôpitaux à O Cebreiro, Burgos, Foncebadón. Il soutint les efforts de Santo Domingo de la Calzada dans la construction de ponts et de chaussées. Il fit venir des Francos à Sahagún, Logroño et Villafranca del Bierzo. Sous son règne, le pont de Ponferrada fut construit et le monastère de San Zoilo à Carrión de los Condes fut fondé.

Quant à Sanche Ier d'Aragon, il supprima également des péages, fonda Estella, aida à la création des hôpitaux de Jaca et de Pampelune, céda domaines et églises à de grandes abbayes comme Sainte-Foy de Conques et La Sauve Majeure, près de Bordeaux.

XIIe siècle

Dès la prise de la ville de Saragosse le , le roi Alphonse Ier d'Aragon incite les pèlerins français, se rendant à Saint-Jacques, à passer par les nouvelles villes conquises[3]. Il crée ainsi une nouvelle route de pèlerinage que les Espagnols nommeront Camino francés[4]. Ainsi, en 1240, quand le moine Aimery Picaud se rend à Saint-Jacques puis rédige son Guide du Pèlerin[5], il indique les villes étapes du Camino francés, sans indiquer l’existence du camino del Norte[6].

Au début du XIIe siècle, l'infrastructure du Camino francés est créée. Au fil des événements et du temps, certains voyageurs, après l'intégration au XIIIe siècle de l'Alava et du Guipuscoa au royaume de Castille, franchissent la Bidassoa à Irun et rejoignent Burgos par Tolosa, San Adrián et Vitoria-Gasteiz ; d'autres suivent la route côtière (le Camino del norte), coupée d'obstacles naturels et mal équipée. Mais le Camino francés reste cette grande voie de communication du nord de l'Espagne.

Époque contemporaine

  • En 1977, la publication du livre Priez pour nous à Compostelle[7] rencontre un grand succès en librairie et relance l'intérêt autour de ce chemin de randonnée.
  • En , le pape Jean-Paul II, organise les IVes JMJ à Saint-Jacques, et invite les chrétiens et les Européens à faire le pèlerinage jacquaire[8]. Le nombre de pèlerins reçus à Saint-Jacques connaît depuis cette date une croissance rapide.
  • En 1993, l'Espagne obtient de l'UNESCO l'inscription au patrimoine mondial du Camino francés au titre « d’un paysage culturel linéaire continu qui va des cols des Pyrénées à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. » Outre 166 villes ou villages et plus de 1 800 bâtiments, a été classée une bande de trente mètres de part et d’autre du chemin.

Le Camino francés fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européenne commune.

Un axe de développement économique

Dès sa création, le chemin de pèlerinage devient un axe de développement pour les villes et régions traversées : il entraîne la création de ponts, de routes, d'auberges et de monastères pour accueillir et héberger les pèlerins[9]. Du XIIIe siècle au XVe siècle il est une artère commerciale majeure pour les royaumes espagnols et pour le reste de l'Europe[10]. C'est aussi une occasion de repeuplement de ces régions fraîchement reconquises par les souverains ibériques : ils proposent des avantages (fiscaux) et offrent des terres aux pèlerins qui voudraient bien s'installer dans les nouvelles villes établies le long du camino[11].

Aujourd'hui, avec un nombre de pèlerins annuels dépassant les 170 000 (en 2015)[12], et un taux de croissance de près de 10% par an[13], le pèlerinage devient un enjeu commercial et financier pour toutes les villes situées sur son parcours. On observe une augmentation croissante du nombre de gîtes, auberges et restaurants sur tout le tracé du Camino francès. Cette hausse de fréquentation ne se limite pas à ce chemin, mais s'étend à toutes les routes de pèlerinage menant à Santiago[14].

