Charles de Lorraine (1524-1574)

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Charles de Lorraine
Image illustrative de l’article Charles de Lorraine (1524-1574)
Charles, cardinal de Lorraine.
Portrait anonyme, XVIe siècle, musée des Beaux-Arts de Reims.
Biographie
Naissance
Joinville
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Décès (à 50 ans)
Avignon
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

Par le pape Paul III
Titre cardinalice Cardinal-prêtre :
de « S. Cecilia »
de « S. Apollinare »
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Par le card. Claude de Longwy de Givry
Prince-évêque de Metz
Évêque coadjuteur de Metz
Archevêque-duc de Reims
et pair de France
Primat de la Gaule belgique
Autres fonctions
Fonction religieuse
abbé in commendam de Cluny, St-Denis, St-Remi, Gorze, la Cour-Dieu, Marmoutier, la Trinité de Fécamp, Montier-en-Der, Saint-Urbain
Fonction laïque
Surintendant des finances
chancelier de l'Ordre de Saint-Michel

Blason
Te Stante Virebo
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Charles de Lorraine (né le à Joinville et mort le à Avignon) fut duc de Chevreuse, archevêque de Reims de 1538 à 1574, évêque de Metz de 1550 à 1551. Il est nommé chancelier de l'ordre de Saint-Michel le 19 mai 1547 et devient cardinal la même année[1]. Il prend le nom de cardinal de Guise puis cardinal de Lorraine. C'est un homme politique et un intellectuel religieux qui joua un rôle important durant les guerres de religion (1562-1598).

Dans un premier temps ouvert à la discussion et à la réforme de l'Église, il soutint la politique du chancelier Michel de l'Hospital tout en s'illustrant comme le champion de la cause catholique. Avec son frère, le duc François de Guise, il dirigea la France sous le règne de François II (1559-1560), il participa au colloque de Poissy (1561), puis au concile de Trente (1563). Chef de la maison de Guise, il s'opposa durant le reste de sa carrière à la politique de Catherine de Médicis.

Biographie

Une grande famille

Charles de Guise est le second fils de Claude de Lorraine, premier duc de Guise et seigneur de Joinville (qui se distingua sous François Ier) et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme. À la suite de la démission de son oncle Jean en sa faveur, il est nommé archevêque de Reims en 1538 à l’âge de treize ans. Il est chancelier de l'Ordre de Saint-Michel en 1547[2]. À la mort de son oncle (1550), il reprend le titre de cardinal de Lorraine. Charles sait, avec son frère aîné, François, duc de Guise, gagner la faveur du roi Henri II. Lui et ses frères exercent une grande influence et jouent un grand rôle dans les affaires du pays. À Reims, le cardinal de Lorraine favorise la création de l'université en 1548 [3] et plus tard celle de Pont-à-Mousson avec son « cousin » Charles III, duc de Lorraine. Charles de Lorraine eut une fille illégitime, Champette Olivier.

Il possédait le duché de Chevreuse (achat en 1555), la seigneurie de Meudon (achat en 1552), celles de Marchais et Liesse (achat à partir de 1553).

Défenseur de la foi

Sous le règne de Henri II, Charles professe des opinions gallicanes. Par ailleurs, contrairement au connétable Anne de Montmorency, le cardinal et son frère François sont d'ardents partisans de la guerre contre les Habsbourg.

Défenseur de l'Église catholique apostolique et romaine, le cardinal de Lorraine devient par la suite l'une des principales figures françaises de la Contre-Réforme en se faisant le défenseur des décrets du concile de Trente qu'il souhaite voir appliquer dans le royaume.

Selon Brantôme, « tout ecclésiastique qu’il était, il avait l’âme fort barbouillée ». Le cardinal est un homme très habile. Il est adroit, éloquent, plein de ressources et de séduction. Son talent fait de lui un rival de Catherine de Médicis. Prônant la lutte contre le calvinisme, il n’a de cesse de combattre la politique de tolérance civile de la reine mère. Ayant de hautes capacités intellectuelles, le cardinal est employé de nombreuses fois à des fins diplomatiques.

Un rôle politique

Le cardinal de Lorraine et son frère François réussissent à obtenir le pouvoir à l'avènement du jeune François II (1559). Le cardinal tient alors entièrement l’administration des finances. Il fait rendre les sceaux au chancelier François Olivier puis, à la mort de celui-ci (mars 1560), désigne Michel de l'Hospital (dont il a favorisé la carrière de magistrat) comme successeur au poste.

