Pierre Magne
Pour les articles homonymes, voir Pierre Magne (homonymie) et Magne.
Député français | |
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Sénateur de la Troisième République | |
Sénateur du Second Empire | |
Président Conseil général de la Dordogne (d) |
Naissance | |
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Décès | (à 72 ans) Saint-Michel-de-Montaigne |
Nationalité | française |
Activités | Homme politique, avocat |
Distinction |
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Pierre Magne est un homme politique français né à Périgueux (Dordogne) le et mort au château de Montaigne (Dordogne) le .
Biographie
Fils de Louis Magne (1765-1836), teinturier, et de Jeanne Buis (1780-1854), Pierre Magne, après des études au collège de Périgueux, débuta modestement comme expéditionnaire à la préfecture de cette ville, où il entra grâce à la protection du général Bugeaud. Il étudia le droit à Toulouse, se fit recevoir avocat et s'inscrivit au barreau de Périgueux (1830) avant de devenir conseiller de préfecture de la Dordogne (1835), au moment où Auguste Romieu, célèbre pour ses facéties, était préfet de la Dordogne. En 1833, il avait épousé Célestine Maigne, avec qui il eut trois enfants :
- Alfred (1834-1878), qui fut trésorier-payeur général du Loiret et directeur du personnel au ministère des finances ;
- Émile (1836-1867), qui fut conseiller référendaire à la Cour des comptes ;
- Marie (1851-1916).
Le , Pierre Magne fut élu député par le 1er collège de la Dordogne (201 voix sur 358 votants et 395 inscrits contre 111 à M. Dussolier) en remplacement de M. de Marcillac, nommé préfet, et prit place dans les rangs de la majorité conservatrice. Il présenta plusieurs rapports sur les crédits extraordinaires de l'Algérie, dans lesquels il se montra tout dévoué à son protecteur, le maréchal Bugeaud, gouverneur général de l'Algérie de 1840 à 1847. Il fut ensuite nommé rapporteur du budget des recettes. Considéré comme l'un des plus brillants éléments du parti conservateur, on lui voyait un grand avenir.
Réélu député le (219 voix sur 391 votants et 460 inscrits contre 166 à Auguste Mie), il fut nommé directeur du contentieux au ministère des Finances (1846-1847), puis, le , sous-secrétaire d'État au ministère de la Guerre sous le général Trézel (ministère Guizot), en remplacement de François Martineau des Chenez. Dans cette fonction, il fut plus particulièrement chargé des affaires de l'Algérie. Cette nomination l'amena à se représenter devant ses électeurs qui lui renouvelèrent leur confiance le (286 voix sur 399 votants contre 73 à M. Dezeimeris et 38 à M. Moyrand).
Après la Révolution de 1848, Magne quitta la vie publique, mais il ne tarda pas à se rallier à la politique présidentielle de Louis-Napoléon Bonaparte et à revenir aux affaires. Nommé sous-secrétaire d'État au ministère des Finances (), il devint ministre des Travaux publics le . Le , il fut élu représentant du département de la Dordogne en remplacement de M. Ducluzeau, décédé (40 043 voix sur 43 962 votants et 105 215 inscrits). Il conserva son portefeuille ministériel sans interruption jusqu'au , ayant été confirmé dans ses fonctions lors du remaniement du 24 janvier. Il le reprit au lendemain du coup d'État, le . Il s'en démit au lendemain du décret du confisquant les biens de la maison d'Orléans, mais il le retrouva cinq mois plus tard () et resta en place jusqu'au .
Nommé sénateur le , il prit le portefeuille des Finances le et le garda jusqu'au . Il fut alors ministre sans portefeuille du au . En cette qualité, il assista aux délibérations du Sénat relatives à un sénatus-consulte ayant trait à la reproduction par les journaux des débats législatifs (). Il reçoit la grand-croix de la Légion d'honneur en 1855[1]. S'étant trouvé en opposition d'idées avec Achille Fould, Magne donna sa démission et fut nommé par l'Empereur membre du conseil privé ().
