Georges Sarre

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Georges Sarre
Illustration.
Georges Sarre en 2005.
Fonctions
2e premier secrétaire du Mouvement républicain et citoyen

(3 ans, 6 mois et 25 jours)
Prédécesseur Jean-Luc Laurent
Successeur Jean-Pierre Chevènement
(comme Président du Mouvement républicain et citoyen)
2e président du Mouvement des citoyens

(11 mois et 3 jours)
Prédécesseur Jean-Pierre Chevènement
Successeur Jean-Pierre Chevènement
(comme Président du Pôle Républicain)
Maire du 11e arrondissement de Paris

(12 ans, 8 mois et 26 jours)
Prédécesseur Alain Devaquet
Successeur Patrick Bloche
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux

(4 ans, 10 mois et 15 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Michel Rocard I et II
Édith Cresson
Pierre Bérégovoy
Prédécesseur Jacques Douffiagues
Député français

(9 ans, 2 mois et 16 jours)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
Circonscription 6e de Paris
Législature Xe et XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1993-1997)
RCV (1997-2002)
Prédécesseur Jean-Yves Autexier
Successeur Danièle Hoffman-Rispal

(1 mois et 5 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 6e de Paris
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Yves Autexier

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Paris (Scrutin proportionnel par département)
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 9e de Paris
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Alain Devaquet
Successeur Proportionnelle par département
Député européen

(2 ans, 1 mois et 30 jours)
Élection 10 juin 1979
Législature 1re
Groupe politique SOC
Successeur Nicole Péry
Biographie
Nom de naissance Georges Sarre
Date de naissance
Lieu de naissance Chénérailles (Creuse, France)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Paris 18e (France)
Nationalité Française
Parti politique SFIO (1964-1969)
PS (1969-1993)
MRC (1993-2019)
Profession Inspecteur central des PTT
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Georges Sarre, né le à Chénérailles (Creuse) et mort le à Paris 18e, est un homme politique français.

Après avoir participé à la fondation du Parti socialiste à Épinay en 1971, il est secrétaire d’État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993. En 1992, il est cofondateur, avec Jean-Pierre Chevènement, du Mouvement des citoyens. Il est maire du 11e arrondissement de Paris de 1995 à 2008. En 2008, il devient adjoint au maire de Paris, chargé de la sécurité et de la prévention, fonction qu’il quitte en 2010. Georges Sarre est connu également pour être le père du permis à points.

Biographie

Postier au temps de « Paris-Brune »

Fils d'Alcide Sarre, maire socialiste de Chénérailles, conseiller général et suppléant du sénateur Pauly, et d'Alice Kenette, Georges Sarre a épousé une institutrice, Jacqueline Lesage, dont il a eu deux enfants[1]. Il était entré aux PTT en 1955. C’est là qu'il fait ses premières armes de militant. Après son service militaire en Algérie, il est nommé au centre de tri postal Paris-Brune, mis en place au début des années 1960 (et démoli depuis). Il a passé le concours d'inspecteur des PTT, chargé d’encadrer un certain nombre d’agents trieurs.

Aux journalistes qui l’interrogent, il s’étend sur « l’épopée de Paris-Brune », un centre employant plus de mille postiers, jeunes et provinciaux pour la plupart d’entre eux. Au travail répétitif, aux normes contraignantes, les postiers opposent la force d’un syndicalisme pluriel, animé par des militants très disponibles. Georges Sarre milite au syndicat Force ouvrière, qui est loin d’être majoritaire face à une CGT puissante, et une CFDT qui progresse en avançant des thèmes autogestionnaires. Surtout, adhérant à la SFIO en 1964, il crée l’association des postiers socialistes[2]. Cette structure politique, qui répond à l'organisation des communistes dans des « cellules d'entreprises », aurait compté plusieurs milliers de membres sur Paris. En mai 1968, par le biais de cette association, Georges Sarre participe au comité de grève de Paris-Brune et acquiert une notoriété qu'il met au service du courant politique qu'il anime.

Militant socialiste

Cofondateur de l'Association des postiers socialistes, Georges Sarre participe à la fondation du parti socialiste en 1969 et donne avec ses amis du CERES la majorité à François Mitterrand.