Cependant, Charles de Guise doit céder sa place après la mort du jeune roi (). Il quitte la cour deux mois plus tard, accompagnant sa nièce Marie Stuart à Joinville. Le cardinal assiste alors impuissant à l'introduction du protestantisme à la cour. Il continue cependant de jouer un rôle important lors du colloque de Poissy où il s'oppose à Théodore de Bèze, chef du parti protestant. L'intransigeance de ce dernier fait échouer la réconciliation des deux religions au grand dépit de la reine mère. Charles de Guise était, lui, prêt à une certaine conciliation, qui échoua[4].

Portrait de Charles de Guise attribué à Le Greco, vers 1571, Kunsthaus de Zurich. Âgé de 47 ans, le cardinal est représenté en compagnie d'un perroquet, symbole d'éloquence. Toutefois, papagallo (« perroquet » en italien) peut être traduit littéralement par « pape français », interprétation soulignant le poids politique du cardinal à la tête de l'Église catholique de France. Le perroquet, symbole ambigu, est remplacé par un crucifix dans les copies attribuées à Georges Boba.

À la suite de l'assassinat de son frère François (), Charles devient le chef de la famille des Guise et du parti catholique en France. Il prend sous sa tutelle les enfants de son frère décédé et cherche par tous les moyens à nuire aux Montmorency et plus particulièrement à l'amiral de Coligny qu'il considère comme responsable de la mort de son frère. Le , alors que la cour se trouve dans le Midi, il manque de peu de se faire tuer dans une rue parisienne par les troupes de François de Montmorency, gouverneur de Paris et fils du connétable Anne. Soucieuse d'établir la paix dans le royaume, la reine mère oblige le cardinal à se réconcilier avec le clan des Montmorency à Moulins en 1566. Il y embrasse publiquement l'amiral de Coligny, mais les deuxième et troisième guerres de religion lui permettent de poursuivre l'amiral de sa vindicte.

Charles, cardinal de Lorraine par Georges Boba, Musée de Reims.

Plus tard, il négocie le mariage de Charles IX et d'Élisabeth d'Autriche (1569). En 1572, le pape Pie V meurt. Charles de Lorraine part pour Rome afin de participer au conclave qui doit élire un nouveau pape. Malgré son opposition au mariage entre la princesse Marguerite de Valois et Henri de Navarre, qui doit sceller l'union des catholiques et des protestants, il tente de convaincre le pape de donner son accord au mariage.

Il apprend la nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy qui est parvenue à Rome le . Il s'empresse alors de regagner Paris, où il cherche à reprendre sa place au conseil du roi. Mais Catherine de Médicis, qui craint son retour aux affaires, lui fait savoir qu’il n'est pas le bienvenu.

Néanmoins, la Couronne se sert régulièrement du cardinal de Lorraine pour ses négociations financières avec le clergé.

Charles de Lorraine meurt des suites d'une infection pulmonaire à Avignon le . Il est inhumé dans la Cathédrale Notre-Dame de Reims. Il laisse ses seigneuries de Meudon et Marchais à son neveu Henri de Lorraine, 3ème duc de Guise. Son corps est rapporté à Reims où l’on célèbre ses funérailles le 20 janvier 1575.

Son mécénat

Après le couronnement d'Henri II, à Corbeny Charles en tenue de cardinal, sur la droite, Livre d'heures de Henri II, BnF.

Grâce à la charge d’archevêque dont il dispose, il fait agrandir le palais du Tau et fait fondre le bourdon de la cathédrale de Reims. En plus de l'ouverture d'une université[5] à Reims[6] avec les mêmes droits et privilèges que l'université de Paris, d'un collège à Bar-le-duc, d'une Université à Pont-à-Mousson, il favorise l'implantation d'imprimeurs à Reims, Claude Chaudière en 1551, Nicolas Trumeau et Nicolas Bacquenois en 1553. Il accueille aussi Constantin Palaeocappa, copiste de manuscrits grecs. Parmi les livres de sa bibliothèque de ceux qu'il donnait au Chapitre cathédrale, le plus connu est l'Évangéliaire de Reims du XIe siècle et XIVe siècle. Le cardinal fonde, en 1567, le tout premier séminaire de Reims et de France pour assurer la formation des clercs. Il protégeait aussi des personnalités comme Michel de L'Hospital ou Pierre de Ronsard.

