Elena Soriano

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Elena Soriano
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Biographie
Naissance
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Fuentidueña de Tajo (Andalousie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Elena SorianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine (à partir de ), romancièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Juan José Arnedo Sánchez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Elena Arnedo SorianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Miguel Boyer (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Elena Soriano, née à Fuentidueña de Tajo le , et morte le à Madrid, est une écrivaine espagnole[1].

Biographie

Elena Soriano passe son enfance entre l'Andalousie et la Castille. Fille d'instituteur, selon les souhaits de son père, elle poursuit des études supérieures, sous la République qui encourage les femmes à aller vers l'université et les métiers intellectuels. Elle achève sa formation à l'école normale en 1935, puis commence un cursus en lettres, qu'elle doit arrêter brutalement lorsque la guerre d'Espagne éclate, en 1936[2]. Lors du conflit, sa famille s'installe à Valence, ville restée fidèle à la République.

Lors de l'arrivée au pouvoir des nationalistes, elle demeure en Espagne. Débute alors pour elle ce que l'on nomme « l'exil intérieur », que vivent les Républicains espagnols restés dans leur pays sous la menace de la répression franquiste[3]. Elle épouse Juan José Arnedo Sánchez, avec qui elle a deux enfants, dont la future gynécologue Elena Arnedo Soriano, l'une des initiatrices du planning familial à la mort de Franco[4].

En 1951, elle commence sa carrière littéraire en publiant le roman Caza menor, puis El 1955 va reunir en la trilogia Mujer y Hombre (1955), La playa de los locos (livre censuré par le régime franquiste qui ne sera publié que pendant la transition démocratique), Espejismos i Medea 55, œuvre dans laquelle elle traite des problèmes féminins, comme le tabou de la virginité.

En 1969, dans les dernières années du franquisme, elle crée et finance, malgré le joug de la dictature, la revue littéraire El Urogallo, qu'elle dirige jusqu'en 1976[5].

Son œuvre littéraire la plus connue demeure Testimonio materno, un essai dans lequel elle relate le « long suicide » de son fils toxicomane, ouvrage dont elle cède les droits peu avant de mourir en 1996, à la Croix-rouge espagnole[6].

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Elena Soriano » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) « Elena Soriano » [archive du ], Escritoras y pensadoras (consulté le ).
  2. « Elena SORIANO - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com
  3. (es) « Elena Soriano en escritoras.com », sur escritoras.com
  4. (es) « Elena Arnedo Soriano: ¡Gracias! », sur La Vanguardia,
  5. (es) Gabriela Cañas, « Sale al mercado 'El Urogallo', nueva revista literaria », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)
  6. (es) Miguel Mora, « Fallece la escritora Elena Soriano, fundadora de la revista 'El Urogallo' », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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