Raymond Jacques Marie de Narbonne-Pelet

Raymond de Narbonne-Pelet
Titre 1er Duc de Narbonne-Pelet
(1817-1855)
Autres titres Grand d'Espagne
Successeur François-Raymond-Aimeric de Narbonne-Pelet
Distinctions Chevalier du Saint-Esprit
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Ambassadeur de France à Naples
Ministre d'État
Membre du Conseil privé
Membre de la Chambre des pairs
Biographie
Dynastie Maison de Narbonne
Famille de Pelet
Nom de naissance Raymond Jacques Marie de Narbonne-Pelet
Naissance
Fontanès de Lecques
Drapeau du Languedoc Languedoc
Décès (à 84 ans)
Paris
Père François Bernard de Narbonne-Pelet
Mère Marie Eléonore de Narbonne-Pelet
Conjoint Émilie de Sérent

modifier Consultez la documentation du modèle

Raymond-Jacques-Marie de Narbonne-Pelet (Fontanès de Lecques (Languedoc), Paris, ), vicomte puis duc de Narbonne-Pelet, est un diplomate et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie

Fils de François-Bernard, comte de Narbonne-Pelet, lieutenant des vaisseaux du roi au département de Toulon[1] et de Marie-Éléonore de Narbonne-Pelet, baronne de Fontanès, de Combas, etc., il est également le petit-fils de François-Raimond-Joseph-Hermenigilde-Amalric de Narbonne-Pelet-Alais-Melgueil-Bermond, appelé le vicomte de Narbonne, lieutenant-général des armées du roi, et de sa première femme Marie-Diane-Antoinette de Rosset de Fleury, fille du duc de Fleury, pair de France, et petite-nièce du cardinal de Fleury, ministre d'État[2].

Raymond-Jacques-Marie de Narbonne-Pelet émigra avec sa famille en 1791. Il rentra en France à l'époque du Consulat, mais n’exerça, sous le Premier Empire, aucune fonction publique[3]. Nommé pair de France le [2], il fut envoyé, en à Naples, comme chargé d'affaires de France[3] (ou ambassadeur de France selon les sources[2]), près S. M. le roi des Deux-Siciles et y resta jusqu'à la fin de l'année 1821[2],[3].

Louis XVIII qui, par lettres patentes du [2], l'avait créé duc, le nomma, le , ministre d'État et membre du Conseil privé[3]. Le , Charles X le fit en outre chevalier de ses ordres[3],[2].

Antoine Vestier : Anne Angélique Marie Émilie de Sérent de Kerfilis, 1788.

Le duc n'ayant pas eu d'enfant de son mariage (juillet 1788) avec Mlle Émilie de Sérent, ce fut son cousin, François-Raymond-Aimeric, comte de Narbonne-Pelet, qui, par ordonnance royale du , fut substitué dans ses titres et rang de duc et pair[3].

En 1827, il est témoin au mariage[4] d'Athanase de Charette, baron de La Contrie (1796-1848) et de Louise de Bourbon, comtesse de Vierzon (1809-1891).

Après la révolution de Juillet 1830, le duc de Narbonne-Pelet refusa de prêter serment au gouvernement nouveau et cessa de siéger à la Chambre haute[3].

On a de lui : Réflexions adressées par un pair de France aux habitants de son département à l'occasion des prochaines élections[3].

Récapitulatif

Titres

  • Vicomte de Narbonne-Pelet ;
  • 1er duc de Narbonne-Pelet (),
  • Grand d'Espagne de 1re classe ;
  • Pair de France (Chambre des pairs)[5],[6] :
    • - ,
    • Duc et pair ().

Décorations

Rubans des décorations
Chevalier du Saint-Esprit Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis

Armoiries

Image Armes du duc de Narbonne-Pelet
Raymond, duc de Narbonne-Pelet (1771-1855), chevalier du Saint-Esprit

De gueules plein (Narbonne). En cœur un écusson d'argent au chef de sable (Melgueil)[7],[5],[6].

On trouve aussi

Écartelé : au 1, de gueules, à la croix de Toulouse d'or (Toulouse) ; au 2, parti : a. d'argent au lion de gueules (Bermond d'Auduse) ; b. d'or à un ours rampant de sable, ceint d'une épée et d'un baudrier d'argent (Bermond de Sommières) ; au 3, de gueules, au léopard lionné d'or, armé et lampassé d'azur (Rodez) ; au 3, d'or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d'azur (Montmorency). Sur le tout de gueules plein (Narbonne), à un écusson d'argent au chef de sable, colleté de baudriers d'argent auxquelles est suspendue une épée engainé du même[7],[8].