Extraits du Guide du Pèlerin

Le Guide du Pèlerin, ouvrage de référence datant du XIIe siècle et constitutif du Codex Calixtinus, est l'œuvre du moine Aimery Picaud. Les extraits ci-après proviennent du Guide du Pèlerin de Jeanne Vielliard, édition Protat, 1938. Le texte du XIIe siècle y est traduit en français d’après les manuscrits de Compostelle et de Ripoll. Le titre de Guide du Pèlerin n'existe pas dans le manuscrit. Il date de 1938. Ce document n'a pas été connu avant 1882 (édition en latin du P. Fita).

Chapitre II

Les étapes du chemin de Saint-Jacques. Calixte pape.

« Depuis les ports de Cize jusqu'à Saint-Jacques, il y a treize étapes : la première va depuis le Village de Saint-Michel qui est au pied des ports de Cize, sur le versant gascon, jusqu'à Viscarret, et cette étape est courte ; la seconde va de Viscarret jusqu'à Pampelune et elle est petite ; la troisième va de la Ville de Pampelune à Estella ; la quatrième d'Estella à Najera, se fait à cheval ; la cinquième, de Najera à la ville de Burgos, se fait également à cheval ; la sixième va de Burgos à Fromista; la septième de Fromista à Sahagun ; la huitième va de Sahagun à la ville de Leòn ; la neuvième va de Leòn à Rabanal ; la dixième va de Rabanal à Villafranca, à l'embouchure du Valcarce, après avoir franchi les ports du Monte Irago ; la onzième va de Villafranca à Triacastela, en passant par les cols du mont Cebrero ; la douzième va de Triacastela à Palaz de Rey ; quant à la treizième, qui va de Palaz de Rey jusqu'à Saint-Jacques, elle est courte. »

Chapitre III

Nom des villes et des bourgs sur le chemin de Saint-Jacques

Dans le chapitre III du Guide du Pèlerin, la description du Camino francés est des plus sommaires ; à chacun de s’y retrouver. Les 53 points de passage explicitement cités dans le Guide du Pèlerin sont soulignés dans la citation ci-dessous.

La dernière phrase dément le mythe selon lequel le pèlerinage se faisait en mendiant le gîte et le couvert.

« Depuis les ports de Cize, voici les bourgs les plus importants qu'on rencontre sur le chemin de Saint-Jacques jusqu'à la basilique de Galice : d'abord, au pied même du mont de Cize, sur le versant gascon, il y a le bourg de Saint-Michel ; ensuite, après avoir franchi la crête de ce mont [de Cize], on atteint l'hospice de Roland, puis la ville de Roncevaux ; on trouve ensuite Viscarret, puis Larrasoaña, puis la ville de Pampelune, puis Puente la Reina, puis Estella où le pain est bon, le vin excellent, la viande et le poisson abondants et qui regorge de toutes délices.

On passe ensuite par los Arcos, Logroño, Navarrete, puis on trouve la ville de Najera, Santo Domingo [de la Calzada], Redecilla [del Camino], Belorado, Villafranca, la forêt d'Oca, Atapuerca, la ville de Burgos, Tardajos, Hornillos deI Camino, Castrogeriz, le pont d'Itera [del Castillo], Frómista, Carrión, qui est une ville industrieuse et prospère, riche en pain, en vin, en viande et en toutes sortes de choses; puis il y a Sahagún, où règne la prospérité ; là est un pré où, dit-on, les lances étincelantes des guerriers victorieux, plantées là pour glorifier Dieu, se mirent autrefois à verdoyer.

Puis il y a Mansilla et la ville de León, résidence du roi et des cours, pleine de toutes sortes de félicités. Ensuite c'est Órbigo, puis la ville d'Astorga, puis Rabanal [del Camino] surnommé le Captif, puis Puerto Irago, Molina Seca, puis Ponferrada, Cacabelos, Villafranca sur la bouche du Valcarce, puis le camp des Sarrasins, Villa Us, le col du mont Cebrero et l'hospice au sommet de ce mont, puis Linarés, puis Triacastela au pied de ce mont, en Galice, là où les pèlerins reçoivent une pierre qu'ils emportent avec eux jusqu'à Castañola pour faire de la chaux qui servira à la construction de la basilique apostolique.