Ascendance

Ascendance de Charles de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Ferry Ier de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
16. Antoine de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Marguerite de Joinville
 
 
 
 
 
 
 
8. Ferry II de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Jean VII d'Harcourt
 
 
 
 
 
 
 
17. Marie d'Harcourt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Marie d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
4. René II de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Louis II d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
18. René d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Yolande d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
9. Yolande d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Charles II de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
19. Isabelle Ire de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Marguerite du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
2. Claude de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Jean II d'Egmont
 
 
 
 
 
 
 
20. Arnold de Gueldre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Marie d'Arkel
 
 
 
 
 
 
 
10. Adolphe de Gueldre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Adolphe Ier de Clèves
 
 
 
 
 
 
 
21. Catherine de Clèves
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Marie de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
5. Philippe de Gueldre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Jean Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
22. Charles Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Marie de Berry
 
 
 
 
 
 
 
11. Catherine de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Jean Ier de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
23. Agnès de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Marguerite de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
1. Charles de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Jean Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
24. Louis Ier de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Catherine de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
12. Jean VIII de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Guy XIII de Laval
 
 
 
 
 
 
 
25. Jeanne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Anne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
6. François de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Pierre Ier de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
26. Louis de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Jeanne de Craon
 
 
 
 
 
 
 
13. Isabelle de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Ferry VII de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
27. Marguerite de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Jeanne d'Herbeillers de Lannoy
 
 
 
 
 
 
 
3. Antoinette de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Pierre Ier de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
28. Louis de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Marguerite des Baux
 
 
 
 
 
 
 
14. Pierre II de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Robert de Marle
 
 
 
 
 
 
 
29. Jeanne de Marle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Jeanne de Béthune
 
 
 
 
 
 
 
7. Marie de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Amédée VIII de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
30. Louis Ier de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Marie de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
15. Marguerite de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Janus de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
31. Anne de Lusignan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Charlotte de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

  1. Le cardinal Charles de Lorraine, prélat humaniste de la Renaissance, par Daniel Cuisiat
  2. Statuts de l'Ordre de st-Michel, manuscrit, bibliothèque municipale de Saint-Germain-en-Laye.
  3. Elle fut fermée en 1793 puis ouverte à nouveau en 1961
  4. Thierry Wanegffalen, Ni Rome ni Genève, des fidèles entre deux chaires, Éditions Champion, 1997
  5. Lettre patente de Henri II en 1549.
  6. Bulle papale de Paul III le 5 janvier 1548.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Charles de Lorraine (1524-1574), sur Wikimedia Commons

Sources primaires

  • Anonyme (François Hotman ?) :
    • Epistre envoiée au tigre de la France, 1561 (célèbre pamphlet dirigé contre le cardinal de Lorraine)
    • Le tygre : satyre sur les gestes mémorables des Guisards, 1561 (version versifiée du même pamphlet), [lire en ligne].
  • Pierre de Ronsard :
    • Hymne de la Justice, à très illustre et révérendissime Charles Cardinal de Lorraine, 1555.
    • Epistre à Charles Cardinal de Lorraine, 1556.
  • Charles de Lorraine sur Saarländische Biografien, [lire en ligne].
  • Lettres du cardinal Charles de Lorraine (1524-1574), Daniel Cuisiat (éd.), Genève, Droz, coll. « Travaux Humanisme Renaissance », 1998.

