Chronologie de Malte

Cette chronologie de l'histoire de Malte nous donne les clés pour mieux comprendre l'histoire de Malte, l'histoire des peuples qui ont vécu ou vivent dans l'actuel Malte.

Néolithique

Article détaillé : Préhistoire de Malte.
  • fin VIe millénaire av. J.-C. - début Ve millénaire av. J.-C. : début du peuplement de Malte, par des agriculteurs, sous influence culturelle de la Sicile[1],[2].
Temple mégalithique de Ġgantija à Gozo, Malte
  • -: phase de Għar Dalam : habitations construites[3].
  • - : phase de Skorba : céramique grise puis rouge[3].
  • vers  : première figurines féminines à Malte[2].
  • - : phase Zebbug : céramique originale et architecture mégalithique spécifique[2],[3].
  • - : phase Mġarr[3].
  • - : phase Ġgantija[3].
  • - : phase Saflieni[3], creusement de l'hypogée de Ħal Saflieni[2].
  • deuxième moitié du IVe millénaire av. J.-C. : temples mégalithiques de Ġgantija, de Mnajdra et de Ħaġar Qim[1],[2], les plus anciens temples en pierre du monde[1].
  • Cercle de pierres de Xagħra[2],[3].
  • - ou ; phase Tarxien[3], temple mégalithique de Ħal Tarxien[4],[2].
  • fin IIIe millénaire av. J.-C. : effondrement de la civilisation des temples maltais, pour des raisons inconnues[1].
  • - : phase du cimetière de Tarxien[3], émergence de la métallurgie à Malte[2], par l'arrivée de populations guerrières maîtrisant la métallurgie du bronze[1].
  • - ou  : phase Borġ in-Nadur[3].

Antiquité

Le site archéologique de Tas-Silġ.
  • - : premiers contacts des Phéniciens avec Malte[3].
  • VIIIe siècle av. J.-C. : les Phéniciens puis les Carthaginois s'installent à Malte[1],[5],[3].
  • Développement du sanctuaire de Tas-Silġ[5].
  • Début du IIIe siècle av. J.-C. : influence hellénistique à Malte, qui devient un lien commercial entre la Grande-Grèce et la Tripolitaine[5].
  • : razzia romaine à Malte[5].
  • : les Romains prennent Malte aux Carthaginois. Malte est incorporée au monde romain[5],[3].
  • Ier siècle av. J.-C. : Cicéron décrit Malte comme tranquille et prospère[5].
  • - : construction de la Domus Romana[3].
  • début VIe siècle : Malte dans l'empire d'Orient[5].

Moyen Âge

Article détaillé : Histoire de Malte au Moyen Âge.
  • 870 : conquête de Malte par les musulmans[6].
  • 1048-1049 : mention d'une expulsion des chrétiens et d'un repeuplement par les musulmans[7].
  • 1091 : conquête de Malte par les Normands de Sicile[8] dirigés par le comte Roger Ier de Sicile[9]. La population reste musulmane mais doit lui verser un tribut annuel[6].
Roger II de Sicile, détail de la mosaïque « Roger couronné roi par le Christ », église de la Martorana, Palerme.
  • 1127 : conquête durable de Malte par les Normands de Sicile dirigés par Roger II (roi de Sicile). Les Maltais restent majoritairement musulmans[6].
  • 1192 : Malte passe sous le contrôle de comtes génois, sous l'autorité des rois de Sicile[6].
Article détaillé : Comtes et marquis de Malte.
  • après 1220 : politique de Frédéric II (empereur du Saint-Empire) d'intégration de l'administration de Malte au sein du royaume de Sicile et d'attaques envers la population musulmane de Malte, qui se convertit massivement au christianisme, en conservant sa langue et sa culture arabe[6].
  • 1249 : expulsion des derniers musulmans[7].
  • 1270 : Malte passe sous la domination du nouveau roi de Sicile, Charles Ier d'Anjou[6].
  • 1282 : les Maltais soutiennent le soulèvement des Vêpres siciliennes contre Charles Ier d'Anjou[6]. Comme le reste du royaume de Sicile, Malte appartient ensuite à la dynastie aragonaise[10].
  • 1283 : victoire de la flotte aragonaise sur la flotte angevine[9].
  • 1390-1420 : apogée médiéval de la guerre de course maltaise[10].
  • XVe siècle : plus ancien texte écrit en langue maltaise, une cantilène de vingt vers[7].

XVIe siècle

Prise de Malte en 1530 par Philippe de Villiers de L'Isle-Adam, grand maître de l'Ordre.
  •  : Charles Quint donne Malte aux chevaliers de l'ordre de Saint-Jean-de Jérusalem chassés de Rhodes en 1522 par les Ottomans[8],[11],[12].
  •  : Les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean-de Jérusalem prennent possession de Malte[11],[13], qui a alors 15 000 habitants[14].
  • 1550 : début de la construction du fort Saint-Elme[15].
  • -  : razzia ottomane à Gozo[13].
  • -  : Grand siège de Malte par les Ottomans, qui échouent à prendre l'île[16],[17],[13]. C'est le coup d'arrêt de l'expansion ottomane en Méditerranée occidentale[18].
  • Fortifications de La Valette au coucher du soleil
    1566-1571 : construction de La Valette[19],[15],[13].
  • 1574 : les chevaliers de Malte font construire à La Valette le plus grand hôpital d'Europe[14].
  • 1590 : un dénombrement estime la population de Malte et Gozo à environ 20 000 habitants[13].
  • XVIe siècle : l'italien devient la langue d'expression écrite à Malte, le maltais restant oral[7].

