Marie-Thérèse Join-Lambert

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Marie-Thérèse Join-Lambert
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Fonction
Présidente
Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
13e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie-Thérèse KourilskyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Haute fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Raoul KourilskyVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Philippe KourilskyVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

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Marie-Thérèse Join-Lambert, née Kourilsky[1] le à Paris et morte le dans la même ville, est la première présidente de l’Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale de 1999 à 2005[2],[3].

Elle est la fille du professeur Raoul Kourilsky.

Biographie

Jeunesse et études

Marie-Thérèse Join-Lambert est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris.

Parcours professionnel

Elle est directrice des études et du conseil professionnel à l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) de 1974 à 1977, puis rapporteur adjoint du Centre d'études des revenus et des coûts (CERC) jusqu'en 1981.

En , elle est nommée comme chargée de mission auprès du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy.

Chef du service des affaires sociales de 1981 à 1982, elle est vice-présidente du groupe de stratégie industrielle « organisation du travail industriel » au commissariat général du Plan 1982 à 1985 et est nommée inspectrice générale des affaires sociales en 1985.

En 1988, elle devient la conseillère sociale au cabinet du nouveau premier ministre Michel Rocard[4]. Elle est chargée de la préparation et de la mise en œuvre de la loi créant le revenu minimum d'insertion (RMI) de 1988 à 1990.

Elle est membre du collège du Haut Conseil à l'intégration de 1990 à 1997[5].

À la suite du mouvement des chômeurs qui s'est déroulé en , elle est chargée par le premier ministre Lionel Jospin d'une mission destinée à mettre à plat l'ensemble du système d'aide aux chômeurs [6],[7]. Elle lui remet son rapport sur l'indemnisation du chômage et sur les minima sociaux le [8],[9] ,[10],[11].

Elle est la première présidente de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) de 1999 à 2005[12].

Au sein de l'Institut d'études politiques de Paris, elle a donné le cours de questions sociales contemporaines à la suite de Pierre Laroque, aux côtés de Jacques Fournier et Jean-Emmanuel Ray[13].

Elle préside la Commission lutte contre l’exclusion de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et du groupe « Mal-Logement » du Conseil national de l'information statistique (CNIS).

Elle est l'autrice de nombreux rapports et d'un manuel[14],[15] dont en particulier en 1997 « Politiques sociales » aux éditions Dalloz et Presses de Sciences Po, ( (ISBN 9-7822-47016-860)), institut[16] dans lequel elle a enseigné et supervisé l'enseignement en questions sociales.

Lors de la promotion du , Marie-Thérèse Join-Lambert est promue à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur par le président François Hollande[17].

Elle s’éteint le 22 mars 2023 à l’âge de 86 ans[18].

Notes et références

  1. « Marie-Thérèse Join-Lambert », sur lesbiographies.com (consulté le )
  2. « Pauvreté et exclusion », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « Marie-Thérèse Join-Lambert : un expert des relations sociales » (article du 12 janvier 1998, Les Échos)
  4. « Le cabinet du premier ministre », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. « Liste intégrale des personnes ayant été membres du collège du Haut Conseil à l'intégration » [PDF], sur archives.hci.gouv.fr (consulté le ).
  6. Le Monde,« Une nouvelle mission pour Mme Join-Lambert »
  7. Paris Match, Numéros 2540 à 2541, 1998
  8. Alain Beuve-Méry et Jérôme Fenoglio, « Mme Join-Lambert s'apprête à remettre son rapport sur les minima sociaux », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Jérôme Fenoglio et Michel Noblecourt, « Mme Join-Lambert remet son rapport sur les minima sociaux au premier ministre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Jérôme Fenoglio, « Mme Join-Lambert préconise d'assouplir le passage de l'aide sociale à l'activité », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Isabelle Mandraud, « Coup de pouce attendu sur certaines aides sociales. RMistes, chômeurs : nouvelles pistes contre l'exclusion. Les propositions du rapport Join-Lambert remis hier devraient inspirer la future loi. », sur liberation, (consulté le )
  12. « Marie Thérèse Join-Lambert présidente de l'Observatoire de la pauvreté » (article du 14 mai 1998, Les Échos)
  13. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  14. Worldcat.org,World catalog
  15. Google Scholar
  16. [1], Persée.fr
  17. « Légion d'Honneur : l'institutrice tuée à Albi décorée pour le 14 juillet », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne)
  18. Michel Noblecourt, « La mort de Marie-Thérèse Join-Lambert, ancienne conseillère sociale de Michel Rocard », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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