Bibliographie

  • Jean Balsamo (dir.), Thomas Nicklas (dir.) et Bruno Restif (dir.), Un prélat français de la Renaissance : le cardinal de Lorraine, entre Reims et l’Europe, Genève, Droz, coll. « Travaux d'humanisme et Renaissance » (no 546), , 466 p. (ISBN 978-2-600-01889-0, présentation en ligne).
  • Isabelle Balsamo, « Le cardinal de Lorraine et ses commandes artistiques à Reims », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4, présentation en ligne), p. 443-467.
  • (en) Philip Benedict, « From Polemics to Wars : The Curious Case of the House of Guise and the Outbreak of the French Wars of Religion », Historein, no 6,‎ , p. 97-105 (lire en ligne).
  • Jacqueline Boucher, « Le cardinal de Lorraine, premier ministre de fait ou d'ambition (1559-1574) », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 295-310.
  • (en) Stuart Carroll, « The Compromise of Charles Cardinal de Lorraine : New Evidence », The Journal of Ecclesiastical History, vol. 54, no 3,‎ , p. 469-483 (DOI 10.1017/S0022046903007292).
  • Isabelle Conihout, Maxence Hermant, Sabine Maffre, commissaires de l'exposition : Le cardinal de Lorraine et ses livres : un fastueux mécène au XVIe siècle : exposition bibliothèque municipale de Reims, [du 12 septembre au 28 novembre 2013], bibliothèque de Reims, 2013.
  • Daniel Cuisiat, « La mort du cardinal Charles de Lorraine et son retentissement littéraire (Avignon, 26 décembre 1574) », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1968, tome 83, p. 107-130 (lire en ligne)
  • Colette Demaizière, « Le cardinal de Lorraine protecteur de Ramus », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 365-380.
  • Philippe Desan et Kate Van Orden, « De la chanson à l’ode : musique et poésie sous le mécénat du cardinal de Lorraine », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 469-494.
  • Éric Durot, François de Lorraine, duc de Guise, entre Dieu et le roi, Paris, Classiques Garnier, coll. « Bibliothèque d'histoire de la Renaissance » (no 1), , 884 p. (ISBN 978-2-8124-0610-2, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].
  • (en) Henry Outram Evennett, « The Cardinal of Lorraine and the Colloquy of Poissy », The Cambridge Historical Journal, vol. 2, no 2,‎ , p. 133-150 (JSTOR 3020695).
  • (en) Henry Outram Evennett, The Cardinal of Lorraine and the Council of Trent. A study in the counter-reformation, Cambridge, Cambridge University Press, .
  • Franco Giacone, « Les Lorraine et le Psautier de David », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 345-363.
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  • Benoist Pierre, « Le cardinal-conseiller Charles de Lorraine, le roi et sa cour au temps des premières guerres de Religion », Parlement[s], Revue d'histoire politique, no hors série 6,‎ , p. 14-28 (lire en ligne).
  • François Roudaut, « Le cardinal de Lorraine, François de Guise et Joachim du Bellay », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 425-442.
  • (en) Nicola Mary Sutherland, Princes, Politics and Religion, 1547-1589, Londres, Hambledon Press, coll. « History Series » (no 30), , 258 p. (ISBN 0-907628-44-3), « The Cardinal of Lorraine and the colloque of Poissy, 1561 : a reassessment », p. 113-137.
  • Alain Tallon, « Le cardinal de Lorraine dans l’Église de France », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 331-343.
  • Jean-Claude Ternaux, « Les excès de la maison de Lorraine dans l’épitre et la satire du Tigre (1560-1561) », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 381-403.
  • Mario Turchetti, « Une question mal posée : La Confession d'Augsbourg, le cardinal de Lorraine et les Moyenneurs au Colloque de Poissy en 1561 », Zwingliana, vol. 20,‎ , p. 53-101 (lire en ligne).
  • Marc Venard, « Le cardinal de Lorraine dans l’Église de France », dans Yvonne Bellenger (dir.), Le mécénat et l’influence des Guises : actes du Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Littérature de la Renaissance de l’Université de Reims et tenu à Joinville du 31 mai au 4 juin 1994 (et à Reims pour la journée du 2 juin), Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance » (no 9), (ISBN 2-85203-689-4), p. 311-329.

Iconographie

  • Portrait de Charles de Lorraine (Kunsthistorisches museum)
  • Portrait en pied attribué à Georges Boba - huile sur toile - vendu par l'étude Aguttes (Neuilly sur Seine) le 8 novembre 2023.

Articles connexes

Liens externes

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    • WorldCat
  • Colloque Le Cardinal de Lorraine, Reims et l'Europe, Un grand prélat français à l'époque du concile de Trente, Université de Reims, 2013, [lire en ligne].
Voir ce modèle.
Chronologies
Précédé par Suivi par
Jean de Lorraine, cardinal de Guise
Abbé de la Trinité de Fécamp
1550-1574
Louis II de Lorraine, cardinal de Guise
Robert de Lenoncourt
Abbé de Saint-Remi de Reims
1552-1574
Louis de Bourbon, cardinal de Vendôme
Abbé de Saint-Denis
1557-1574
Jean de Lorraine, cardinal de Guise
Archevêque-duc de Reims et pair de France
Primat de la Gaule belgique
1538-1574
Jean du Bellay
Cardinal-prêtre de « S. Cecilia »
1547-1555
Robert de Lenoncourt
Jean de Lorraine, cardinal de Guise
Abbé de Cluny
1549-1574
Claude de Guise
Jean de Lorraine, cardinal de Guise
Prince-évêque de Metz
1550-1551
Robert de Lenoncourt
Jean de Lorraine, cardinal de Guise
Abbé de Marmoutier
1550-1563
Jean IV de La Rochefoucauld
Nicolas de Lorraine
Abbé de Gorze
1550-1574
Charles, cardinal de Lorraine
Marc de L’Espinasse d’Artoin de Maulévrier
Abbés de la Cour-Dieu
1550-1556
Martin II Fournier de Beaune-Semblançay
Robert de Lenoncourt
Cardinal-prêtre de « S. Apollinare »
1555-1575
Vacant
Titre de noblesse
Jean IV de Brosse
Duc de Chevreuse
1555–1574
Charles Ier de Guise
Siège au gouvernement
Jean d'Avançon
Surintendant des finances
1559-1563
Artus de Cossé-Brissac
v · m
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Moyen Âge tardif
Époque moderne
Archevêques concordataires
XXe et XXIe siècles
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