Un décret du le rappela au ministère des Finances. Il présenta, le , un rapport favorable à l'émission d'un emprunt de 440 millions, que le montant des rentes de la dotation de l'armée devait porter à plus de 700 millions. Cet emprunt fut couvert plus de 34 fois, et le gouvernement impérial s'en applaudit comme d'un éclatant triomphe politique, tandis que la Bourse de Paris y trouvait une source d'embarras graves et prolongés ().
Dans ses appréciations confidentielles sur les candidats possibles au poste de ministre de l'Intérieur à la fin de 1868, Eugène Rouher reprochait à Magne un peu de faiblesse de caractère et de népotisme, mais, ajoutait-il, « sa faiblesse ne serait à craindre qu'en face d'une émeute, et alors la question serait militaire. Quant au népotisme, je crois la matière épuisée, et, par conséquent, les occasions rares pour l'avenir. »[2]
Pierre Magne fit encore partie de la combinaison ministérielle qui suivit le message du et fut de ceux qui tentèrent, d'accord avec les chefs du Tiers Parti, de réaliser les promesses libérales de l'Empire parlementaire. Après l'échec de cette tentative, il se retira avec ses collègues le devant le cabinet d'Émile Ollivier qui, d'ailleurs, aurait souhaité qu'il prenne le portefeuille des Finances, mais au dernier moment, il lui fut préféré un des ténors du Tiers Parti, Louis Buffet (). Magne revint au gouvernement, mais pour peu de temps, le , toujours comme ministre des Finances. Il contresigna la loi relative au cours légal des billets de banque et présida à la souscription de l'emprunt de 750 millions.
Tombé avec le Second Empire le , il fut élu député à l'Assemblée nationale par le département de la Dordogne le , en remplacement d'Adolphe Thiers qui avait opté pour le département de la Seine (44 526 voix sur 85 256 votants et 143 837 inscrits contre 34 307 à M. Montagut, républicain radical). Il siégea au centre droit, vota avec les conservateurs monarchistes, notamment pour la chute de Thiers le 24 mai et fit partie de plusieurs commissions financières.
Il redevint ministre des Finances dans le premier et le deuxième cabinet Broglie, du au . Il fut maintenu dans ces fonctions dans le cabinet Courtot de Cissey le . Comme ministre, il prit part à plusieurs débats parlementaires concernant ses attributions et eut à effectuer le paiement du dernier milliard de la contribution de guerre. Préférant l'impôt à l'emprunt et cherchant par tous les moyens à réduire l'encours de la dette publique, il se montra partisan de l'impôt du sel ainsi que de diverses augmentations d'impôts indirects et fit voter, en 1873 et 1874, l'augmentation des contributions directes et des droits de timbre et d'enregistrement. L'Assemblée ayant émis un vote défavorable sur le projet de budget pour 1875, il donna sa démission le .
Il vota pour l'amendement Wallon et pour l'ensemble des lois constitutionnelles de 1875. Au cours des vacances parlementaires d'août 1875, il parla, dans un discours à Périgueux, du « respect dû par tous les bons citoyens aux lois constitutionnelles tant qu'elles ne seront pas révisées ». Élu, le , sénateur de la Dordogne (1er sur 3 par 470 voix sur 683 votants), il prit place sur les bancs du groupe de l'Appel au peuple et opina, quand il vint siéger, avec les conservateurs monarchistes, notamment pour la dissolution de la Chambre (juin 1877) et pour le gouvernement du 16 mai 1877. Mais éloigné le plus souvent des séances du Sénat par la maladie, il mourut en son château de Montaigne, où il s'était retiré, le . Il est enterré dans sa chapelle familiale du cimetière du Nord de Périgueux[3].
Il fut conseiller général du canton de Périgueux (Dordogne, 1852-1870) puis du canton de Villefranche-de-Lonchat (Dordogne, 1872-1879) et président du conseil général de la Dordogne (1852-1879).
