Saint-Martin-le-Pin

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Saint-Martin-le-Pin
Saint-Martin-le-Pin
Le village de Saint-Martin-le-Pin et son église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Michèle Arlot
2020-2026
Code postal 24300
Code commune 24458
Démographie
Gentilé Saint-Martins
Population
municipale
268 hab. (2021 en diminution de 4,96 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 24″ nord, 0° 36′ 43″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 302 m
Superficie 15,54 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-le-Pin
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Saint-Martin-le-Pin
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Saint-Martin-le-Pin
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Saint-Martin-le-Pin
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Saint-Martin-le-Pin est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie

Localisation et accès

Le bourg est traversé par la route départementale 94. Il est situé à vol d'oiseau à cinq kilomètres au nord-ouest de Nontron.

La commune est également desservie par la route départementale 75 qui longe la vallée du Bandiat qui va d'Angoulême à Nontron (D4 dans la partie charentaise).

Communes limitrophes

Carte de Saint-Martin-le-Pin et des communes avoisinantes.

Saint-Martin-le-Pin est limitrophe de cinq autres communes. Son territoire est distant d'environ 460 mètres de celui de Teyjat au nord-ouest et de 500 mètres de celui d'Augignac à l'est.

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martin-le-Pin est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches magmatiques. Le sol sur le plateau a un caractère sablo-argileux, les roches calcaires proviennent de l'étage du Bajocien. Une faille normale traverse le bourg de Saint-Martin-le-Pin de direction nord-ouest à sud-est. Le long de la faille on trouve des filons de minerais : quartz avec de la galène contenant moins de 2 % de plomb. Autrefois on extrayait du fer près de Talivaud. La commune est à la limite du Bassin aquitain et du socle granitique limousin (massif de Piégut-Pluviers) qui appartient au Massif central[2].

La formation la plus ancienne, notée γ3-4, fait partie des granodiorites de Piégut-Pluviers, composée de granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère supérieur). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

Carte géologique de Saint-Martin-le-Pin.
Légende de la carte géologique.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
CFp  : Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CF  : Formations superficielles : colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z  : Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b)  : Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène
(2.58 - 23.03)
 non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a  : Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène  non présent
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
 non présent
Jurassique
(≃145.0 - 201.4)
Supérieur
jC  : Jurassique indifférencié : faciès recristallisé carbonaté
Moyen
j2-3  : Bajocien sup. à Bathonien inf. : calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
j2  : Bajocien : calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
j1-2a  : Aalénien à Bajocien inférieur : calcaire bioclastique roux et lumachelles à la base (secteur de Terrasson), calcaire bioclastique à entroques et oolithes ferrugineuses, recristallisé et dolomitisé (secteur de Nontron)
Jurassique inférieur
l3-4  : Pliensbachien sup. à Toarcien : argiles et marnes grises localement dolomitiques, dolomies gris-bleu massives ou en petits bancs localement à passées gréseuses - brèches à ciment gréseux ou grès purs à la base
l1-2a  : Hettangien inf. à Sinémurien : grès grossiers feldspathiques d'origine granitiques, dolomies cryptocristallines à patine rousse à passées locales de marnes vertes
Trias
(201.4 - 251.902)
 non présent
Paléozoïque
(252.17 - 538.8)
Permien
(251.902 - 298.9)
 non présent
Carbonifère
(298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
γ3-4  : Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat : granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère sup.)
Mississippien  non présent
Dévonien
(358.9 - 419.2)
 non présent
Silurien
(419.2 - 443.8)
 non présent
Ordovicien
(443.8 - 485.4)
 non présent
Cambrien
(485.4 - 538.8)
 non présent
 

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 mètres, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 mètres à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 127 mètres et 302 mètres[7],[8].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,54 km2[7],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,99 km2[4].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Bandiat, la Doue, le ruisseau de Combas, le ruisseau de Saint-Martin, le ruisseau des Vergnes et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[16],[Carte 1].

Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[17]. Il arrose la commune au sud sur trois kilomètres et demi, dont deux et demi lui servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Lussas-et-Nontronneau et Saint-Martial-de-Valette.

La Doue, d'une longueur totale de 17,45 km, prend sa source dans la commune de Piégut-Pluviers et se jette dans le Bandiat en rive droite à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[18],[19]. Elle marque la limite communale au nord-ouest sur deux kilomètres, face à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert et Le Bourdeix.

Son affluent de rive droite le ruisseau de Combas borde la commune au nord sur trois kilomètres et demi.

Autres affluents de rive droite du Bandiat, le ruisseau de Saint-Martin prend sa source dans l'est de la commune dont il traverse le territoire en direction de l'ouest sur plus de quatre kilomètres dont un kilomètre en limite de Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, et au sud-est, la quasi-totalité du cours du ruisseau des Vergnes sert de limite territoriale sur plus de trois kilomètres, face à Nontron et Saint-Martial-de-Valette.