  • Couronne ducale sur le manteau[8].
  • Devise : « Non enim sine causa gladium portant »[8].
Armoiries de la maison de Narbonne et de la famille Pelet
Image Armes de la Maison de Narbonne
Maison de Narbonne (d'Aubiac)

De gueules plein[7].

Famille de Narbonne (de Lunas)

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules plein; aux 2 et 3, d'azur, au léopard d'argent[7].

Famille de Narbonne (de Réaux)

Écartelé: aux 1 et 4, de gueules plein (Narbonne) ; aux 2 et 3, de gueules, à la croix tréflée et vidée d'argent (Noailhan)[7].

Famille de Narbonne-Caylus

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules plein ; aux 2 et 3, d'azur, au lion d'argent, armé et lampassé de gueules[7].

Famille de Narbonne-Lara

Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à deux chaudières fascées d'or et de sable, l'une sur l'autre, et quatre serpents de sinople, issants de chaque côté des chaudières (Lara); aux 2 et 3, de gueules plein (Narbonne)[7].

  • Supports : deux lions au naturel.
  • Devise : « No descendonos de los reyes, sino los reyes de nos ».
Image Armes de la Famille de Pelet
Maison de Narbonne-Pelet ou Pelet-Narbonne

De gueules plein (Narbonne). En cœur un écusson d'argent au chef de sable (Melgueil)[7],[5],[6].

Famille de Narbonne-Pelet ou Pelet-Narbonne

Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à une croix de Toulouse d'or (Toulouse) ; au 2, d'argent, au lion de gueules (Bermond d'Anduze); au 3, d'or, à un ours rampant de sable, ceint d'une épée et d'un baudrier d'argent (Bermond de Sommières). Sur le tout d'argent au chef de sable (Melgueil). Supports: à dextre un lion d'argent, armé et lampassé de gueules, à senestre un ours de sable, ceint d'une épée et d'un baudrier d'argent[7].

Famille de Narbonne-Pelet ou Pelet-Narbonne

Écartelé : au 1, de gueules, à la croix de Toulouse d'or (Toulouse) ; au 2, parti : a. d'argent au lion de gueules (Bermond d'Auduse) ; b. d'or à un ours rampant de sable, ceint d'une épée et d'un baudrier d'argent (Bermond de Sommières) ; au 3, de gueules, au léopard lionné d'or, armé et lampassé d'azur (Rodez) ; au 3, d'or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d'azur (Montmorency). Sur le tout de gueules plein (Narbonne), à un écusson d'argent au chef de sable, colleté de baudriers d'argent auxquelles est suspendue une épée engainé du même[7],[8].

  • Couronne ducale sur le manteau[8].
  • Devise : « Non enim sine causa gladium portant »[8].
Famille Pelet de Salgas

Parti : au 1, d'azur, à trois chevrons d'argent, acc. de trois étoiles d'or, 2 en chef et 1 en pointe, au chef de gueules (Mare de Salgas); au 2, d'azur, à deux épées d'argent, garnies d'or, passées en sautoir (Planque). Sur le tout de gueules plein (Narbonne) et sur le tout du tout d'argent au chef de sable (Melgueil)[7].

Raymond, duc de Narbonne-Pelet (1771-1855), chevalier du Saint-Esprit
 

Notes et références

  1. Courcelles 1827, p. 53.
  2. a b c d e f et g Courcelles 1827, p. 54.
  3. a b c d e f g h et i Robert & Cougny 1891, p. 483.
  4. a b et c Roglo 2012.
  5. a b et c Velde 2005, p. Lay peers.
  6. a b c et d Grandes de España 2006, p. Kerfily.
  7. a b c d e f g h i j et k Rietstap 1884.
  8. a b c d e et f Courcelles 1827, p. 65.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • « Raymond Jacques Marie de Narbonne-Pelet », sur roglo.eu (consulté le ) ;
  • (es) « Grandes de España », Marquis de Kerfily, sur www.grandesp.org.uk, 12 de noviembre 2006 (consulté le ) ;
  • (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le ) ;

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Narbonne-Pelet (Raymond-Jacques-Marie, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. IV, Edgar Bourloton, , 617 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 483 Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « De Narbonne-Pelet, (Raimond-Jacques-Marie, comte, puis duc) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIIIe, , 378 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 53-65 Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la politique française