Léon Gingembre

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Léon Gingembre
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Fonction
Membre du Conseil économique, social et environnemental
Biographie
Naissance

1er arrondissement de Paris
Décès
(à 89 ans)
14e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Léon Jean Marie Gingembre
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
IndustrielVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Léon Gingembre (né le dans le 1er arrondissement de Paris et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1],[2],[3],[4]) est un industriel français, fondateur de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME).

Biographie

Jeunesse et formation

Il est le fils d'un petit industriel, Lucien Gingembre, qui dirige une petite entreprise de fabrication d'aiguilles et d'agrafes à L'Aigle, en Normandie[2], les établissements Charpentier. La famille viendrait des Vosges et selon la légende familiale leur nom viendrait d'un ancêtre, capitaine hollandais, qui ramenait cette épice des Indes[2].

Léon Gingembre suit des études au lycée Montaigne, à Paris puis à la faculté de droit où il décroche une licence[2]. Il est également diplômé de l'École libre des sciences politiques[2]. Officier de réserve, il fait son service dans les chasseurs alpins à Menton et est envoyé au Maroc en 1925[2].

Avant-guerre et Occupation : début du syndicalisme patronal

Revenu à la vie civile, il va exercer différents métiers avant de passer un doctorat de droit[2]. Il devient alors avocat. En 1929, il entre à la Chambre de commerce de Paris où il va être chargé des relations avec la Confédération générale de la production française[2], l'organisation patronale qui représentait l'industrie.

En 1932, il reprend l'affaire familiale, qui est membre du syndicat des articles métalliques. Il commence à s'engager dans le militantisme syndical avec la négociation ouverte avec le gouvernement et les syndicats ouvriers lors du Front populaire en 1936. Des tensions naissent alors dans l'organisation patronale, entre les petites et les grosses entreprises. Les premières estiment que l'on ne les prend pas assez en compte. Claude Gignoux, qui a pris la tête de la Confédération générale du patronat français, qui a succédé en 1936 à la CGPF, crée alors la Commission Petite et Moyenne industrie et commerce où Léon Gingembre siègera[2]. Mais cette commission a du mal à exister au sein de la CGPF. L'organisation patronale est dissoute en août 1940.

Léon Gingembre est mobilisé puis fait prisonnier de guerre. Il est libéré en octobre 1942, par astuce, le nom de son frère Paul, alors en Algérie, est écrit à la place du sien. Il est appelé auprès de Jean Bichelonne, ministre de la Production industrielle dans le gouvernement de Vichy.

Après guerre : création de la CGPME

À la fin de la guerre, en 1944, il crée la CGPME en 1944[3] pour représenter les petites et moyennes entreprises qu'il estimait n'être ni représentées, ni reconnues en France[2]. Il la présidera de 1945 à 1978[3]. En 1960, il installe le siège de sa société à Paris en 1960, dans son quartier de naissance.

Membre du Conseil économique et social, il en sera vice-président de 1969 à 1974[3]. Il sera également membre du Comité économique et social européen[3].

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c d e f g h i et j "Léon Gingembre, défenseur des PME", par Sylvie Guillaume, revue Vingtième Siècle, 1987, numéro 15, pages 69 à 80
  3. a b c d et e Léon Gingembre sur Larousse.fr
  4. Le petit et le moyen patronat dans la nation française, de Pinay à Raffarin, 1944-2004

Liens externes

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