Point ne tueras

Point ne tueras

Données clés
Titre original High Treason
Réalisation Maurice Elvey
Scénario Noel Pemberton Billing
L'Estrange Fawcett
Acteurs principaux

Benita Hume
Basil Gill
Humberston Wright

Sociétés de production Gaumont British Picture Corporation
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Science-fiction
Durée 95 minutes
Sortie 1929

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

modifier Consultez la documentation du modèle

Point ne tueras (High Treason) est un film britannique de Maurice Elvey sorti en 1929.

Synopsis

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

1950. Le monde est divisé en deux fédérations. L’une, l'Atlantique, a pour capitale New York, l’autre, l'Européenne, Londres. La Deuxième Guerre mondiale est sur le point d’éclater, mais la Ligue pacifique parvient à l’éviter au dernier moment.

Fiche Technique

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
  • Titre : Point ne tueras
  • Titre original : High Treason
  • Réalisation : Maurice Elvey, assisté de David Lean (non crédité)
  • Scénario : L’Estrange Fawcett, d’après la pièce de Noel Pemberton Billing
  • Musique : Patrick K. Heale, Walter Collins et Louis Levy
  • Production : Gaumont
  • Distributeur : Drapeau de la France France : Victoria Films
  • Procédés : Noir et Blanc, 7 bobines
  • Pays d'origine : Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Genre : Science-fiction (on disait alors : Futuriste ou Anticipation)
  • Date sortie : Drapeau de la France France :

Distribution

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
  • Benita Hume : Evelyn Seymour
  • Humberston Wright : Dr. Seymour
  • Basil Gill : le président du Conseil de l’Europe
  • Jameson Thomas : Michael Deane
  • Raymond Massey : Membre du Conseil des États fédérés
  • Clifford Heatherley : le délégué

Autour du film

  • Originellement, Point ne tueras était un film parlant produit par la Gaumont Talking Picture, mais la plupart des salles françaises n'étant pas encore équipées pour les projections sonores, on tira des copies muettes avec cartons-titres en français.
  • Aux États-Unis, le film rencontra de nombreux problèmes avec la censure. Il fut même carrément interdit à New York et dans l'État de Pennsylvanie. Il fut cependant sélectionné par le Program Committee pour le Film Forum et programmé le . Avant la projection, les organisateurs précisèrent que le film avait été retenu pour sa vision sur un problème vital, l'imminence d'une Seconde Guerre mondiale, mais qu'ils n'étaient absolument pas d'accord avec les motifs invoqués ni sur la solution préconisée dans le film pour l'éviter.
  • Dans la version originale, l’action est censée se dérouler en 1950. Il semblerait que ce soit pour l’exploitation française qu'on ait reporté cette action dans le futur à 1995[réf. nécessaire].
  • Ce film de science-fiction pacifiste est tiré d'une pièce de théâtre portant le même titre et écrite par Noel Pemberton Billing, un personnage aux multiples facettes, parfois contradictoires : industriel très patriote (il fut un ardent défenseur du réarmement aérien britannique), il s'associera avec deux ingénieurs de talent (Hubert Scott Paine et Reginald Mitchell) pour fonder Supermarine, une entreprise à la pointe de la technologie produisant des vedettes rapides et des hydravions de course qui furent les ancêtres conceptuels directs du Spitfire, le fameux avion de chasse britannique de la bataille d'Angleterre. Député à la Chambre des communes sous la bannière du Parti conservateur jusqu'en 1921, sa crédibilité fut entamée par son autre croisade : des attaques d'une rare outrance contre l'homosexualité et les étrangers, en particulier les lesbiennes, contre lesquelles il écrivit le pamphlet intitulé La secte du clitoris et fut trainé en justice pour calomnies par l'actrice Maud Allan. Il fut un des principaux soutiens financiers à la production du film.
  • Dans les premières minutes du film, on découvre que l'information passe par des téléviseurs à écran plat, escamotables, et que les gens communiquent par visiophone. Dans la première scène montrant le conseil de la Fédération atlantique, il est à noter qu'il y a autant de femmes que d'hommes parmi les représentants.