Puis c'est le bourg de San Miguel, puis Barbadelo, puis le pont sur le Miño, [Puerto Marin], puis Sala Regina, Palaz de Rey, Leboreiro, puis Saint-Jacques de Boente, Castañola, Villanova, Ferreiros, enfin Compostelle, la très excellente ville de l'apôtre, pleine de toutes délices, qui a la garde du précieux corps de saint Jacques et qui est reconnue pour cela comme étant la plus heureuse et la plus noble de toutes les villes d'Espagne.

Et si j'ai énuméré rapidement les dites villes et étapes, c'est afin que les pèlerins qui partent pour Saint-Jacques puissent, étant ainsi informés, prévoir les dépenses auxquelles leur voyage les entraînera. »

Il faut aussi connaître les conditions du pèlerinage de Godescalc, en 950 ; c'est une véritable troupe qui se déplace ! Outre l'évêque et les membres du clergé l'accompagnant, on y compte des troubadours, jongleurs, pages au service des ecclésiastiques, des barons et sénéchaux, tous ces beaux messieurs étant protégés par de nombreux gens d’armes : archers et lanciers.

Chapitre VIII

Corps saints qui reposent sur la route de Saint-Jacques et que les pèlerins doivent visiter

« On doit de même rendre visite aux corps des saints Facond, et Primitif dont la basilique fut élevée par Charlemagne; près de leur ville (Sahagun), il y a des prés plantés d'arbres dans lesquels, dit-on, les hastes des lances des guerriers fixées en terre verdoyèrent. Leur fête se célèbre le 27 novembre.

De là, il faut aller voir à Leòn le corps vénérable du bienheureux Isidore, évêque, confesseur et docteur, qui institua pour les clercs ecclésiastiques une très pieuse règle, imprégna de sa doctrine tout le peuple espagnol et honora la sainte Église tout entière par ses ouvrages féconds.

Enfin, c'est au très saint corps du bienheureux apôtre Jacques, dans la ville de Compostelle, qu'on doit surtout et avec le plus de dévotion rendre visite.

Que tous ces saints ainsi que tous les autres saints de Dieu nous aident de leurs mérites et de leurs prières auprès de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui vit et règne en Dieu dans l'éternité des siècles. Ainsi soit-il. »

Crédencial d'un pèlerin du Camino francés

Les étapes, haltes et points de passage ou d'intérêt contemporains

Camino Francés
Localisation
Localisation
Désignation
Autre nom
Type
Patrimonialité
Itinéraire culturel européen
Bien d'intérêt culturel ()
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Tracé
Partie de
Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : Camino francés et chemins du nord de l’Espagne, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Point de départ
Sections
Camino aragonés, Camino navarro, French way in Navarre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Extrémités
Longueur
environ 680 km
Alt. maximale
Peña de la Escurpia (Molinaseca) (1507 m)
Alt. minimale
Connecté avec
Camino navarro, Camino aragonés, Ebro Way of St. James (d), Ruta de la Lana (d), Ruta Jacobea de la Plata (d), Ruta Jacobea de Madrid (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Utilisation
Saison
Printemps à automne
Mois
Mars à octobre

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La statue moderne du pèlerin, à Puente la Reina / Gares.

Le Guide du Pèlerin donne seulement treize étapes entre Roncevaux et Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais il est mentionné que certaines se faisaient à cheval comme celle de 100 kilomètres entre Najera et Burgos et seraient donc à diviser en deux pour les marcheurs. Si on dénombre sept étapes comme celle-ci cela ferait vingt étapes en tout. Dans cette hypothèse les pèlerins auraient parcouru alors entre 30 et 60 kilomètres par jour.

