Henri Nallet

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Henri Nallet
Illustration.
Henri Nallet en 2008.
Fonctions
Président d'honneur de la fondation Jean-Jaurès
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 4 jours)
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(1 an et 6 mois)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Édith Cresson
Gouvernement Rocard II
Cresson
Prédécesseur Pierre Arpaillange
Successeur Michel Vauzelle
Ministre de l'Agriculture et de la Forêt

(2 ans, 4 mois et 20 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I et II
Prédécesseur François Guillaume
Successeur Louis Mermaz
Ministre de l'Agriculture

(11 mois et 16 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Laurent Fabius
Gouvernement Fabius
Prédécesseur Michel Rocard
Successeur François Guillaume
Député français

(1 an, 9 mois et 2 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 2e de l'Yonne
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Yves Van Haëcke
Successeur Jean-Yves Caullet

(1 mois et 6 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e de l'Yonne
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Léo Grézard

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Yonne
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Maire de Tonnerre

(9 ans et 3 mois)
Prédécesseur Georges Roze
Successeur André Fourcade
Biographie
Date de naissance (85 ans)
Lieu de naissance Bergerac (Dordogne)
Nationalité Française
Parti politique PS
Diplômé de IEP de Bordeaux
Profession avocat

Henri Nallet
Maires de Tonnerre
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Henri Nallet est un homme politique français, né le à Bergerac (Dordogne). Membre du Parti socialiste, il a été maire de Tonnerre dans l'Yonne de 1989 à 1998, député de l’Yonne, ministre de l’Agriculture et ministre de la Justice. Il préside le Haut conseil de la coopération agricole et est président d'honneur de la Fondation Jean-Jaurès.

Biographie

Origines, études et carrière professionnelle

Fils d'un opticien, Henri Nallet commence ses études supérieures à l’institut d'études politiques de Bordeaux, dont il sort major en 1961. Dès l’année suivante, il part à Paris poursuivre ses études. Il obtient une licence de droit public en 1962, puis un diplôme d’études supérieures de sciences politiques en 1966, avec un mémoire de recherche portant sur « L’agriculture de groupe ». En 1968, il obtient le certificat d'aptitude à la profession d’avocat.

Actif dans les mouvements de jeunesse, Henri Nallet est, dès 1961, permanent de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), avant d’en être élu secrétaire général en 1963. Il est également, jusqu'en 1965, vice-président du Conseil français des mouvements de jeunesse, présidé alors par Pierre Mauroy. En désaccord avec la hiérarchie catholique, il quitte la direction de la JEC, poussé à la démission[1] en 1964 par l'évêque Pirolley[2]. Ce sera le point de départ d'une crise qui agitera le mouvent chrétien pendant plusieurs mois en 1965.

Il est au même moment un des fondateurs, avec Nicolas Boulte et André Senik, du Centre de recherche et d'intervention révolutionnaire, l'un des groupes de réflexion à l'origine de Mai 68 qui a servi de point de jonction entre les militants catholiques, protestants et athées et d'éditeur d'analyses politiques et sociales.

De 1966 à 1973, il est journaliste à l'hebdomadaire protestant Réforme[3] et fait la connaissance de Pierre Encrevé, Jean Baubérot et plus tard de Pierre Joxe qui le convainc d’intégrer, en 1980, l’équipe de campagne de François Mitterrand[3].

C’est à cette époque qu’il épouse Thérèse Leconte, qui deviendra journaliste à Croissance des jeunes nations, et dont il aura un fils, Vincent.[réf. souhaitée]

Son intérêt pour le monde agricole et son expérience à la JEC le conduisent à devenir, en 1965, animateur à l’Institut de formation des cadres paysans (IFOCAP), association destinée à donner une formation supérieure à des agriculteurs exerçant des responsabilités dans les organisations professionnelles. La même année, il est appelé par les responsables de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), notamment Michel Debatisse, son secrétaire général, auprès de qui il devient chargé de mission pour les affaires économiques. Il y reste jusqu’en 1970 où, à la suite d'un conflit idéologique, il quitte la FNSEA.

Il entame alors une carrière de chercheur. Déjà chargé de cours à l’université Paris-I, il entre, en 1970, à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) comme assistant de recherche. Il y devient chargé de recherche en 1973, puis maître et directeur de recherche au département d’économie et de sociologie rurale jusqu’en . Ses activités de chercheur donnent lieu à la publication de plusieurs études, notamment sur le syndicalisme, la politique agricole, le statut juridique du paysan, l’élevage et la production laitière. Au-delà de la recherche, Henri Nallet inspire, par ses travaux et avec d’autres chercheurs, les nouveaux courants de la gauche paysanne[4],[5].

Carrière politique

Après la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, c’est en raison de sa connaissance du monde agricole et fort de son engagement militant, qu'il devient conseiller officieux d'Édith Cresson, nouvelle ministre de l’Agriculture. Il est très vite appelé par le président de la République à l'Élysée, où il devient conseiller technique, par arrêté du , chargé des questions agricoles, des problèmes communautaires et de la pêche. Les dossiers de l’environnement lui sont également confiés en 1984. Pendant cette période, il suit pour le compte du président de la République tous les dossiers agricoles, assure les relations avec les organisations professionnelles et, participe avec Roland Dumas, alors ministre des Affaires étrangères, aux négociations de l'élargissement de la CEE à l'Espagne et au Portugal.