Analyse et critiques

  • « Ce film d'anticipation à la H. G. Wells a eu un gros succès dans son pays d'origine : l'Angleterre. (...) On n'a pas néanmoins traité avec assez d'ampleur un pareil cas situé dans une pareille époque. (...) Mais le film ne manque ni d'originalité ni de nerf ni de charme. La technique, belle, riche, souple, les interprètes d'une rare intelligence, la nouveauté du sujet et des décors, tout contribue à faire de Point ne tueras un [film] désigné pour un succès très particulier. »[1]
  • « Ce film, qui est un violent réquisitoire contre la guerre, est remplie de bonnes intentions, mais l'émotion qu'il dégage est un peu superficielle. La réalisation est assez bonne - quelques mouvements de foule sont à citer - mais trop de décors sentent le carton pâte et la maquette. »[2]
  • « On ne manquera pas de faire un rapprochement entre Point ne tueras et Metropolis. Mais si le réalisateur du premier n'eut pas à sa disposition les moyens énormes du second, en revanche il possédait un scénario infiniment supérieur à celui de Metropolis. Quant à la réalisation proprement dite, elle profite très intelligemment de l'enseignement donné par Fritz Lang. On y retrouve certaine découvertes inévitablement accomplies par le progrès : locomotion aérienne, télévision, gratte-ciel aux étages innombrables, avec en plus le fameux tunnel sous la Manche. (...) Toutes les maquettes sont exécutées avec un soin particulier et les raccords habilement faits. Il est à remarquer également que certains décors sont mieux compris que ceux de Metropolis et font songer parfois à ceux de La Foule, le film amer de King Vidor. »[3]
  • « Cette œuvre (...) peut être comparée à Metropolis de Fritz Lang ; mais si elle présente plus d'une analogie au sujet de la réalisation avec le film allemand, le scénario qui lui sert de base ne peut, cependant, être mis en parallèle avec celui de Thea von Harbou. »[4]
  • « On voit les caractéristiques du genre : pas de prévision sur l'évolution psychologique ou sociale mais seulement sur l'organisation politique du monde, prévision d'ailleurs entachée d'un patriotisme exacerbé qui fait de Londres le centre de l'univers. Maurice Elvey, opposant Noirs [militaires] et Blancs [pacifistes] et travaillant ses mouvements de foule, essaya de retrouver le style de Metropolis et si son film est loin du chef-d'œuvre de Lang, il parvient souvent à être intéressant. »[5]