Aujourd'hui, les étapes quotidiennes recommandées dans les guides sont plus courtes. Elles représentent en moyenne 20 à 30 kilomètres par jour. La connaissance des services disponibles dans les différentes localités permet aux pèlerins et randonneurs modernes de choisir leurs étapes pour la nuit ou leurs haltes pour un bref repos.

Les autres lieux mentionnés dans la liste ci-dessous sont alors de simples points de passage permettant de se repérer et de choisir d'éventuelles variantes.

Dans la liste des villes et autres jalons mentionnés ci-dessous :

  • Les 53 mentions en gras sont les points de passages du Guide du Pèlerin, rappelés dans la traduction du chapitre III ci-dessus ;
  • Les mentions en italique, parfois situées hors du cheminement principal, indiquent les lieux qui abritent une relique ou un « corps saint ».
  • Les kilométrages indiqués devant certains jalons indiquent la distance approximative restant à parcourir avant Saint-Jacques-de-Compostelle.

Navarre

Le trajet qui passe par le col de Roncevaux et qui arrive à Puente la Reina est appelé « Camino navarro », ainsi nommé puisqu’il traversait le royaume de Navarre.

Puente la Reina / Gares,
le pont sur le río Arga.

À Obanos, juste avant l'étape de Puente la Reina, le Camino navarro rejoint le Camino aragonés, achevant la rencontre des quatre chemins partis de France. C'est à cet endroit précis que commence vraiment le « Camino francés » stricto sensu, qui mène jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Les points de passage restant du Camino francés en Navarre sont alors :

Estella / Lizarra,
le pont de la prison.

La Rioja

La cathédrale Santa Maria la Redonda à Logroño.

Castille-et-León - province de Burgos

Fonts baptismaux en pierre du XIIe siècle, à Redecilla del Camino'.
Cathédrale de Burgos.

Castille-et-León - province de Palencia

Église de Saint-Martin de Tours à Frómista.
Carrión de los Condes.

Castille-et-León - province de León

  • 368 km Sahagún ; les corps saints sont : saints Facond et Primitif, la ville tire son nom d'une contraction de San Facundo ; les monuments sont : l'église San Tirso, l’église San Lorenzo et le Sanctuaire de La Peregrina ; jonction avec la Ruta de Madrid ;
  • Reliegos (Santas Martas) ;
  • Mansilla de las Mulas ; les églises de Santa Maria, et San Martin ;
Monastère de San Miguel de Escalada.
Léon, Basilique de Saint-Isidore.
Cathédrale Santa Maria d'Astorga : massif occidental.
Peñalba de Santiago
  • Campo (Ponferrada) ;
  • Ponferrada ; l’église Nuestra Señora de la Encina, l’église Santo Tomas de las Ollas, le château des Templiers, le Pons Ferratus sur le rio Sil ;
  • Columbrianos (Ponferrada) ;
  • Fuentesnuevas (Ponferrada) ;
  • Camponaraya ;
  • Cacabelos ; l’église Nuestra Señora de la Plaza ;
  • Pieros (Cacabelos) ;
Monastère des Pères Pauls à Villafranca del Bierzo.

Galice - province de Lugo

Municipio de Pedrafita do Cebreiro

Église de Santa Maria à O Cebreiro.

Municipios de Triacastela, Samos et Sarria

Église de Santiago de Barbadelo.

Municipio de Paradela

Église de Santa María de Ferreiros, Paradela.

Municipio de Portomarín

Église de San Nicolás de Portomarín.

Municipio de Monterroso

Municipio de Palas de Rei

  • Portos (Palas de Rei);
    • Hors chemin + 5 km AR : Vilar de Donas (Palas de Rei) ; l'église romane de Vilar de Donas ;
  • Lestedo (Palas de Rei);
  • Os Valos (Palas de Rei);
  • A Mamurria (Palas de Rei);
  • A Brea (Palas de Rei);
  • Avenostre (Palas de Rei);
  • As Lamelas (Palas de Rei);
  • O Rosario (Palas de Rei);
  • Aire de loisirs Os Chacotes (Palas de Rei) ; Refuge de pèlerins.
Église de San Tirso de Palas de Rei.

