Georges Coulon
Pour les articles homonymes, voir Coulon.
Ne doit pas être confondu avec Georges Coulon (sculpteur).
Vice-président du Conseil d'État | |
---|---|
- | |
Alfred Picard | |
Préfet de la Vendée | |
- | |
Antoine Pugliesi-Conti Jean-Raymond Gauja (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | (à 73 ans) 16e arrondissement de Paris |
Sépulture | Saint-Georges-de-Didonne |
Nationalité | française |
Activité | Haut fonctionnaire |
Enfant | Jean-Paul Coulon (d) |
Distinction | |
---|---|
Archives conservées par |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Georges Coulon, né le à Paris et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[2], est un haut fonctionnaire français.
Biographie
Eugène Georges Gustave Coulon est officiellement le fils de l'actrice Augustine-Antoinette Finot-Léonard et d'Antoine Coulon (artiste-chorégraphe de l'Académie royale de musique, maître de ballet à l'Opéra de Paris et au Her Majesty's Theatre de Londres et fils de Jean-François Coulon). Cependant Georges Coulon était probablement le fils naturel d'Eugène Scribe[3], le célèbre auteur dramatique.
Carrière
Il a été préfet de Vendée[4], puis vice-président du Conseil d'État de 1898 à 1912[5].
Mort
Lors de ses funérailles en 1912, ses six fils défilèrent derrière son cercueil.
Georges Coulon repose au cimetière des Bois de Saint-Georges-de-Didonne. Ses papiers personnels sont conservés aux Archives nationales sous la cote 417AP[6]
Descendance
Il épousa le la fille d'Eugène Pelletan, Geneviève, devenant de ce fait le beau-frère de Camille Pelletan. Georges Coulon a eu six fils : Jean-Paul Coulon, Jean-Pierre Coulon, Jean-Louis Coulon, Jean-Jacques Coulon, Jean-Claude Coulon et Jean-René Coulon. Jean-Louis, polytechnicien, et Jean-René, ingénieur agronome, moururent pour la France en 1914 et 1916. Jean-Paul Coulon fut un haut magistrat.
Pour loger sa grande famille, Georges Coulon fit construire une grande villa le long de la plage de Saint-Georges-de-Didonne qu'il baptisa: "Jean Marmaille"[7], en référence aux prénoms donnés à ses six fils. Cette maison est encore aujourd'hui visible depuis la plage et est toujours habitée par la famille Coulon.
Distinctions
- Grand-croix de la Légion d'honneur par décret du [8]
- Grand officier de la Légion d'honneur par décret du ;
- Commandeur de la Légion d'honneur par décret du ;
- Officier de la Légion d'honneur par décret du ;
- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du ;
Notes
- ↑ « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-a1frilqhl--3jd70y8mmt1x »
- ↑ Archives de Paris, état civil numérisé du 16e arrondissement, acte de décès no 1912 de l'année 1912. Il meurt à son domicile situé no 118 rue de la Faisanderie.
- ↑ [PDF] [1] par Vincent Wright, Éric Anceau.
- ↑ [PDF] Les Préfets de Gambetta par Vincent Wright, Éric Anceau.
- ↑ Site du Conseil d'État.
- ↑ Voir la notice relative à ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle
- ↑ [2] La villa Jean-Marmaille
- ↑ Base Léonore
Annexes
Bibliographie
- Paul Baquiast, Une dynastie de la bourgeoisie républicaine, les Pelletan, Paris, L'Harmattan, 1996
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
- Ressource relative à la recherche :
- Persée
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire des Vendéens
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- Pays-Bas
- WorldCat
- Portail du droit français
- Portail de la politique française