Josefina de la Torre

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Pour les articles homonymes, voir Torre et La Torre.

Josefina de la Torre
Josefina de la Torre en 1930.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Josefina de la Torre y MillaresVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Laura de Cominges, Laura de Comminges, Laura Cominges, Josefina de la TorreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteuse, actrice, romancière, poétesse, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Membre de
Génération de 27
Las SinsombreroVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Cheveux blondsVoir et modifier les données sur Wikidata
Yeux
Tessiture
Genres artistiques
Poésie, romanVoir et modifier les données sur Wikidata

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Josefina de la Torre Millares, née le à Las Palmas de Grande Canarie et décédée à Madrid le , est une poétesse, romancière, chanteuse lyrique et actrice espagnole liée à la Génération du 27 et au courant avant-gardiste de la première moitié du 20e siècle.

Elle est l'une des grandes personnalités du mouvement féministe espagnol des Las Sinsombrero (les Sans-Chapeau).

Milieu familial

Josefina est la fille de Bernardo de la Torre, homme d'affaires très engagé dans le développement de la ville de Las Palmas de Grande Canarie et de Francisca Millares Cubas, fille de l'historien, romancier et musicien Agustín Millares Torres. Elle a six frères et grandit dans une famille très impliquée dans les arts[1].

Son oncle est le baryton canarien Néstor de la Torre Comminges.

Carrière

Josefina de la Torre, la « Sans-chapeau ».

Josefina commence à écrire des poèmes à l'âge de huit ans. En 1915, elle compose déjà quelques vers en hommage au poète moderniste canarien Alonso Quesada, ainsi qu'à Benito Pérez Galdós. Elle publie dans des revues dès l'âge de treize ans[2].

L'influence de son frère Claudio de la Torre, dramaturge et Prix National de Littérature en 1924, a été très importante pour son initiation à la littérature et au théâtre.

En 1927, elle crée dans la maison familiale de Las Canteras le Teatro Mínimo dirigé par Claudio.

Elle se rapproche de l'écrivain Pedro Salinas qui écrit la préface de son premier recueil de poèmes, Versos y estampas[3], qui évoque son enfance à Grande Canarie, influencée par le style de Juan Ramón Jiménez.

Elle se lie à la Génération de 27, dont font partie Federico García Lorca, Rafael Alberti, Ernestina de Champourcín et les intellectuels de la Résidence d'Étudiants de Madrid.

La poésie de Josefina de la Torre est imprégnée de leurs principes poétiques : simplicité dans la forme, lyrisme intérieur et proximité du langage populaire.

Pendant ses longs séjours à Madrid, elle perfectionne ses études de chant à l'école de Dahmen Chao, où elle termine sa formation de soprano.

En 1930, elle publie Poemas en la isla. En 1934, elle est l'unique poétesse, avec Ernestina de Champourcin, dont les œuvres sont intégrées à l'Anthologie de la poésie espagnole contemporaine de Gerardo Diego[4].

En 1933, elle publie Marzo incompleto, d'abord dans le revue Azor, puis dans d'autres revues (notamment Fantasía en 1947)[5].

En 1934, elle rejoint le monde du cinéma, d'abord comme actrice de doublage de Marlene Dietrich pour la Paramount dans les Studios de Joinville, près de Paris[6]. Elle rencontre alors Luis Buñuel.

En 1935, elle emménage à Madrid et souhaite développer pleinement sa carrière lyrique et donne un premier concert en février accompagnée au piano par Cipriano Rivas Cherif au Teatro María Guerrero.

Elle joue également dans d'autres lieux madrilènes réputés, comme le Lyceum Club ou le Teatro Monumental.

En 1936, elle offre un récital important à la Résidence d’Étudiants, durant lequel elle interprète notamment Fauré, Debussy, Esplá et Saint-Saëns.

Elle intègre également la compagnie de zarzuela du maître Pablo Sorozábal et compose ses propres partitions.

Durant la guerre d'Espagne, elle revient vivre dans la Grande Canarie[7]. Elle publie ses premiers romans sous le pseudonyme de Laura de Cominges (deuxième nom de son père).

Entre 1940 et 1945, elle travaille à Madrid dans le monde du cinéma ainsi qu'à la Radio Nacional de España.

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Josefina de la Torre » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) Cristobal Luis Nuez García, « Josefina de la Torre », sur Constelación de escritoras canarias,
  2. (es) Marest, « Josefina de la Torre (1907 – 2002) », sur Mujeres literatas, (consulté le ).
  3. (es) « Josefina de la Torre - Biografía, mejores películas, series, imágenes y noticias », sur La Vanguardia, (consulté le )
  4. (es) Mercedes Gómez Blesa 9/2016, « JOSEFINA DE LA TORRE: LA MUJER-ISLA - 7 Islands Magazine », sur Revista 7iM,
  5. Joy Courret, « Josefina de la Torre (1907-2002) », Voix contemporaines, no 03,‎ (ISSN 2801-2321, DOI 10.35562/voix-contemporaines.337, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. (es) « Josefina de la Torre », sur cinemapgrancanaria.com (consulté le )
  7. (es) « Josefina de la Torre - Quién es | Academia Canaria de la Lengua », sur www.academiacanarialengua.org (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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