Galice - province de La Corogne

Église Santa María do Leboreiro.

Municipio de Melide

  • 57 km : O Coto (Melide) ;
  • O Leboreiro (Melide), ex Campus Leporarius des Romains ; l’église Santa Maria ;
  • Disicabo (Melide), ou Desecabo ;
  • Parque empresarial de la Magdalena (Melide) ;
  • Furelos (Melide) ;
  • Melide ;
  • O Carballal (Melide) ;
  • O Raído (Melide) ;
  • Parabispo (Melide) ;

Municipio de Arzúa

A Castañeda, Pazo de Sedor.

Municipio de O Pino

Municipio de Santiago de Compostela

Le Porche de la Gloire, cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • San Paio (Santiago de Compostela) ;
  • A Esquipa (Santiago de Compostela) ;
  • A Lavacolla (Santiago de Compostela) ; c'est ici que les pèlerins se purifiaient, en se lavant et changeant leur vêtement, avant d'entrer dans la ville de Monsieur Saint Jacques ;
  • Vilamaior (Santiago de Compostela) ;
  • San Marcos (Santiago de Compostela) ;
  • Monxoi (Santiago de Compostela) ou Monte del Gozo ou Mont-Joie ;
  • km : Santiago de Compostela ; la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, El Convento de San Paio de Antealtares, El Monasterio de San Martín Pinario, El Monasterio de San Pelayo et le musée d'Art sacré, El Hostal de los Reyes Católicos, El Palacio de Gelmírez, La Iglesia Santa María del Sar.

Galice - Chemin de Finisterre

Nombre de pèlerins choisissaient de pousser jusqu'« au bout de la Terre », comme l'atteste le proverbe : « Quen va Santiago e non va a Padrón, Ofaz romeria o non. ».

Le but du pèlerinage catholique étant officiellement le tombeau de l'apôtre à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce parcours dans le cadre du Camino francés est, au sens strict, une hérésie.

En revanche, ce parcours dans le sens inverse : de Finisterre (en fait de Ferrol ou La Coruña) vers Saint-Jacques-de-Compostelle, est un chemin historique des pèlerins arrivant par mer ; c'est le Chemin des Anglais (Camino de los Ingleses).

  • Padrón, anciennement Iria Flavia ; l'église Saint-Jacques, l’église Nuestra Señora de la Esclavitud ;
  • Catoira ;
  • Vilagarcia de Arousa ; le couvent de Vista Alegre ;
  • Cambados ;
  • Noia ; l'église Saint-Martin ;
  • Corcubión ;
  • Finisterre ; Le cap Finisterre.

Dans les arts

Cinéma

Notes et références

  1. Cette entrée en Basse-Navarre se fait aujourd'hui par la ville de Saint-Palais ; du temps d'Aimery Picaud, elle devait se faire par Garris.
  2. Humbert Jacomet, La redécouverte de Gotescalc; évêque du Puy (Xe siècle), « premier pèlerin connu de Saint-Jacques » et le renouveau du pèlerinage de Compostelle aux XIXe siècle et XIXe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 2009, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
  3. Nompar de Caumont 2009, p. 192-193.
  4. Ce nom de "Camino francés", est dû au nombre important de pèlerins français (ou venant de France) empruntant cette route.
  5. Son guide"Codes de Saint-Jacques de Compostelle", livre IV n'a été publié qu'en 1882 chez Maisonneuve à Paris.
  6. Nompar de Caumont 2009, p. 141-144.
  7. Pierre Barret, Priez pour nous à Compostelle, Hachette, , 348 p. (ISBN 978-2-01-004949-1).
  8. Nompar de Caumont, Chemins de Compostelle : Trois récits de pèlerins partis vers Saint-Jacques 1417- 1726- 1748, Paris, Cosmopole, , 227 p. (ISBN 978-2-84630-043-8), p. 195.
  9. Nompar de Caumont 2009, p. 206-207.
  10. Nompar de Caumont 2009, p. 207-208.
  11. Nompar de Caumont 2009, p. 205.
  12. (es) Oficina del Peregrino, « Informe estadístico Año 2015 » [PDF], sur Oficina de Acogida al Peregrino, peregrinossantiago.es, (consulté le ).
  13. (es) Oficina de Acogida al Peregrino, « La Peregrinación a Santiago en ---- », sur Oficina de Acogida al Peregrino, /peregrinossantiago.es (consulté le ).
  14. Voir en particulier la page des statistiques de pèlerinage de Saint Jacques.

