Maison de Durfort

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Maison de Durfort
Image illustrative de l’article Maison de Durfort
Armes

Blasonnement D'argent à la bande d'azur
Période XIIIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de la Guyenne Guyenne
Demeures Château de Juigné
Manoir de Vrigné
Château du Bois-Rouaud
Charges Pair de France
Députés
Conseiller général
Maires
Fonctions militaires Commandant du 24e régiment d'infanterie
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
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La maison de Durfort est une famille de la haute noblesse de Guyenne, tirant son nom de Durfort-Lacapelette près de Lauzerte (Tarn-et-Garonne).

Histoire

Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter la filiation suivie et certaine de cette famille en 1262[1].

Les principales branches sont celles de Duras et de Lorges (ou Lorge).

Branche de Clermont-Dessus

Cette branche, dont sont issues toutes les autres, commence avec :

  • Raymond de Durfort, seigneur de Clermont-Dessus (-Soubeyran) (Lot-et-Garonne), fils de Bernard de Durfort, seigneur de Belvèze, marié vers 1030 avec la fille de Guilhem Arnal de Gabarret. Les Durfort de Bajamont et les Durfort de Boissières ci-après en sont issus.

Branche de Malause

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Branche de Boissières

La branche de Boissières, qui continue celle des seigneurs de Clermont-Soubeyran, commence avec :

  • Raymond-Bernard II de Durfort, seigneur de Boissières, fils de Raymond-Bernard de Durfort, seigneur de Clermont-Dessus, et de Delphine de Bérail, dame de Boissières (Lot). Il épouse en 1356 Sibylle d'Astarac.

Branche de Duras

Article connexe : Famille de Duras.

La branche de Duras commence avec :

  • Gaillard le proscrit de Durfort (1419-1481), qui rend hommage pour Duras en 1452 au roi Charles VII, puis prend le parti d'Henri VI d'Angleterre qui le fait gouverneur de Calais. Il s'établit en Angleterre où il épouse Anne de La Pole, fille de Guillaume, duc de Suffolk. Père de Jean de Durfort, maire de Bordeaux en 1480-1485 et 1495-1515
  • Guy Aldonce Ier de Durfort (1605-1665), comte de Lorge, marquis de Duras, fils de Jacques de Durfort (1547-1626), marquis de Duras, et de Marguerite de Montgomery, dame de Lorge
  • Jacques-Henri de Durfort, 1er duc de Duras, (1625-1704), maréchal de France
  • Jacques-Henri II de Durfort, 2e duc de Duras, (1670-1697), mestre de camp de cavalerie, duc de Duras par démission de son père en 1689, fils de Jacques-Henri
  • Jean-Baptiste de Durfort, 3e duc de Duras, (1684-1770), maréchal de France, fils de Jacques Henri
  • Emmanuel-Félicité de Durfort, 4e duc de Duras, (1715-1789), maréchal de France et académicien, fils de Jean-Baptiste.
  • Emmanuel-Céleste Augustin de Durfort, 5e duc de Duras, (1741-1800), maréchal de camp, fils d'Emmanuel Félicité
  • Amédée-Bretagne-Malo de Durfort, 6e duc de Duras, (1771-1838), pair de France, fils d'Emmanuel Céleste
  • Claire de Kersaint, duchesse de Duras (1777-1828), écrivain et amie intime de Chateaubriand, belle-petite-fille d'Emmanuel-Félicité, épouse d'Amédée Bretagne Malo

1re Branche de Lorges

La branche de Lorges commence avec :

Le titre de duc de Lorges s'éteint avec ce dernier en 1773. Il fut recréé en 1774 pour la branche de Durfort de Civrac. Il est encore porté aujourd'hui.

Cette branche s'est alliée aux :

Maisons de Frémont d'Auneuil, de Saint-Simon, de Caumont-Lauzun, Chamillart de La Suze, de Mesmes, Butault de Marsan, de Choiseul, de Poitiers de Rye, de La Trémoilleetc.[2]

Branche de Civrac

La famille de Civrac commence avec Jean de Durfort (1488-1535), baron de Civrac, fils de Jean de Durfort, seigneur de Duras et maire de Bordeaux, et de Jeanne Angevin de Civrac. Il épouse en 1524 Louise de Castelbajac.

On trouve depuis :

2e Branche de Lorges

Cette branche s'est alliée aux :

Maisons de Castelbajac, de Castelnau-en-Chalosse, d'Aydie, Lannes de Montebello, de La Rochefoucauld-Montendre, de Pons-Bourg-Charente, de l'Isle, de Courtenay, de Calvimont, Jaubert de Barrault, Acarie du Bourdet, Fouquet de Belle-Isle, de Génissac, de Mélac, de Carles, de Grammont en Franche-Comté, de La Faurie, de Lescure, de Jaucourt, du Plessis-Châtillon, d'Aigneaux, de Vogüé (1919), de Boissieu (1923 & 1956), Burrus (1932), etc.[2]

Autres branches

Armoiries

Image Blasonnement
Armes antiques de la famille

D'argent à la bande d'azur[3].

Blason Maison de Durfort Armes antiques de la famille en Quercy

D'azur à la bande d'or[4].

Gailhard II de Durfort
  • Le sceau de « magnifique et puissant homme Gaillard de Durfort », seigneur de Duras et de Blanquefort, apposé à un acte du , représente un écu :

Parti, au I une bande, au II un lion[5].

Jean de Durfort (vers 1450 - 1520)
  • Un autre sceau de Jean de Durfort, seigneur de Duras, maire de Bordeaux, et gouverneur de Crémone, en Lombardie, appendu a une quittance de 2 000 livres pour une année de sa pension, qu'il donna le à Jean Brachet, receveur général des finances, représente l'écu :

Coupé, en chef un lion, et en pointe une bande[5]. C'est donc postérieurement à l'année 1514 que la branche de Duras porte les mêmes armoiries en écartelures[5].

Famille de Duras

Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[6],[3],[4],[7].

  • Supports : deux anges[3].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[6].

Branche de Lorges

Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (Durfort); aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne), au lambel de gueules en chef, brochant sur les deux premiers quartiers[3],[4],[8].

Branche de Civrac

Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[6],[3],[7].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[6].

Branche de Léobard

Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent couronné de … ; à l'orle de treize besants d'argent[4].

Postérité

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 230 à 242 Durfort (de)
  2. a et b Courcelles 1827, p. 303
  3. a b c d et e Rietstap 1884
  4. a b c et d Esquieu 1907, p. 96-99
  5. a b et c Courcelles 1827, p. 295
  6. a b c et d Courcelles 1827, p. 297
  7. a et b Velde 2005, p. Lay peers
  8. Popoff 1996, p. 89

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 230 à 242 : Durfort
  • « Durfort », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 292-308
  • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  • Louis Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, Cahors, J. Girma, , 322 p. (lire en ligne)
Pour approfondir
  • Jean Favre, Précis historique sur la famille de Durfort-Duras : dédié à Madame la comtesse de La Rochejaquelein, née de Durfort Duras, , 224 p. (lire en ligne)
  • H. de Fourmont, L'Ouest aux croisades, V. Forest & E. Grimaud, Aug. Aubry, , 447 p. (lire en ligne), p. 110-117
  • Ferdinand de Laroussilhe (d'après des documents inédits), La Marquise de Durfort-Boissières, roman quercynois, Cahors, J. Girma, , 307 p.
  • Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)

Liens externes

  • « de Durfort », sur roglo.eu (consulté le ) ;
  • (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur heraldica.org, (consulté le )
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