Siège de Fort Stanwix

Siège de Fort Stanwix
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue aérienne du fort Stanwix reconstruit.
Informations générales
Date -
Lieu Fort Stanwix, État de New York
Issue Victoire américaine
Belligérants
Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne
  • Hesse-Hanau
  • Loyalistes canadiens
Drapeau des États-Unis États-Unis
1st Canadian Regiment
Commandants
Barry St. Leger
John Johnson
John Butler
Joseph Brant
Peter Gansevoort
Nicholas Herkimer
Benedict Arnold
Forces en présence
750 Britanniques, Hessois, Loyalistes et Canadiens
800 Iroquois
750 réguliers (Gansevoort)
800 miliciens (Herkimer)
700 réguliers, 100–300 miliciens et Amérindiens (Arnold)
Pertes
(pertes d'Oriskany incluses)

Britanniques, Hessois, Loyalistes

  • 5 tués
  • 47 blessés ou malades
  • 41 capturés ou disparus

Amérindiens

  • 32 tués, capturés ou disparus
  • 34 blessés ou malades[1]
(pertes d'Oriskany non incluses)
  • 7 tués
  • 18 blessés
  • 9 disparus[2]

Guerre d'indépendance des États-Unis

Données clés
Coordonnées 43° 12′ 38″ nord, 75° 27′ 19″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Siège de Fort Stanwix
Siège de Fort Stanwix
Géolocalisation sur la carte : New York (État)
(Voir situation sur carte : New York (État))
Siège de Fort Stanwix
Siège de Fort Stanwix

modifier Consultez la documentation du modèle

Le siège de Fort Stanwix (également connu à cette époque sous le nom de Fort Schuyler) débute le et se termine le . Fort Stanwix, dans la vallée de la Rivière Mohawk, était alors le principal poste de défense de l'Armée continentale contre les forces britanniques et amérindiennes alignées contre elle dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Le fort était occupé par des troupes de l'Armée continentale venant de l'État de New York et du Massachusetts, sous le commandement du colonel Peter Gansevoort. La force assiégeante était composée de réguliers britanniques, de loyalistes américains, de soldats hessois de Hesse-Hanau et d'Amérindiens, sous le commandement du brigadier-général britannique Barry St. Leger et du chef iroquois Joseph Brant. L'expédition de St. Leger était une diversion en appui à la campagne du général John Burgoyne visant à prendre le contrôle de la vallée de l'Hudson.

Une tentative de secours est déjouée au début du siège lorsqu'une force de miliciens de New York menée par Nicholas Herkimer est stoppée dans la bataille d'Oriskany du par un détachement des forces de St. Leger. Bien que cette bataille n'implique pas la garnison du fort, certains de ses occupants font une sortie et pillent les campements presque déserts des Amérindiens et des loyalistes, ce qui a porté un coup au moral à la force de soutien amérindienne de St. Leger. Le siège est finalement rompu lorsque des renforts américains sous le commandement de Benedict Arnold approchent, et Arnold use de la ruse avec l'assistance d'un proche parent d'Herkimer, Hon Yost Schuyler, pour persuader les assiégeants qu'une force beaucoup plus importante est en train d'arriver. Cette désinformation, combinée avec la perte de combattants amérindiens peu intéressés par la guerre de siège et contrariés par la perte de leurs effets personnels, conduit St. Leger à abandonner ses efforts et à se retirer.

L'échec de St. Leger à avancer jusqu'à Albany contribue à la reddition de Burgoyne à la suite des batailles de Saratoga en . Bien qu'il atteigne Fort Ticonderoga à la fin du mois de septembre, l'arrivée de St. Leger en ce lieu est trop tardive pour être d'une aide quelconque à Burgoyne.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Siege of Fort Stanwix » (voir la liste des auteurs).
  1. Les pertes britanniques sont celles rapportées par St. Leger dans Watt 2002, p. 320-321, qui incluent les pertes d'Oriskany. Watt fait remarquer que St. Leger ne rapporte pas les pertes des Canadiens et a probablement sous-évalué certaines pertes britanniques.
  2. Watt 2002, p. 258.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Joseph T. Glatthaar et James Kirby Martin, Forgotten allies : the Oneida Indians and the American Revolution, New York, Hill and Wang, , 434 p. (ISBN 978-0-8090-4601-0, OCLC 63178983, lire en ligne).
  • (en) Richard M. Ketchum, Saratoga : Turning Point of America's Revolutionary War, New York, Henry Holt, , 545 p. (ISBN 978-0-8050-6123-9, OCLC 41397623, lire en ligne).
  • (en) William R. Nester, The frontier war for American independence, Mechanicsburg, Stackpole Books, , 423 p. (ISBN 978-0-8117-0077-1, OCLC 52963301, lire en ligne).
  • (en) Hoffman Nickerson, The turning point of the revolution, Port Washington, NY, Kennikat, (OCLC 549809).
  • (en) John S. Pancake, 1777 : the year of the hangman, University of Alabama Press, , 268 p. (ISBN 978-0-8173-5112-0, OCLC 2680804, lire en ligne).
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  • (en) Gavin K. Watt, The burning of the valleys : daring raids from Canada against the New York frontier in the fall of 1780, Toronto, Dundurn Press, , 392 p. (ISBN 978-1-55002-271-1, OCLC 317810982, lire en ligne).
  • (en) Gavin K. Watt, Rebellion in the Mohawk Valley : the St. Leger expedition of 1777, Toronto, Dundurn Press, , 429 p. (ISBN 978-1-55002-376-3, OCLC 49305965, lire en ligne).
  • (en) Joan M. Zenzen, Fort Stanwix National Monument : reconstructing the past and partnering for the future, Albany, SUNY Press, , 298 p. (ISBN 978-0-7914-7433-4, OCLC 163593261, lire en ligne).
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