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Camino de Santiago Francés » (voir la liste des auteurs).
  • Grégoire, J.-Y. & Laborde-Balen, L. , « Le Chemin de Saint-Jacques en Espagne - De Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle - Guide pratique du pèlerin », Rando Éditions, mars 2006, (ISBN 2-84182-224-9)
  • « Camino de Santiago St-Jean-Pied-de-Port - Santiago de Compostela », Michelin et Cie, Manufacture Française des Pneumatiques Michelin, Paris, 2009, (ISBN 978-2-06-714805-5)
  • « Le Chemin de Saint-Jacques Carte Routière », Junta de Castilla y León, Editorial Everest

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • LCCN
    • Israël
    • Tchéquie
  • Chemin de Compostelle de France, informations en français, cartographie, points d'intérêts..., pilgrim
  • (es) Le chemin français, Camino del Santiago
  • (es) Conseils pratiques, Ibermutua
  • (es + gl) « Soyons des pèlerins ! », guide d'accessibilité
v · m
Drapeau de la France France
Nouvelle-Aquitaine
Pyrénées-Atlantiques
(Basse-Navarre)
• Entrée en Basse-Navarre par : Saint-Palais (814 km) ou anciennement Garris (817 km) ou Sauveterre-de-Béarn (826 km) ou Arancou (832 km) ou L'Hôpital-Saint-Blaise (844 km)

Ostabat (801 km : j. Via Podiensis+Via Lemovicensis+Via Turonensis+branche Via Tolosana au carrefour dit de Gibraltar) | Arros | Saint-Jean-le-Vieux  | Saint-Jean-Pied-de-Port (782 km) |

|| Honto (777 km) ou Arnéguy (778 km : var. ouest) •
Navarre Navarre
(communauté monoprovinciale)
• (Luzaide-Valcarlos)>Col de Lepoeder (763 km : col à 1 429 m) ou Luzaide-Valcarlos (774 km : var. ouest)

(Roncevaux)>Col d'Ibañeta (Col de Roncevaux à 1 057 m ; fin var.) | Roncevaux (Orreaga-Roncesvalles)  | >Auritz-Burguete | (Erro)>Aurizberri-Espinal | Bizkarreta-Gerendiain | Lintzoain | Puerto de Erro | (Esteribar)>Zubiri | Ilarratz | Ezkirotz | Larrasoaña | Akerreta | Zuriain | Irotz | Zabaldika | Arletta | >Huarte-Uharte | >Arre | >Atarrabia-Villava | >Burlata-Burlada | >Iruñea-Pamplona (Pampelune) (712 km : j. Voie du Baztan) | >Cizur Menor | >Zizur Mayor | (Cizur Menor)>Gendulain-Guenduláin | Zariquiegui | >Alto del Perdón (col à 770 m) | Uterga | Muruzábal | Obanos (691 km : j. Camino aragonés) | Puente la Reina-Gares | Mañeru | Cirauqui | Lorca | Villatuerta | Estella-Lizarra | Ayegui | Irache | Azqueta | Villamayor de Monjardín | Urbiola | Los Arcos | Sansol | Torres del Río |

Viana (626 km) •
Drapeau de La Rioja La Rioja
(communauté monoprovinciale)
• Logroño (617 km : j. Camino del Ebro)

