Ethel Stark

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Ethel Stark
Ethel Stark en 1941
Biographie
Naissance
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MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Cheffe d'orchestre, musicienne, violoniste, pédagogueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Distinctions

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Ethel Stark est une violoniste et chef d'orchestre québécoise née le à Montréal et décédée le à Montréal[1].

Biographie

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Née à Montréal le 25 août 1910, Ethel Strak est la fille d'Aldolph Stark, violoniste amateur, et de Laura Haupt[2]. Elle commence son éducation musicale à l'âge de 9 ans auprès du violoniste Alfred DeSève[3]. Elle poursuit son apprentissage auprès de Saul Brant au conservatoire de l'Université McGill[4]. Vers 1928, elle est accepté à l'insitut Curtis de musique de Philadelphie et devient, du même coup, la première femme canadienne à y être admise[5]. où Lea Luboshutz lui enseigne le violon, Louis Bailly, la musique de chambre, et Arthur Rodzinski et Fritz Reiner, la direction d'orchestre[6]. Elle gradue de l'institut Curtis en 1934[6]. Elle joue avec le New York' Women's Chamber Orchestra entre 1938 et 1940.

Ethel Stark donne des instructions à deux violonistes en 1942
Ethel Stark donne des instructions à deux violonistes en 1942

Dans les années 1930, le violoncelle ou la trompette sont des instruments jugés "masculins"[réf. nécessaire]. La création d'un orchestre est alors un moyen de s'émanciper des normes sociales et d'exercer sa passion. En 1940, Ethel Stark fonde avec Madge Bowen la Symphonie féminine de Montréal[7]. Il s'agit du premier orchestre symphonique féminin créé au Canada[8]. Ce fut également le premier orchestre féminin à se produire à la salle Carnegie Hall en 1947[9],[10]. Elle dirigea cet orchestre jusqu'à la fin des années 1960, pendant plus de 28 ans[6].

De 1952 à 1963, elle enseigne au Conservatoire de musique du Québec à Montréal[9]. Elle est morte à Montréal le 16 février 2012 à 101 ans[9].

Distinctions et honneurs

  • Depuis juin 2016, le parc Claude-Jutra est devenu parc Ethel-Stark[10]. Il se trouve à l'angle des rues Prince-Arthur Ouest et Clark dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal[11].

Références

  1. Ethel Stark, 1916-2012, Jewish Montreal of Yesterday, 23 février 2012
  2. Maria Noriega Rachwal, From kitchen to Carnegie Hall: Ethel Stark and the Montreal Women's Symphony Orchestra, Second Story Press, (ISBN 978-1-927583-87-6), p. 7
  3. Maria Noriega Rachwal, From kitchen to Carnegie Hall: Ethel Stark and the Montreal Women's Symphony Orchestra, Second Story Press, (ISBN 978-1-927583-87-6), p. 9
  4. Sœurs de Sainte-Anne, Dictionnaire biographique des musiciens canadiens, Lachine :Mont-Sainte-Anne, , 299 p. (lire en ligne), « Stark, Ethel », p. 277
  5. Maria Noriega Rachwal, From kitchen to Carnegie Hall: Ethel Stark and the Montreal Women's Symphony Orchestra, Second Story Press, (ISBN 978-1-927583-87-6), p. 12
  6. a b et c « Ethel Stark – Ordre national du Québec », sur www.ordre-national.gouv.qc.ca (consulté le )
  7. « La pionnière Ethel Strak », Gazette des femmes,‎ , p. 7 (ISSN 0704-4550, lire en ligne)
  8. (en) Brenda Dalen, « The Composer's Voice: "What women can do" », Canadian University Music Review / Revue de musique des universités canadiennes, vol. 16, no 1,‎ , p. 28 (ISSN 0710-0353 et 2291-2436, DOI https://doi.org/10.7202/1014414ar, lire en ligne, consulté le )
  9. a b et c Nathalie Côté, « Pionnière de la musique et femme généreuse », La Presse,‎ , Cahier F, page 12 (lire en ligne)
  10. a et b Christophe Huss, « Ethel Stark, créer son orchestre pour pouvoir tenir la baguette », sur Le Devoir, (consulté le )
  11. « Parc Ethel-Stark », Ville de Montréal (consulté le )

Liens externes

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