Jauréguiberry (cuirassé)

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Pour l'escorteur d'escadre en service entre 1955 et 1977, voir Jauréguiberry (D637).

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Pour les articles homonymes, voir Jauréguiberry.

Jauréguiberry
illustration de Jauréguiberry (cuirassé)

Type Cuirassé
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Forges et Chantiers de la Méditerranée de La Seyne-sur-Mer
Quille posée
Lancement
Armé
Statut désarmé en 1920, démoli en 1934
Équipage
Commandant Aubert (1902)
Nicol (1907-1908)
Caractéristiques techniques
Longueur 111,9 m
Maître-bau 23 m
Tirant d'eau 8,45 m
Déplacement 11.800 tjb
Puissance 15 800 ch
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 305 mm
2 canons de 274 mm
8 canons de 138 mm
4 canons de 65 mm
12 canons de 47 mm
8 canons de 37 mm
4 TLT de 450 mm
Pavillon France
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Le Jauréguiberry fut un cuirassé d'escadre à tourelles appartenant à la « flotte d'échantillons » annonçant les classes de pré-dreadnought futures. Il fut construit en 1893, désarmé en 1920 et démoli en 1934.

Le navire prit le nom de l'amiral Jean Bernard Jauréguiberry (1815-1887) qui fut ministre de la marine par deux fois en 1879-1880 et en 1882-1883.

Conception

Dessin en coupe du Jauréguiberry.

Le Jauréguiberry, comme les Charles Martel, Carnot, Masséna et Bouvet, est issu du programme naval de 1890 dit « flotte d'échantillons ». Les cinq cuirassés ont été construits sur des plans différents : le programme minimal spécifiait seulement la composition de l'artillerie principale et le déplacement maximal de 12 000 tjb.

Histoire

Le bâtiment fut mis sur cale aux chantiers de La Seyne-sur-Mer en 1890. Il fut lancé en 1893.

Sous le commandement du capitaine de vaisseau Auguste René Beaussant, il prit part à l'opération alliée de débarquement aux Dardanelles du au . Le cuirassé tirait sur les batteries côtières turques et se retrouva souvent « encadré par le feu de l'ennemi », ce qui valut à René Beaussant d'être proposé pour le grade de Commandeur de la Légion d'honneur[1].

Après l'échec de l'opération, il retrouve la partie orientale de la Méditerranée et participe à la défense du canal de Suez à Port-Saïd, allant jusqu'à débarquer son artillerie à terre. Mis en réserve après la fin du conflit, il est désarmé à Toulon le . Il devint ensuite navire école des mécaniciens de la Flotte à Toulon, avant d'y être démoli en 1934.

Les quatre tourelles principales du Jauréguiberry, de calibres 305 et 274 mm, ne comportaient qu'un seul canon.

Notes et références

  1. Dossier de l'amiral René Beaussant au SHD de Vincennes

Bibliographie

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,

Annexes

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  • Jauréguiberry (cuirassé), sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

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