Laßt uns sorgen, laßt uns wachen

Cantate BWV 213
Laßt uns sorgen, laßt uns wachen Hercules auf dem Scheidewege
Titre français Prenons soin, veillons sur notre fils des dieux

Hercule à la croisée des chemins

Date de composition 1733
Auteur(s) du texte
Christian Friedrich Henrici (Picander)
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note à note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Soli : S A T B
chœur SATB
Cor d'harmonie I/II, hautbois, hautbois d'amour, violon I/II, basson, alto, basse continue
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
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Informations en français (fr)

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Laßt uns sorgen, laßt uns wachen. Hercules auf dem Scheidewege (Prenons soin, veillons sur notre fils des dieux. Hercule à la croisée des chemins), BWV 213, est une cantate profane de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1733 comme dramma per musica (Le choix d'Hercule) pour le 11e anniversaire du prince Friedrich Christian Leopold Johan George Frans Xaverius von Sachsen, le futur Frédéric IV de Saxe, fils de Frédéric-Auguste II de Saxe, électeur de Saxe. La cantate fut donnée à Leipzig le samedi dans les jardins dont disposait le cafetier Gottfried Zimmermann, hors les murs, de l'autre côté de la porte de Grimma. La presse annonce que la représentation se déroulera « de quatre à six de l'après-midi ». Comme la pièce dure environ trois quarts d'heure, il faut croire que des discours voire d'autres pièces musicales ont agrémenté l'après-midi. Le texte est de Christian Friedrich Henrici (Picander).

Bach a copieusement puisé dans cette cantate des éléments pour son Oratorio de Noël.

Structure et instrumentation

La cantate est écrite pour deux cors, hautbois d'amour, hautbois, deux violons, basson, alto et basse continue, ainsi que quatre solistes : Wollust = désir (soprano), Hercule (alto), Tugend = vertu (ténor), Mercure (basse) et chœur à quatre voix.

Il y a treize mouvements :

  1. chœur : Laßt uns sorgen, lasst uns wachen
  2. récitatif (alto) : Und wo? Wo ist die rechte Bahn
  3. aria (soprano) : Schlafe, mein Liebster, und pflege der Ruh
  4. récitatif (soprano, ténor): Auf! folge meiner Bahn
  5. aria (alto) : Treues Echo dieser Orten
  6. récitatif (ténor) : Mein hoffnungsvoller Held
  7. aria (ténor) : Auf meinen Flügeln sollst du schweben
  8. récitatif (ténor) : Die weiche Wollust locket zwar
  9. aria (alto) : Ich will dich nicht hören
  10. récitatif (alto, ténor) : Geliebte Tugend, du allein
  11. aria (alto, ténor) : Ich bin deine, du bist meine
  12. récitatif (basse) : Schaut, Götter, dieses ist ein Bild
  13. chœur : Lust der Volker, Lust der Deinen

Notes et références

  • Gilles Cantagrel, Les cantates de J.-S. Bach, Paris, Fayard, , 1665 p.  (ISBN 978-2-213-64434-9)
  • (nn) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en nynorsk intitulé « Laßt uns sorgen, laßt uns wachen » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

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*paternité contestée **faussement attribué
Manuscrit de l'aria de soprano de la cantate BWV 105.
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