  • Le Bandiat en aval du pont d'Ars.
    Le Bandiat en aval du pont d'Ars.
  • Source qui sort d'une grotte dans une falaise au bord de la RD 75, sur le territoire de Saint-Martin-le-Pin.
    Source qui sort d'une grotte dans une falaise au bord de la RD 75, sur le territoire de Saint-Martin-le-Pin.
  • La source dans la grotte.
    La source dans la grotte.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martin-le-Pin.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 090 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 28 km à vol d'oiseau[25], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Martin-le-Pin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), prairies (20,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), terres arables (1,6 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

  • Ars
  • au Combaou
  • Blanchetière
  • Bosredon
  • Chantemerle
  • Chez Bini
  • Chez Garni
  • Chez Thomas
  • Crachat
  • Jourdonnière
  • la Borderie
  • la Combe au Cros
  • la Tuilière
  • Lacaud
  • le Chêne Vert
  • le Grand Village
  • le Moulin d'Ars
  • le Moulin de Chez Jouanaud
  • le Moulin de la Côte
  • les Cazes
  • les Vignes
  • Lespinasse
  • Loradour
  • Mérignac
  • Pas Brouillet
  • Ribeyrolle
  • Talivaud
  • Tranchecouyère

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Saint-Martin-le-Pin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Saint-Martin-le-Pin est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[36]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[37],[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-le-Pin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 59,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[41].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

Toponymie

Le nom de la commune fait référence à saint Martin, évêque de Tours au IVe siècle[42]. Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, la deuxième partie du nom correspond au pin[43].

En occitan, la commune porte le nom de Sent Martin lu Pench (« Saint Martin le Peint »), selon Bénédicte Fénié[44], en contradiction avec l'analyse précédente.

Sur la planète Mars, en , un affleurement rocheux étudié par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisé d'après le lieu-dit Tranchecouyère, situé un kilomètre au nord-ouest du bourg[45].

Histoire

La première mention écrite connue du lieu remonte à l'an 1252, sous la forme Sanctus Martinus Pictus, qui serait une latinisation fautive[46] de « Saint Martin (de) Pin », entendu comme « Saint Martin (de) Peint »[43].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est encore identifié sous le nom de « Saint Martin le Peint »[47].

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de « Le Chêne-Vert »[7].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Saint-Martin-le-Pin est rattachée au canton de Javerlhac qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Nontron dépendant de l'arrondissement de Nontron[7].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[48]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais.

Intercommunalité

Fin 2002, Saint-Martin-le-Pin intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
années 1950 ? René Coussy RGR Agriculteur
Conseiller général (1949-1954)
         
2001[51] mai 2020 Marcel Lavoix SE[52] Vendeur
mai 2020 En cours Michèle Arlot    

Équipements et services publics

Justice

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Martin-le-Pin relève[53] :

  • du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
  • du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
  • de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[55].

En 2021, la commune comptait 268 habitants[Note 5], en diminution de 4,96 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
680650650607634699688657660
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
659671656624648639672643600
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
568549536456453431414413392
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
394405311292303305301300289
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2017 2021 - - - - - - -
271268-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Emploi

En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 132 personnes, soit 46,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinq) a diminué par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 3,9 %.

Établissements

Au , la commune compte vingt-cinq établissements[58], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre dans l'industrie, et trois dans la construction[59].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin, romane du XIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1942 pour ses toitures et façades[60],[61].
  • Château de Saint-Martin-le-Pin, XVIIe siècle, près de l'église.
  • Manoir des Cazes, XIXe siècle avec des parties plus anciennes.
  • Talivaud, maison de maître du début du XIXe siècle[62].
  • L'église Saint-Martin romane du XIIe siècle.
    L'église Saint-Martin romane du XIIe siècle.
  • L'entrée de l'église.
    L'entrée de l'église.
  • Façade de l'église, et au fond le monument aux morts.
    Façade de l'église, et au fond le monument aux morts.

Patrimoine naturel

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[63] depuis la création de celui-ci en 1998[64], adhésion renouvelée en 2011[65].

Les vallées du Bandiat et de ses affluents (Doue et ruisseau de Saint-Martin) ou sous-affluent (ruisseau de Combas) sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[66],[67].

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

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  • Saint-Martin-le-Pin, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

  • Pierre-Henri Ribault de Laugardière, « Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron. Canton de Nontron - IXe - Commune de St-Martin-le-Peint », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1889, tome 16, p. 65-74 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Annuaire du service public français
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BnF (données)

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Martin-le-Pin » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
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