De 1969 à 1971, il est Premier secrétaire de la Fédération de Paris du Parti socialiste et imprime à celle-ci une orientation et une dynamique nouvelles. Il fait adopter, par la Fédération de Paris en 1970 puis par la direction nationale du parti en 1971, l'emblème – inventé par Didier Motchane et dessiné par Marc Bonnet – que le PS a conservé depuis : le poing et la rose, remplaçant les trois flèches de la SFIO[3].

En 1971, Georges Sarre est élu conseiller municipal de Paris. Après un échec aux législatives de 1973, en Haute-Vienne, face à la communiste Ellen Constans, il est tête de liste du PS aux élections municipales à Paris en 1977. La gauche, menée par le député communiste Henri Fiszbin, est battue par Jacques Chirac avec seulement deux mille voix d'écart. Il est élu député européen en 1979, puis député de Paris en 1981.

Georges Sarre est nommé secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux en 1988 à la demande du président Mitterrand, qui souhaite que le courant chevènementiste soit représenté au gouvernement[4]. Il conserve ce poste jusqu'à 1993, traversant les gouvernements formés par Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy. En , sous son secrétariat, le système du permis à points est voté ; il sera mis en application le .

Il est maire du 11e arrondissement de Paris de 1995 à 2008 et président du groupe MRC au Conseil de Paris de 2001 à 2008.

En 1991, la guerre du Golfe provoque une crise au sein du PS et de République et socialisme. Lorsque Jean-Pierre Chevènement démissionne du gouvernement, la crise éclate dans son courant parisien : certains dirigeants (Michel Charzat, Patrick Bloche, Roger Madec – tous anciens collaborateurs de Georges Sarre) prennent clairement le parti de François Mitterrand en faveur de l'engagement de la France dans la coalition américaine. Georges Sarre considère que Jean-Pierre Chevènement a « mal choisi son moment » pour démissionner, mais préfère lui rester fidèle, tout en restant lui-même au gouvernement, en accord avec Jean-Pierre Chevènement, qui ne veut pas envoyer de signal de rupture absolue à François Mitterrand et au Parti socialiste.

Député de 1981 à 1988 et de 1993 à 2002, il est battu par la socialiste Danièle Hoffman-Rispal à l'élection législative de 2002.

Il est président du groupe socialiste au Conseil de Paris entre 1977 et 1993 puis du groupe MRC entre 2001 et 2008.

Dirigeant du MDC puis du MRC

En 1993, dans la débâcle électorale de la gauche, Georges Sarre reste le seul député de gauche de Paris. En désaccord avec le Parti socialiste dont il veut contrecarrer ce qu'il juge être une dérive libérale, il crée avec Jean-Pierre Chevènement le Mouvement des citoyens dont il devient le porte-parole et le vice-président, puis le président en 2001. En 2002, il soutient, au sein du Pôle républicain, la candidature de son ami Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle.

Vice-président puis président du Mouvement des citoyens entre 1992 et 2002, il est élu porte-parole du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen), qui assure la continuité du Mouvement des Citoyens et du Pôle républicain, à sa création en 2003. En , à l'issue du congrès du gymnase de la Bidassoa, dans le 20e arrondissement de Paris, il est élu Premier secrétaire du MRC. Il le restera jusqu'en , avant que Jean-Pierre Chevènement ne souhaite assurer lui-même la présidence exécutive du MRC.

En , Georges Sarre, investi par le MRC dans la deuxième circonscription de la Creuse pour les élections législatives, reçoit officiellement le soutien du PS, dans le cadre de l'accord national entre le MRC et le PS pour les élections présidentielle et législatives. Chénérailles, le bourg de son enfance, se situe dans cette circonscription[5]. Il est battu au second tour par le député sortant Jean Auclair (UMP).

En 2008, jugeant « nécessaire de rassembler la gauche », il accepte de rejoindre la liste du député socialiste Patrick Bloche qui devient son successeur au siège de maire du 11e arrondissement de Paris, élu dès le 1er tour[6]. Il figure en troisième position sur cette liste, la deuxième étant réservée à une femme en application du principe de parité.

