Opération Phénix

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Opération Phénix

Informations générales
Date
Lieu Santa Rosa de Yanamaru (en) (Équateur)
0° 22′ 37″ N, 77° 07′ 48″ O
Issue Succès de l'opération
Belligérants
Colombie Colombie FARC FARC
Pertes
1 mort 22 morts, dont Raúl Reyes

Conflit armé colombien

Batailles

Années 1970
Anorí

Années 1980
Palais de justice

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Données clés
Coordonnées 0° 22′ 37″ nord, 77° 07′ 48″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Équateur
(Voir situation sur carte : Équateur)
Opération Phénix
Opération Phénix

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L'opération Phénix (en espagnol : Operación Fénix) fut une attaque de la force aérienne colombienne (Fuerza Aérea Colombiana) en Équateur, dans la ville de Santa Rosa de Yanamaru, le . Elle entraîna la mort de 22 guérilleros des FARC.

Contexte

Article détaillé : Conflit armé colombien.

Déroulement

Localisation de Santa Rosa de Yanamaru (en) en Équateur.
Localisation de la ville
Santa Rosa de Yanamaru
Voir l’image vierge
Localisation de Santa Rosa de Yanamaru (en) en Équateur.
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L'attaque débuta à 00h25 le 1er mars, avec des éléments de la Police nationale colombienne, de l'armée, de la force aérienne et de la marine. La localisation du campement des FARC est rendue possible grâce à un informateur.

Conséquences

Elle mena à la mort du leader des FARC, Raúl Reyes. Repéré rapidement à la suite de la localisation géographique d'une communication par téléphone satellitaire, il est tué avec seize autres guérilleros[1], dont Guillermo Enrique Torres alias « Julián Conrado », un autre membre de l'appareil politique des FARC, un militaire colombien et un ressortissant équatorien sont également tués au combat[2],[3]. Les corps de Conrado et de Reyes sont emportés et ramenés en territoire colombien[4] et sont exposés à la presse.

Cette opération crée une vive crise diplomatique dans la région (avec l'Équateur et le Venezuela).

Après le raid, les analyses d'ordinateurs pris aux FARC montrent la persistance d'une collaboration entre officiels vénézuéliens (armée et renseignement) et rebelles colombiens : les premiers facilitent la conclusion de contrats d'armement et facilitent les déplacements des seconds sur le territoire vénézuélien, ce en dépit des dénis répétés de Hugo Chavez depuis l'opération contre Raul Reyes[5]. En 2011, le rapport de l'IISS détaille les relations entre les FARC et le Venezuela, d'après notamment les données prises lors du raid fait contre Raul Reyes[6].

Articles connexes

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Operación Fénix » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) Communiqué de l'armée Colombienne
  2. « Un soldat héroïque a perdu la vie pour la paix de la Colombie », Armée nationale Colombienne
  3. « Controverse sur la mort d'un Equatorien dans un camp des FARC », Le Monde,
  4. (es) « Julián Conrado, el otro del Estado Mayor de las Farc que cayó junto con alias 'Raúl Reyes », El Tiempo,
  5. New York Times, Venezuelian aid still flows to Colombian rebels, seized records indicate, 4 août 2009, p. 5
  6. « Colombian Farc rebels' links to Venezuela detailed », bbc,
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