Henri Jules Bataille

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bataille (homonymie).

Henri Jules Bataille
Portrait du général Henri Jules Bataille.
Fonction
Conseiller général de l'Isère
jusqu'en
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Le Bourg-d'OisansVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
8e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Armée de terre françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Guerre franco-allemande de 1870
Conquête de l'Algérie par la France
Campagne d'ItalieVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade
Distinctions
Grand-croix de la Légion d'honneur‎
Médaille commémorative de la campagne d'Italie
Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-LazareVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Henri Jules Bataille, né le au Bourg-d’Oisans (Isère) et mort le à Paris, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Il s'illustre particulièrement au cours de la conquête de l'Algérie puis de la guerre de 1870.

Biographie

Famille

Henri est le fils de Jean Pierre Bataille, capitaine, et de Sophie Antoinette Garnier. Jean Pierre Bataille s’engage en 1791 dans le premier bataillon de l’Isère incorporé ensuite dans l’armée des Alpes. Jeune caporal, lors de la bataille de Rivoli, il fait 116 prisonniers avec trois camarades et reçoit un sabre d'honneur pour son fait d'armes. De 1800 à 1815, il participe à toutes les campagnes de l’Égypte à Waterloo. Il meurt en 1823.

Lors d’une tournée en Dauphiné du ministre de la Guerre, le marquis de Clermont-Tonnerre, la mère d'Henri Jules Bataille lui demande que son fils soit adopté comme élève du roi au Collège royal militaire de la Flèche, ce qui est accepté.

Études

Entré à Saint-Cyr le , il en sort, en , sous-lieutenant au 22e Régiment d'Infanterie de Ligne.

Conquête de l'Algérie (1839-1851 et 1853-1857)

Le , il s'embarque avec son régiment pour l’Algérie où il reste, une première fois, jusqu’au . Lieutenant le , capitaine le , il passe, le , comme adjudant-major au 2e Régiment de la Légion étrangère. En 1849, il est au siège de Zaatcha puis, nommé au commandement du 3e bataillon de tirailleurs indigènes de Constantine en janvier 1850 en remplacement du colonel Bourbaki[1], participe à la campagne de Kabylie, et notamment le 24 juin chez les Beni Habibi. Il reçoit le 12 décembre la croix de chevalier de la Légion d’honneur.

Il fait un second séjour de quatre ans, de 1853 jusqu’en septembre 1857, pendant lequel il gagne la croix d’officier, qui lui est remise le . Colonel du 45e Régiment d'Infanterie de Ligne le , il reste en Algérie, en campagne et souvent en expédition.

Campagne d'Italie (1859)

Le , il est nommé général de brigade et envoyé, en , au 3e corps de l’armée d’Italie. Il participe à la bataille de Magenta et est promu commandeur de la Légion d'honneur en juin 1859.

Le , il est promu au grade de général de division.

Guerre de 1870

En 1870, il se trouve aux grandes batailles d’août et a deux chevaux tués sous lui à Gravelotte. Blessé d’une balle au ventre lors de la bataille de Rezonville, il est transporté à Metz où il est fait prisonnier. De retour en France, après sa captivité en Allemagne, il est nommé en commandant du 2e corps de l’armée de Versailles. Le 3 octobre 1871, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.

En 1873, il est nommé à la tête du 5e corps ayant son siège à Orléans.

Dernières années

Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur le 11 janvier 1876.

En 1879, la gauche de la Chambre avec Gambetta propose à Mac-Mahon un décret relevant de leur fonction les généraux Bourbaki, Bataille, du Barail et Ducros, ce que le maréchal refuse. Le décret est signé le par Jules Grévy.

Conseiller général du canton du Bourg-d'Oisans, pendant deux ans, il démissionne car il ne supporte pas la vie politique.

Admis à la retraite, sur sa demande, le 19 septembre 1881, il meurt à Paris le 10 janvier 1882.

Décorations

Sources

  1. « Le 16 janvier 1850, le commandant Bourbaki fut nommé au grade de lieutenant-colonel et remplacé, dans le commandement du bataillon, par le commandant Bataille, officier d'une rare énergie, qui venait de se signaler d'une façon toute particulière au siège de Zaatcha. Avec un tel chef, les Tirailleurs de Constantine allaient continuer à porter brillamment le titre de troupe infatigable, qu'ils venaient d'acquérir avec le commandant Bourbaki. », Lucien Darier-Chatelain, Historique du 3e régiment de tirailleurs algériens, G. Heim, 1875, En ligne..
  • Narcisse Faucon, Le livre d'Or de l'Algérie, Challamel et Cie Éditeurs Librairie Algérienne et Coloniale, 1889.
  • Gloires militaires de la France contemporaine Maison de la bonne presse, Paris, vers 1890.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • British Museum
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • GND
    • WorldCat
  • Base Léonore
  • icône décorative Portail de l’Armée française
  • icône décorative Portail de la Légion étrangère