En , il est nommé adjoint au maire de Paris, chargé de la sécurité et de la prévention. Il démissionne de ce mandat en , et reste conseiller de Paris. Il est remplacé par Myriam El Khomri, en .

Georges Sarre meurt le , à l'âge de 83 ans dans le 18e arrondissement de Paris[7],[8], et est inhumé au cimetière communal de Chénérailles (Creuse).

Prises de position

Georges Sarre s'est prononcé contre le traité de Maastricht, puis contre le traité constitutionnel européen lors du référendum de 2005 : il a écrit à cette occasion un livre, L'Europe contre la gauche[9]. Commentant le rejet de ce deuxième traité par les Français le , Georges Sarre affirme dans un entretien accordé au Figaro : « Nos concitoyens veulent que la conduite du pays soit assurée par ses élus et non par une technostructure européenne et nationale qui échappe à tout contrôle démocratique. »[2],[10].

Lors des débats à l'Assemblée nationale sur le pacte civil de solidarité (Pacs), Georges Sarre souligne que si la question de l'adoption ne figure nullement dans le projet, c'est parce que « Personne n’a un "droit à l’adoption" » et que « C’est le seul intérêt de l’enfant qui doit prévaloir ». Et d'ajouter : « Je veux bien admettre qu’il y ait des situations particulières mais qu’un enfant ait un père et une mère ne me semble ni infondé, ni réactionnaire ! »[11][source insuffisante].

Hommage

Fonctions électives

Mandats locaux

Mandat de député

Député européen

Notes et références

  1. Michel Noblecourt, « Mort de Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat aux transports », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « Biographie de Georges Sarre », Fluctuat.net (consulté le )
  3. Frédéric Cépède, « Le poing et la rose, la saga d’un logo », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 49,‎ , p. 18-30 (lire en ligne). Le poing est issu de la tradition militante et représente la classe ouvrière, tandis que la rose est un héritage de Mai 68.
  4. Attali, Jacques, (1943- ...), Verbatim III : chronique des années 1988-1991. Première partie : 1988-1989, Paris, Librairie générale française, (ISBN 2-253-14409-6 et 9782253144090, OCLC 496064040, lire en ligne)
  5. « Disparition - Décédé ce jeudi , Georges Sarre, ancien ministre et père du permis à points, était originaire de Chénérailles (Creuse) », sur www.lamontagne.fr,
  6. « Le PS et le MRC s'accordent pour Paris », Nouvelobs.com, (consulté le ) .
  7. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Georges Jean Louis Sarre », sur MatchID
  8. « Décès de Georges Sarre, ancien secrétaire d'Etat de Mitterrand - Le Point », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  9. Georges Sarre, L'Europe contre la gauche : reférendum, Paris, Eyrolles, , 190 p. (ISBN 2-7081-3322-5)
  10. Interview de Georges Sarre dans Le Figaro (du 14 août 2006) : « Arrêtons d'invoquer le 21 avril 2002 ! », reproduit sur blog Républicain de gauche à Sarcelles.
  11. Comptes rendus analytiques (1998-1999) de l'Assemblée nationale.

Voir aussi

Bibliographie

  • Le Monde, , article de Jean-Louis Saux : Georges Sarre, « le préposé » de Paris
  • Maxime Vivas, Paris Brune (roman), Pantin, Le Temps des cerises, 1997.

Liens externes

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v · m
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Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Recherche et Sports
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Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas, Ministre d'État
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
Justice, garde des sceaux Pierre Arpaillange
Défense Jean-Pierre Chevènement
Intérieur
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales : Jean-Michel Boucheron
Industrie, Commerce extérieur
et Aménagement du territoire
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Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : François Doubin
Affaires européennes Édith Cresson
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Louis Mermaz
Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour
Affaires sociales et Emploi
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Ministre délégué chargé de la Famille, des Droits de la femme, de la Solidarité et des Rapatriés : Georgina Dufoix
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées et des Handicapés : Catherine Trautmann
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication
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Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Agriculture et Forêt Henri Nallet
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
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Relations avec le Parlement Jean Poperen
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Ordonnancement par ordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II )
v · m
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Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

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Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
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Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR )
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