George Leo Watson

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George Leo Watson
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Biographie
Naissance
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WhitbyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Trinity College
Université de LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
University College de Londres
Indian Civil ServiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Harold DavenportVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Senior Berwick Prize ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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George Leo Watson (, Whitby – , à Londres) est un mathématicien britannique, qui s'est spécialisé dans la théorie des nombres[1].

Formation et carrière

Watson est inscrit au Trinity College, à Cambridge, en 1927, où il reçoit un enseignement des mathématiques par S. Pollard et Abram Besicovitch. Après avoir obtenu son diplôme en 1930, il part en Inde en tant que commissaire de district à Nagpur. Là, il passe ses loisirs à l'étude des livres de théorie des nombres de Leonard Eugene Dickson et commence à travailler sur la recherche en théorie des nombres. Après l'indépendance de l'Inde, il retourne en Angleterre et enseigne au Technical College d'Acton, au sud de Londres (plus tard, il fera partie de l'Université Brunel). Harold Davenport aide Watson à obtenir un emploi en tant que chargé de cours à l'University College de Londres et est directeur de thèse de doctorat pour Watson en 1953, thèse intitulée Some topics in number theory. À l'University College de Londres, Watson est devenu en 1961 lecteur, et en 1970, professeur, puis il prend sa retraite en 1977 avec le titre de professeur émérite.

Travaux

En 1951, il attire l'attention des mathématiciens professionnels avec une nouvelle preuve du théorème des sept cubes[2]. la preuve de Watson est beaucoup plus simple que celle apportée en 1943 par Youri Linnik. Le théorème des sept cubes stipule que « tout entier positif suffisamment grand est la somme de sept cubes », et représente un cas particulier du Problème de Waring[3].

Prix et distinctions

En 1968, Watson remporte le Prix Berwick Sénior décerné par la London Mathematical Society (LMS) pour trois de ses articles sur la théorie des nombres: Diophantine equations reducible to quadratics (1967), Non-homogeneous cubic equations (1967), et Asymmetric inequalities for indefinite quadratic forms (1968)[4],[5],[6].

Sélection de publications

  • G. L Watson, « On indefinite quadratic forms in five variables », Proceedings of the London Mathematical Society, vol. 3, no 1,‎ , p. 170–181 (DOI 10.1112/plms/s3-3.1.170)
  • G. L Watson, « The representation of integers by positive ternary quadratic forms », Mathematika, vol. 1, no 2,‎ , p. 104–110 (DOI 10.1112/S0025579300000589)
  • « Indefinite quadratic polynomials », Mathematika, vol. 7, no 2,‎ (DOI 10.1112/S0025579300001698, lire en ligne, consulté le )
  • Integral quadratic forms, Cambridge, coll. « Cambridge Tracts in Mathematics and Mathematical Physics, No. 51. », [7]
  • G. L Watson, « Transformations of a Quadratic Form Which Do Not Increase the Class‐Number », Proceedings of the London Mathematical Society, vol. 3, no 1,‎ , p. 577–587 (DOI 10.1112/plms/s3-12.1.577)
  • « The number of minimum points of a positive quadratic form », Instytut Matematyczny Polskiej Akademi Nauk, Warszawa,‎ (lire en ligne)
  • « The 2-adic density of a quadratic form », Mathematika, vol. 23, no 1,‎ , p. 94–106 (DOI 10.1112/S0025571300006198)
  • G. L Watson, « Regular positive ternary quadratic forms », Journal of the London Mathematical Society, vol. 2, no 1,‎ , p. 97–102 (DOI 10.1112/jlms/s2-13.1.97)

Références

  1. George Leo Watson, numbertheory.org
  2. Watson, G. L., « A proof of the seven cube theorem », Journal of the London Mathematical Society, vol. 26,‎ , p. 153–156 (DOI 10.1112/jlms/s1-17.1.26)
  3. Nathanson 1996, p. 46-49 et 71.
  4. Watson, G. L., « Diophantine equations reducible to quadratics », Proceedings of the London Mathematical Society, vol. 17,‎ , p. 26–44 (DOI 10.1112/plms/s3-17.1.26)
  5. Watson, G. L., « Non-homogeneous cubic equations », Proceedings of the London Mathematical Society, vol. 17, no 2,‎ , p. 271–295 (DOI 10.1112/plms/s3-17.2.271)
  6. Watson, G. L., « Asymmetric inequalities for indefinite quadratic forms », Proceedings of the London Mathematical Society, vol. 18,‎ , p. 95 (DOI 10.1112/plms/s3-18.1.95)
  7. O'Meara, O. T., « Review: Integral quadratic forms by G. L. Watson », Bulletin of the American Mathematical Society, vol. 67, no 6,‎ , p. 536–538 (DOI 10.1090/S0002-9904-1961-10673-3)
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « George Leo Watson » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

  • (en) Melvyn B. Nathanson, Additive Number Theory, Springer, coll. « GTM » (no 164), , 342 p. (ISBN 978-0-387-94656-6, lire en ligne), chap. 3 (« The Hibert-Waring Theorem »).

Liens externes

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