Références
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- base Léonore
- Sénat
- Base Sycomore
- Ressource relative à la recherche :
- Persée
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Deutsche Biographie
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- Fiche sur le site du ministère français de l'économie, des finances et de l'industrie
Sources
- « Pierre Magne », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes
- ↑ « Cote LH/1686/17 », base Léonore, ministère français de la Culture
- ↑ cité par le Dictionnaire des parlementaires
- ↑ Cimetières de France et d'ailleurs
Bibliographie
- Pierre Benoist, Au pays de Montaigne. Le ministre Pierre Magne, 1806-1879, Périgueux, Éditions Pierre Fanlac, 1986, 74 p.
- Pierre Brana, Joëlle Dusseau, Pierre Magne. Dans les pas de Napoléon III et de Montaigne, Saint-Macaire, Memoring Éditions, coll. "Figures de Nouvelle-Aquitaine", 2023, 136 p.
- Joseph Durieux, Le ministre Pierre Magne (1806-1879), d'après ses lettres et ses souvenirs, Paris, H. Champion, 1929, 2 vol, 396 et 430 p.
v · m Gouvernement Ernest Courtot de Cissey (22 mai 1874 - 25 février 1875) | |||||
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Sous la présidence de Patrice de Mac Mahon | |||||
Guerre | Ernest Courtot de Cissey | Ernest Courtot de Cissey Vice-président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Louis Decazes | ||||
Justice | Adrien Tailhand | ||||
Intérieur | |||||
Finances |
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Marine et Colonies | Louis Raymond de Montaignac de Chauvance | ||||
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts | Arthur de Cumont | ||||
Travaux publics | Eugène Caillaux | ||||
Agriculture et Commerce | Louis Grivart | ||||
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(← DE BROGLIE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BUFFET →) |
v · m Gouvernements Albert de Broglie I et II (25 mai 1873 - 16 mai 1874) | |||||
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Sous la présidence de Patrice de Mac Mahon | |||||
Affaires étrangères | Albert de Broglie Vice-président du Conseil | ||||
Justice | |||||
Intérieur | |||||
Finances | Pierre Magne | ||||
Guerre | François Charles du Barail | ||||
Marine et Colonies | Charles de Dompierre d'Hornoy | ||||
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts | |||||
Travaux publics | |||||
Agriculture et Commerce | |||||
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(← DUFAURE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DE CISSEY →) |
v · m Gouvernement Charles Cousin-Montauban (10 août 1870 - 4 septembre 1870) | ||
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Sous l'empire de Napoléon III | ||
Conseil d'État | Julien-Henri Busson-Billault | Charles Cousin-Montauban Chef de cabinet |
Guerre | Charles Cousin-Montauban | |
Agriculture et Commerce | Clément Duvernois | |
Travaux publics | Jérôme David | |
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts | Jules Brame | |
Marine et Colonies | Charles Rigault de Genouilly | |
Affaires étrangères | Godefroi de La Tour d'Auvergne-Lauraguais | |
Justice et Cultes | Théodore Grandperret | |
Finances | Pierre Magne | |
Intérieur | Henri Chevreau | |
(← OLLIVIER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DÉFENSE NATIONALE →) |
v · m Cabinet Louis-Napoléon Bonaparte IV (17 juillet 1869 - 27 décembre 1869) | ||
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Sous l'empire de Napoléon III | ||
Conseil d'État | Prosper de Chasseloup-Laubat | |
Justice et Cultes | Jean-Baptiste Duvergier | |
Affaires étrangères | Henri La Tour d'Auvergne | |
Intérieur | Adolphe de Forcade Laroquette | |
Finances | Pierre Magne | |
Guerre | ||
Marine et Colonies | Charles Rigault de Genouilly | |
Instruction publique | Olivier Bourbeau | |
Travaux publics | Edmond Gressier | |
Agriculture et Commerce | Alfred Le Roux | |
Maison de l'Empereur | Jean-Baptiste Philibert Vaillant | |
(← BONAPARTE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (OLLIVIER →) |
v · m Gouvernement Louis-Napoléon Bonaparte III (2 décembre 1852 - 17 juillet 1869) | ||
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Sous l'empire de Napoléon III | ||