Navarrete | Ventosa | Nájera || San Millán de la Cogolla & Cañas (var. sud : + 30 km) | Azofra (fin var.) | Cirueña | Santo Domingo de la Calzada (567 km : j. est Ruta de Bayona) |

Grañón (560 km) •
Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de Burgos Province de Burgos
• Redecilla del camino (556 km)

Castildelgado | Viloria de Rioja | Villamayor del Río | Belorado | Tosantos | Villambistia | Espinosa del Camino | Villafranca Montes de Oca | San Juan de Ortega || Agés ou Santovenia de Oca (var. sud) | Atapuerca ou Zalduendo (var. sud) | Villalval ou Ibeas de Juarros (var. sud) | Cardeñuela Riopico ou Castrillo del Val (var. sud) | Orbaneja Riopico ou San Medel (var. sud) | Villafría de Burgos ou Castañares (var. sud et est) | Gamonal de Riopico ou Villayuda (var. est) | Burgos (492 km : j. ouest Ruta de Bayona & j. Ruta de la Lana ; fin var.) | Villabilla de Burgos | Tardajos | Rabé de la Calzada | Hornillos del Camino | San Bol | Hontanas | San Antón | Castrojeriz |

|| Itero del Castillo (442 km ; hc : 1 km) •
Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de Palencia Province de Palencia
• Itero de la Vega (441 km)

Boadilla del Camino | Frómista | Población de Campos || Revenga de Campos ou Villovieco | Villarmentero de Campos | Villalcázar de Sirga (fin var.) | Carrión de los Condes (408 km : j. Ruta del Besaya & j: Ruta de Palencia) || Calzadilla de la Cueza ou Cervatos de la Cueza (var. sud) | Ledigos ou San Román de la Cuba (var. sud) | Terradillos de los Templarios ou Pozo de Urama (var. sud) | Moratinos ou Villada (var. sud) |
Pozuelos del Rey (381 km : var. sud) •

San Nicolás del Real Camino (376 km) •
Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de León Province de León
• Grajal de Campos (374 km : var. sud et j. Ruta de Madrid)

• Sahagún (368 km : j. Ruta de Madrid ; fin var.)
Calzada del Coto || Bercianos del Real Camino (var. sud) ou Calzadilla de los Hermanillos | El Burgo Ranero (var. sud) | Villamarco de las Matas (var. sud) | Reliegos (fin var.) | Mansilla de las Mulas (331 km : j. Ruta valdiniense) || Mansilla Mayor & Villaverde de Sandoval & Nogales (var. sud : + 5 km) | Villamoros de Mansilla (fin var.) | Villarente | Arcahueja | Valdelafuente | León (311 km : j. Camino real) | Trobajo del Camino | La Virgen del Camino || Fresno del Camino ou Valverde de la Virgen (var. nord) | Oncina de la Valdoncina ou San Miguel del Camino (var. nord) | Chozas de Abajo ou Urbanización Camino de Santiago (var. nord) | Villar de Mazarife ou Villadangos del Páramo (var. nord) | Villavante ou San Martín del Camino (var. nord) | Puente de Órbigo (fin var.) | Hospital de Órbigo | Villares de Órbigo | Santibáñez de Valdeiglesias | San Justo de la Vega | Astorga (262 km : j. Vía de la Plata) | Valdeviejas | Murias de Rechivaldo | Santa Catalina de Somoza | El Ganso | Rabanal del Camino | Foncebadón | Cruz de Ferro | Manjarín | El Acebo | Riego de Ambrós | Molinaseca | Campo | Ponferrada | Columbrianos | Fuentesnuevas | Camponaraya | Cacabelos | Pieros | Villafranca del Bierzo | Pereje | Trabadelo | Las Herrerias | La Portela de Valcarce | Ambasmestas | Vega de Valcarce | Ruitelán | Las Herrerías de Valcarce | La Faba |

La Laguna (158 km) •
Drapeau de la Galice Galice
Drapeau de la province de Lugo Province de Lugo
• (Pedrafita do Cebreiro)>O Cebreiro (155 km)