Notes et références

  1. La Cinématographie Française', no 583, 4 janvier 1930.
  2. Raymond Villette, Mon Ciné, no 421, 13 mars 1930
  3. Marcel Carné, Cinémagazine, no 51, 20 décembre 1929.
  4. Louis Saurer, Ciné-Miroir, no 251, 24 janvier 1930.
  5. René Prédal, Le Cinéma Fantastique, éditions Seghers, 1970.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • BFI National Archive
    • British Film Institute
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • LUMIERE
    • OFDb
    • The Movie Database
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • The Encyclopedia of Science Fiction
v · m
Films muets
  • Maria Marten, or the Mystery of the Red Barn (1913)
  • Her Luck in London (1914)
  • The Idol of Paris (1914)
  • The Cup Final Mystery (1914)
  • The Loss of the Birkenhead (1914)
  • The Suicide Club (1914)
  • Honeymoon for Three (1915)
  • Home (1915)
  • A Will of Her Own (1915)
  • There's Good in Everyone (1915)
  • Charity Ann (1915)
  • Florence Nightingale (1915)
  • Gilbert Dying to Die (1915)
  • Gilbert Gets Tiger-It is (1915)
  • Love in a Wood (1915)
  • Her Nameless Child (1915)
  • From Shopgirl to Duchess (1915)
  • Midshipman Easy (1915)
  • Fine Feathers (1915)
  • Money for Nothing (1916)
  • Trouble for Nothing (1916)
  • Driven (1916)
  • Esther (1916)
  • When Knights Were Bold (1916)
  • Vice Versa (1916)
  • Meg the Lady (1916)
  • The King's Daughter (1916)
  • The Princess of Happy Chance (1916)
  • Mother Love (1916)
  • The Woman Who Was Nothing (1917)
  • The Grit of a Jew (1917)
  • Smith (1917)
  • Justice (1917)
  • Le Joyeux Lord Quex (1917)
  • Flames (1917)
  • Mary Girl (1917)
  • Dombey and Son (1917)
  • The Life Story of David Lloyd George (1918)
  • Hindle Wakes (1918)
  • Nelson (1918)
  • The Greatest Wish in the World (1918)
  • Goodbye (1918)
  • Adam Bede (1918)
  • The Victory Leaders (1919)
  • Comradeship (1919)
  • God's Good Man (1919)
  • Mr. Wu (1919)
  • The Elusive Pimpernel (1919)
  • Quinneys (1919)
  • The Rocks of Valpre (1919)
  • Keeper of the Door (1919)
  • The Swindler (1919)
  • The Tavern Knight (1920)
  • A Question of Trust (1920)
  • At the Villa Rose (1920)
  • The Hundredth Chance (1920)
  • The Amateur Gentleman (1920)
  • Bleak House (1920)
  • A Gentleman of France (1921)
  • A Romance of Wastdale (1921)
  • Innocent (1921)
  • The Fruitful Vine (1921)
  • The Yellow Face (1921)
  • The Tiger of San Pedro (1921)
  • The Solitary Cyclist (1921)
  • The Resident Patient (1921)
  • The Red-Headed League (1921)
  • The Priory School (1921)
  • The Noble Bachelor (1921)
  • The Empty House (1921)
  • The Dying Detective (1921)
  • The Devil's Foot (1921)
  • The Copper Beeches (1921)
  • The Beryl Coronet (1921)
  • A Scandal in Bohemia (1921)
  • A Case of Identity (1921)
  • The Man with the Twisted Lip (1921)
  • Le Chien des Baskerville (1921)
  • Dick Turpin's Ride to York (1922)
  • A Debt of Honour (1922)
  • Running Water (1922)
  • Guy Fawkes (1923)
  • The Royal Oak (1923)
  • The Wandering Jew (1923)
  • Le Signe des quatre (1923)
  • The Passionate Friends (1923)
  • Don Quixote (1923)
  • Sally Bishop (1924)
  • Henry, King of Navarre (1924)
  • Slaves of Destiny (1924)
  • The Love Story of Aliette Brunton (1924)
  • Pour un collier de perles (1924)
  • My Husband's Wives (1924)
  • She Wolves (1925)
  • Every Man's Wife (1925)
  • The Woman Tempted (1926)
  • The Tower of London (1926)
  • The Flag Lieutenant (1926)
  • Mademoiselle from Armentieres (1926)
  • Roses of Picardy (1927)
  • Hindle Wakes (1927)
  • The Flight Commander (1927)
  • Quinneys (1927)
  • The Glad Eye (1927)
  • Mademoiselle Parley Voo (1928)
  • Balaclava (1928)
  • Palais de danse (1928)
  • You Know What Sailors Are (1928)
  • Point ne tueras (1929)
Films sonores
  • School for Scandal (1930)
  • La Femme de Putiphar (1931)
  • Sally in Our Alley (1931)
  • A Honeymoon Adventure (1931)
  • Frail Women (1932)
  • In a Monastery Garden (1932)
  • The Marriage Bond (1932)
  • The Water Gipsies (1932)
  • Diamond Cut Diamond (1932)
  • Meurtres (1932)
  • The Lost Chord (1933)
  • I Lived with You (1933)
  • This Week of Grace (1933)
  • Soldiers of the King (1933)
  • Le Juif errant (1933)
  • Love, Life and Laughter (1934)
  • Road House (1934)
  • Lily of Killarney (1934)
  • The Clairvoyant (1935)
  • The Tunnel (1935)
  • Heat Wave (1935)
  • Spy of Napoleon (1936)
  • The Man in the Mirror (1936)
  • A Romance in Flanders (1937)
  • Who Killed John Savage? (1937)
  • Melody and Romance (1937)
  • Change for a Sovereign (1937)
  • Lightning Conductor (1938)
  • Who Goes Next? (1938)
  • The Return of the Frog (1938)
  • Sword of Honour (1939)
  • Sons of the Sea (1939)
  • Under Your Hat (1940)
  • The Spider (1940)
  • For Freedom (1940)
  • Room for Two (1940)
  • Salute John Citizen (1942)
  • The Lamp Still Burns (1943)
  • Medal for the General (1944)
  • Strawberry Roan (1945)
  • Beware of Pity (1946)
  • The Third Visitor (1951)
  • The Late Edwina Black (1951)
  • My Wife's Lodger (1952)
  • The Great Game (1952)
  • Is Your Honeymoon Really Necessary? (1953)
  • House of Blackmail (1953)
  • The Harassed Hero (1954)
  • What Every Woman Wants (1954)
  • The Gay Dog (1954)
  • The Happiness of Three Women (1954)
  • You Lucky People (1955)
  • Room in the House (1955)
  • Fun at St. Fanny's (1956)
  • Dry Rot (1956)
  • Stars in Your Eyes (1956)
  • Second Fiddle (1957)
  • icône décorative Portail du cinéma britannique
  • icône décorative Portail de la science-fiction
  • icône décorative Portail des années 1920