Conseil d'État | ||
Justice | ||
Affaires étrangères | ||
Intérieur | ||
Police générale | Charlemagne de Maupas | |
Finances |
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Guerre | ||
Marine, Colonies et Algérie | ||
Instruction publique et Cultes | ||
Travaux publics | ||
Agriculture et Commerce | ||
Beaux-Arts | ||
Maison de l'Empereur | ||
Ministres d'État | ||
Ministres sans portefeuille |
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(← BONAPARTE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BONAPARTE IV →) |
v · m Gouvernement Louis-Napoléon Bonaparte I et II (3 décembre 1851 - 2 décembre 1852) | ||
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Sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte | ||
Ministre d'État | ||
Justice | ||
Affaires étrangères | ||
Intérieur et Beaux-Arts | ||
Police générale | Charlemagne de Maupas (1852) | |
Finances | ||
Guerre | Armand Leroy de Saint-Arnaud | |
Marine et Colonies | Théodore Ducos | |
Instruction publique et Cultes | Hippolyte Fortoul | |
Travaux publics |
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Agriculture et Commerce | ||
(← DERNIER MINISTÈRE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BONAPARTE III →) |
v · m Gouvernement Léon Faucher (10 avril - 26 octobre 1851) | |||||
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Sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte | |||||
Intérieur | Léon Faucher | Léon Faucher Chef du gouvernement | |||
Justice | Eugène Rouher | ||||
Affaires étrangères | Pierre Jules Baroche | ||||
Guerre | Jacques Louis Randon | ||||
Marine et Colonies | Prosper de Chasseloup-Laubat | ||||
Travaux publics | Pierre Magne | ||||
Instruction publique et Cultes | Marie Jean Pierre Pie Frédéric Dombidau de Crouseilhes | ||||
Agriculture et Commerce | Louis Buffet | ||||
Finances | Achille Fould | ||||
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(← PETIT MINISTÈRE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DERNIER MINISTÈRE →) |
v · m Petit ministère (24 janvier - 10 avril 1851) | ||
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Sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte | ||
Justice | Ernest de Royer | |
Affaires étrangères | Anatole Brénier de Renaudière | |
Guerre | Jacques Louis Randon | |
Marine et Colonies | Auguste-Nicolas Vaillant | |
Intérieur | Claude-Marius Vaïsse | |
Travaux publics | Pierre Magne | |
Agriculture et Commerce | Eugène I Schneider | |
Instruction publique et Cultes | Charles Giraud | |
Finances | Charles Lebègue de Germiny | |
(← HAUTPOUL) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FAUCHER →) |
v · m Gouvernement Alphonse Henri d'Hautpoul (30 octobre 1849 - 24 janvier 1851) | |||||
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Sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte | |||||
Guerre | Alphonse Henri d'Hautpoul Président du Conseil | ||||
Justice | Eugène Rouher | ||||
Instruction publique et Cultes | Félix Esquirou de Parieu | ||||
Intérieur | |||||
Finances | Achille Fould | ||||
Affaires étrangères | |||||
Agriculture et Commerce |
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Marine et Colonies | Joseph Romain-Desfossés | ||||
Travaux publics | Jean-Martial Bineau | ||||
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(← BARROT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PETIT MINISTÈRE →) |
v · m Gouvernement Guizot (18 septembre 1847 - 24 février 1848) | |||||
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Sous le règne de Louis-Philippe Ier | |||||
Affaires étrangères | François Guizot | François Guizot Président du Conseil | |||
Intérieur | Tanneguy Duchâtel | ||||
Justice et Cultes | Michel Hébert | ||||
Guerre | Camille Alphonse Trézel | ||||
Finances | Pierre Sylvain Dumon | ||||
Marine et Colonies | Louis Napoléon Lannes | ||||
Instruction publique | Narcisse-Achille de Salvandy | ||||
Travaux publics | Hippolyte Paul Jayr | ||||
Agriculture et Commerce | Laurent Cunin-Gridaine | ||||
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(← SOULT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUVERNEMENT PROVISOIRE →) |
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