Henri Ledroit

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Henri Ledroit
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Biographie
Naissance
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VillacourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Henri Ledroit, né le à Villacourt et décédé le à Nancy est un contreténor français.

Biographie

Henri Ledroit a fait ses études (piano, musique de chambre, harmonie, histoire de la musique, chant) aux conservatoires de Nancy et Paris.

Il rencontre en 1972 Alfred Deller lors d'un stage à Lacoste, où Deller réside une partie de l'année. Deller remarque ses dispositions vocales exceptionnelles, l'encourage et lui fait travailler sa voix de contreténor.

Henri Ledroit se perfectionne dans le chant baroque[1] auprès de Nikolaus Harnoncourt, Nigel Rogers, ainsi que de René Jacobs avec qui il donne aussi de nombreux concerts. Il prend part à de nombreuses représentations à travers l'Europe, notamment avec le Clemencic Consort (musique du Moyen Âge), Philippe Herreweghe (Passion selon saint Matthieu en 1980), Jean-Claude Malgoire, Ton Koopman et Michel Corboz (Médée de Charpentier 1984). Remplaçant Paul Esswood au pied levé dans David et Jonathas de Marc-Antoine Charpentier, où il n'avait été engagé que pour interpréter le rôle de la pythonisse en alternance avec René Jacobs), il soulève l'enthousiasme[a].

Il continuera à perfectionner son chant avec Mme Nicole Fallien.

Dès 1976, Henri Ledroit commence une carrière lyrique, et enregistre notamment :

En 1982, il chante Arsamene dans Serse de Haendel, avec Daniel Delarue dans le rôle-titre, sous la direction de Jean-Claude Malgoire, à l'atelier lyrique de Tourcoing, au festival de la côte d'opale, et dans les opéras de Dunkerque et de Metz.

En 1983, il chante Orlando de Haendel dans la mise en scène de Christian Gangneron (ARCAL), dont malheureusement il n'existe aucune trace sonore, puis en 1985, l'Ormindo de Francesco Cavalli.

Parallèlement, il donne des concerts en France et en Europe. Il participe aussi à des productions contemporaines, Georges Aperghis avec En un Tour de Main (pour alto solo) en 1986, Un déchainement si prolongé de la grâce de Jacques Lenot. Son dernier enregistrement sera, en 1987, l'anonyme Tristan et Iseult, avec la Boston Camerata dirigée par Joel Cohen.

Il décède le du sida, à l'âge de 42 ans[2].

En 2009, Ricercar publie une réédition de ses enregistrements sous forme d'hommage[3].

Discographie

Si Solstice[b] et Ricercar ont publié la majorité de ses enregistrements, bien d'autres labels ont enregistré Henri Ledroit, comme CBS, Still, RCA, Harmonia Mundi. Cette dispersion rend difficile la collation d'une discographie exhaustive.

Le label belge Ricercar a réalisé 7 enregistrements avec le musicologue Jérôme Lejeune, dont :

  • Motetti Ed Arie A Voce (compositeurs en lien avec la ville de Venise), (1983);
  • Henry Dumont, Motets à voix seule, (Gérard Lesne, écho), Ricercar Consort (1984) Diapason d’or.
  • les cantates de la famille Bach (1985);
  • les Deusche Barock Kantaten, volumes I & II (1985 & 1987 );
  • Marc-Antoine Charpentier, la cantate Orphée descendant aux enfers (H.471), Stances du Cid (H.457, 458, 459), Tristes déserts (H.469), Ah! qu'on est malheureux (H.443), Amour vous avez beau redoubler mes alarmes (H.445), Rendez-moi mes plaisirs (H.463), Auprès du feu (H.446), Le bavolet (H.499 a), Epitaphium Carpentarii (H.474) , Ricercar Consort (1987 rééd. 1998) ;
  • des enregistrements inédits (constitués, après son décès, de prises et d'enregistrements non retenus pour le choix d'albums. (périodes 1982, 1983, 1984, 1987).

Parmi ses autres enregistrements, on peut citer :

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • MusicBrainz
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    • Norvège
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  • Henri Ledroit chez Ricercar

Notes et références

Notes

  1. « Quel timbre fabuleux ! À faire pâlir les étoiles. Il nous aura ébloui. » (Télérama) ; « Henri Ledroit est le contreténor français que les amateurs de musique ancienne attendaient. Un timbre très clair, pur, souplement mené, un style parfait et un musicalité naturelle » (Scherzo)
  2. Depuis 1982, Henri Ledroit avait réservé au label Solstice[4] la quasi-totalité de ses enregistrements discographiques.

Références

  1. « Décès de Mme Michelle Ledroit », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « La mort d'Henri Ledroit Pur comme un miroir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Hubert Stoecklin, « Henri Ledroit, maître musicien », sur ResMusica, (consulté le ).
  4. « Henri Ledroit », sur solstice-music.com (consulté le ).
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