XVIIe siècle

Vue aérienne de l'île Manoel, dans le port de port de Marsamxett
Article détaillé : Esclavage à Malte.

XVIIIe siècle

  •  : publication d'une pragmatique douanière, qui établit des mesures protectionnistes mais qui favorise la fonction de plaque tournante des marchandises de Malte en taxant peu les marchandises en transit[14].
  • XVIIIe siècle : Grâce à cette réglementation, Malte devient un grand centre d'échanges de marchandises et connaît un essor économique[14].
  •  : prise de Malte par les Français[21],[22],[9],[23], ce qui correspond aux aspirations d'une partie de la population, mais les Français deviennent vite impopulaires[22].
  •  : début du blocus britannique de Malte[21].
  •  : conquête de Malte par les Anglais[21],[22].

XIXe siècle

  •  : paix d'Amiens, qui prévoit la restitution de Malte à l'Ordre de Malte[24].
  •  : à l'initiative des Britanniques, le congrès national maltais reconnaît le roi de Grande-Bretagne comme souverain de Malte, conservée par les Britanniques[24].
  •  : traité de Paris : Malte est officiellement possession britannique[25] et devient ensuite le cœur du dispositif militaire britannique en Méditerranée[9].
  •  : acte final du congrès de Vienne, qui réaffirme la domination britannique sur Malte[25].
  • 1822 : Congrès de Vérone : l'Ordre de Malte renonce officiellement à toute prétention sur Malte[25].
  • 1839 : introduction de la liberté de la presse[25],[26].
  • 1849 : Constitution qui prévoit des élus au suffrage censitaire[25].
  • 1880 : fondation du Parti nationaliste (Partit Nazzjonalista, PN)[26].
  • 1883 : suffrage universel masculin[26].
  • 1887 : nouvelle Constitution plus libérale[25].

XXe siècle

  • 1921 : gouvernement autonome et deux Chambres[25],
  • 18 et  : premières élections générales.
  • 1921 : fondation du parti travailliste (Partit Laburista, PL)[26].
  • 9 et  : élections générales.
  • 1927 : élections générales.
  • 1932 : élections générales.
  • 1934 : L'italien perd son statut de la langue officielle, au profit de l'anglais et du maltais. Le gouvernement officialise l'usage de l'alphabet latin pour écrire la langue maltaise (issue d'un dialecte arabe avec des influences italienne et anglaise)[7].
  • 1936 : la Grande-Bretagne suspend la constitution de Malte et l'administre directement[25].
  • 22 et  : élections générales.
Articles détaillés : Blitz (Malte), Siège de Malte, Convois de Malte et Opération Herkules.
  • -  : siège de Malte par les forces de l'Axe[27].
  • -  : 80 raids aériens italiens sur Malte[27].
Destructions par des bombardements à Malte, 1er mai 1942.
Proclamation de la République le au balcon du palais à La Valette par Anthony Mamo et Dom Mintoff.

XXIe siècle

Entrée de Malte dans l'Union européenne le . Son et lumière au fort Sant Angelo à Il-Birgu.

Références

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  2. a b c d e f g et h Jean Guilaine, La mer partagée : La Méditerranée avant l'écriture 7000-2000 avant Jésus-Christ, Paris, Hachette Littératures, coll. « Pluriel », , 2e éd. (1re éd. 1994), 910 p. (ISBN 9782012792487), p. 160-161, 387-390, 627-634, 757-760.
  3. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Claudia Sagona, The Archaeology of Malta: From the Neolithic through the Roman Period, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Cambridge World Archaeology », (ISBN 978-1-107-00669-0, DOI 10.1017/cbo9781139030465, lire en ligne).
  4. E. de Manneville, « Le sanctuaire de Hal Tarxien à Malte », Syria. Archéologie, Art et histoire, vol. 11, no 4,‎ , p. 343–359 (DOI 10.3406/syria.1930.3509, lire en ligne, consulté le ).
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  6. a b c d e f et g Anthony Luttrell, « L'effritement de l'Islam (1091-1282) », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, vol. 71, no 1,‎ , p. 49–61 (DOI 10.3406/remmm.1994.1634, lire en ligne, consulté le ).
  7. a b c d e et f Martine Vanhove, « La langue maltaise : un carrefour linguistique », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, vol. 71, no 1,‎ , p. 167–183 (DOI 10.3406/remmm.1994.1642, lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b Michel Fontenay, « Charles Quint, Malte et la défense de la Méditerranée », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 50-4, no 4,‎ , p. 7 (ISSN 0048-8003 et 1776-3045, DOI 10.3917/rhmc.504.0007, lire en ligne, consulté le ).
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  10. a et b Henri Bresc, « Malte et l'Afrique (1282-1492) », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, vol. 71, no 1,‎ , p. 63–74 (DOI 10.3406/remmm.1994.1635, lire en ligne, consulté le ).
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