Jean-Pierre Cot

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Jean-Pierre Cot
Illustration.
Jean-Pierre Cot en 1981.
Fonctions
Vice-président du Parlement européen

(2 ans et 3 jours)
Élection
Président José María Gil-Robles y Gil-Delgado
Législature 4e
Député européen

(14 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 17 juin 1984
Réélection 18 juin 1989
12 juin 1994
Législature 2e
3e
4e
Groupe politique PSE
Maire de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier

(24 ans)
Prédécesseur Pierre Cot
Successeur Maxime Cena
Président du groupe socialiste au Parlement européen

(4 ans, 11 mois et 23 jours)
Législature 3e
Prédécesseur Rudi Arndt
Successeur Pauline Green
Conseiller général de la Savoie

(12 ans)
Circonscription Canton de Chamoux-sur-Gelon
Prédécesseur Pierre Cot
Successeur Marcel Vouthier
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement

(1 an, 6 mois et 16 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I
Mauroy II
Prédécesseur Robert Galley
Successeur Christian Nucci
Député français

(8 ans, 3 mois et 21 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 3e de Savoie
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1981)
Prédécesseur Pierre Dumas
Successeur Paul Perrier
Biographie
Date de naissance (86 ans)
Lieu de naissance Chêne-Bougeries Drapeau de la Suisse Suisse
Nationalité Française
Parti politique PS
Père Pierre Cot
Conjoint Raymonde Dury
Profession Professeur des universités
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Jean-Pierre Cot, né le à Chêne-Bougeries (Suisse), est un homme politique français. Il est juge au Tribunal international du droit de la mer.

Biographie

Jeunesse et études

Il est le fils de Pierre Cot, également homme politique et ministre.

Titulaire d'une licence de droit et d'un doctorat de droit public, il rédige une thèse sous la direction du professeur Suzanne Bastid sur la Conciliation internationale. Il est admis à l'agrégation de droit public en 1966, major de sa promotion.

Parcours professionnel

Professeur de droit public et de droit international à l'Université d'Amiens, puis doyen, il devient professeur à la faculté de droit de Paris en 1969, puis à l'Université de Paris I jusqu'en 1995. Il rédige de nombreux ouvrages et articles de droit international. Il dirige notamment avec Alain Pellet un Commentaire de la Charte des Nations Unies article par article[1].

Jean-Pierre Cot s'implante politiquement en Savoie dans le département de son père. Élu député de Savoie en mars 1973 contre le ministre gaulliste Pierre Dumas, il est réélu en 1978 et en 1981. Il est maire de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier de 1971 à 1995 et conseiller général du canton de Chamoux-sur-Gelon de 1973 à 1985[2].

Député de 1973 à 1981, il siège à la commission des affaires étrangères, puis à la commission des finances. Porte-parole du groupe socialiste dans de nombreux débats, il participe notamment aux débats sur la loi Veil. En 1981, Cot entre au gouvernement de Pierre Mauroy comme ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement. Paul Perrier lui succède au Parlement. En désaccord avec la politique africaine de la France, il démissionne en 1982[3]. Opposé à la politique dite « du pré carré » des pays africains, il est partisan du co-développement. Il obtient un accroissement substantiel de l'aide de la France au Tiers Monde. Il préside en 1981 la première Conférence des Nations unies sur les Pays les Moins Avancés, alors que Stéphane Hessel dirige la délégation française à la Conférence. Christian Nucci le remplace au Gouvernement.

Jean-Pierre Cot siège ensuite au Conseil exécutif de l'UNESCO. Élu député européen en 1984, il est réélu en 1989 et en 1994. Il préside la commission des budgets du Parlement européen de 1984 à 1989, puis le groupe socialiste du Parlement européen de 1989 à 1994. Il est élu vice-président de l'institution de 1997 à 1999.

Jean-Pierre Cot était, depuis 2002, juge au Tribunal international du droit de la mer. Il a été réélu en 2011 pour un second mandat de neuf ans, jusqu'en 2020.

Il a siégé à la Cour internationale de justice, en qualité de juge ad hoc, dans plusieurs affaires, ainsi que dans des tribunaux arbitraux internationaux.

Jean-Pierre Cot est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur le [4].

Mandats parlementaires

Ministère

Notes et références

  1. Jean-Pierre Cot (dir.) et Alain Pellet (dir.), La charte des Nations unies : commentaire article par article, Paris / Bruxelles, Economica / Bruylant, , 1553 p. (ISBN 2-7178-0943-0 et 2-8027-0348-X, présentation en ligne).
  2. Claude Francillon, « Savoie : l'« effet Barnier » », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le )
    Extrait : « Le PS voit l'un de ses dirigeants, M. Jean-Pierre Cot, renoncer au canton de Chamoux-sur-Gelon où il fut élu pour la première fois en 1973 et réélu de justesse en 1979, malgré l'absence d'un candidat de droite. Cette fois-ci, l'opposition présente un candidat. »
  3. Christian Fauvet, « L'écart de Jean-Pierre Cot », L'Express,‎ (lire en ligne).
  4. Décret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination.

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 164.

Liens externes

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v · m
Gouvernement Pierre Mauroy I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Maurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot
Défense Charles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Georges Lemoine
Commerce et Artisanat André Delelis
Travail Jean Auroux
Équipement et Transports Louis Mermaz
Santé Edmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Culture Jack Lang
Communication Georges Fillioud
Logement Roger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État : Alain Bombard
Mer Louis Le Pensec
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Ordonnancement par ordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) : Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
puis min. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) : Edmond Hervé
Commerce et Artisanat André Delelis
Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Urbanisme et Logement Roger Quilliot
Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Consommation Catherine Lalumière
Formation professionnelle Marcel Rigout
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) : Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
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