Liñares | Hospital da Condesa | Padornelo | Alto do Poio | Fonfría do Camiño | (Triacastela)>O Biduedo | Fillobal | Pasantes | Ramil | Triacastela || (Samos ou Triacastela)>San Cristovo do Real ou A Balsa (var. nord)  | Renche ou San Xil (var. nord) | San Martíño do Real ou Alto de Riocabo & Montán (var. nord) | Samos ou Fontearcuda & Furela (var. nord) | Teiguín ou Pintín (var. nord)  | (Samos ou Sarria)>Aián ou Calvor (var. nord) | Fontao ou Aguiada & San Mamede do Camiño (var. nord) | Sarria (fin var.) | As Paredes | Vilei | Barbadelo | Rente | A Serra | Leimán | Peruscallo | Cortiñas | Lavandeira | A Brea | Morgade | (Paradela)>Ferreiros | Mirallos | A Pena | O Couto | As Rozas | Moimentos | Marcadoiro | Moutras | A Parrocha | Vilachá | (Portomarín)>Portomarín | Toxibó | Monte Torros | Gonzar | Castromaior | Hospital da Cruz | Ventas de Narón | Serra de Ligonde (col à 722 m) | (Monterroso)>A Previsa | Os Lameiros | Ligonde | Airexe | (Palas de Rei)>Portos || Vilar de Donas (hc : 2,5 km) | Lestedo | Os Valos | A Mamurria | A Brea | Abenostre | As Lamelas | O Rosario | Palas de Rei (65 km j. Camino primitivo) | O Carballal | San Xulián do Camiño | A Pallota | A Ponte Campaña | Casanova | Porto de Bois |

A Campanilla (58 km) | •
Drapeau de la Galice Galice
Drapeau de la province de La Corogne Province de La Corogne
• (Melide)>O Coto (57 km)

O Leboreiro | Desecabo | Furelos | Melide  | O Carballal  | O Raído  | Parabispo | (Arzúa)>A Peroxa | Boente | Punta Brea | A Castañeda | Ribadiso da Baixo | Arzúa (37 km : j. Chemin du Nord) | As Barrosas | Pregontoño | Cortobe | A Peroxa | A Taberna Vella | A Calzada | (O Pino)>A Calle | A Boavista | A Salceda | Oxén | As Ras | A Brea | A Rabiña | O Empalme | O Monte de Santa Irene | Santa Irene | A Rúa | O Pedrouzo | Santo Antón | O Amenal | Cimadevila | Alto de Barreira | (Santiago de Compostela)>San Paio | A Esquipa | A Lavacolla | Vilamaior | San Marcos | O Monte do Gozo |

Saint-Jacques-de-Compostelle (0 km : j. Ruta de los Ingleses, j. Ruta de los Portugueses por el Interior, j. Ruta de los Portugueses por la Costa, j. Rutas de Arosa, j. Ruta a Finisterre) •
Légende de la palette  • nnn (... km) = point d'entrée nnn dans la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.

 (... km : col à hhh m) = distance de ... km à Santiago et passage d'un point haut à hhh mètres.
 (... km : j. ccc ) = distance de ... km à Santiago et jonction avec le chemin jacquaire ccc.
 | = séparateur de jalons ordinaires.
 |(municipio)> = entrée dans un municipio complexe (nom du municipio), c'est à dire dans un concello en Galice, ou dans un valle ou un cendea en Navarre bascophone jusqu'à Cizur Menor.
 || = départ d'une ou plusieurs variantes ; (fin var.) = fin d'une ou plusieurs variantes et retour sur itinéraire unique.
 (hc : . km) = écart de . km aller, hors chemin.
 (var. nnn : + .. km) = variante nnn qui rallonge de .. km au total.

  nnn (... km) • = point de sortie nnn de la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
v · m
Voies principales
Voies secondaires
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Naturel
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