Début , François Mitterrand le choisit comme ministre de l'Agriculture pour succéder à Michel Rocard, qui vient de démissionner. La presse de l’époque souligne cette nomination étonnante, Henri Nallet, alors inconnu des Français, faisant bien plus figure de « technicien doué du sens politique » que de « politique », comme le note Le Monde du (il ne rejoindra officiellement le PS qu'en 1987). De l’année qu’il passe au ministère de l'Agriculture, on retient la pacification des relations du pouvoir avec les organisations professionnelles agricoles et le soutien qu’il apporte dès ses débuts à la création par Coluche des Restos du cœur.

À la suite de la victoire de la droite aux législatives du , Henri Nallet cède son portefeuille à François Guillaume, tout en étant élu député de l'Yonne. Il avait songé initialement à se présenter dans la Manche, département d’origine de son épouse, où le tissu militant ainsi que la fédération PS l’avaient sollicité comme candidat, mais Pierre Joxe l’avait alors convaincu de se présenter en Bourgogne, région où il n'avait aucune attache. C'est pourtant là que se déroulera l’ensemble de sa carrière politique locale. Malgré l'alternance, l'ancien ministre conserve jusqu’en ses fonctions de président du Conseil mondial de l'alimentation (CMA), et continue de s'intéresser aux grands débats de la politique agricole.

En 1988 après la réélection de François Mitterrand à la présidentielle, dont il a été le trésorier de campagne[6], Henri Nallet retrouve le ministère de l'Agriculture, auquel est ajouté le portefeuille de la Forêt. Il devient donc « ministre de l'Agriculture et de la Forêt ». Bien que vainqueur aux élections législatives qui suivent, il cède son siège de député à son suppléant, Léo Grézard. Henri Nallet poursuit au ministère de l’Agriculture les réformes qu’il avait entreprises en 1985. Il fait voter plusieurs lois agricoles importantes dont celle qui généralise les « appellations d’origine contrôlée ». Il s'investit dans le pilotage de l’enseignement agricole et devient un expert reconnu de la négociation communautaire.

L'année 1990 voit s'accroître la place d'Henri Nallet au sein du gouvernement. Le , lors d'un remaniement ministériel, celui-ci devient, en effet, Garde des Sceaux, ministre de la Justice[7], portefeuille qu'il conserve en mai 1991 dans le gouvernement d'Édith Cresson, et jusqu'à la démission de celle-ci[8]. Après cette date, Henri Nallet se consacre alors principalement à sa carrière politique locale. Il conserve ses mandats de maire de Tonnerre, où il a été élu en 1989, et de conseiller général de l’Yonne (canton de Tonnerre), qu’il détient depuis 1988. En décembre 1992, il est nommé conseiller d'État[9].

En éclate l'affaire Urba, relative au financement occulte du Parti socialiste français. Le juge d'instruction Thierry Jean-Pierre perquisitionne au siège d'Urba à Paris. Henri Nallet, Garde des Sceaux, dénonce l'action du juge comme « une équipée sauvage » et fait dessaisir le magistrat[10],[11].

Il commence ensuite une carrière de consultant européen et international. Entre 1992 et 1994, il rédige successivement deux rapports, destinés l'un à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l'autre pour la Commission européenne[12]. Ces travaux portent sur l’Europe, et notamment sur la question de la politique agricole dans le cadre de l’élargissement européen. Des missions plus ponctuelles lui sont également confiées, comme la fonction d'observateur des élections en Palestine, en 1996 pour le compte de l'Union européenne.

Lorsqu'il est à nouveau élu à l’Assemblée nationale en 1997, sa connaissance des institutions européennes lui permet d’être élu président de la délégation de l'Assemblée pour l'Union européenne. À ce titre, il publie plusieurs rapports sur les questions européennes et veille à la transcription de la législation communautaire en droit français[13]. Il préside aussi le comité préparatoire à l'euro. En 1999, il est chargé par Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l'Économie et des Finances et Élisabeth Guigou, ministre de la Justice, d'un rapport sur les grands réseaux pluridisciplinaires[14].

Parallèlement, Henri Nallet conserve des responsabilités au sein du Parti socialiste dans le domaine des relations internationales. Membre du conseil national du PS, en , puis du bureau national, en , il est choisi pour diriger, en 1995, le groupe des experts sur les questions européennes, internationales et militaires auprès de Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République en 2002. De 1997 à 1999, il est secrétaire national du PS, chargé des questions européennes, et, enfin, en 1999, secrétaire national, chargé des relations internationales. Il accède également, en 1998, à la vice-présidence du Parti socialiste européen (PSE).

À la fin des années 1990, il met fin progressivement à sa carrière politique icaunaise. Ainsi en 1998, il laisse son fauteuil de maire de Tonnerre à André Fourcade, son adjoint. L’année suivante, il se démet de son mandat de député, au profit de son suppléant, puis il quitte son siège au conseil général de l'Yonne et au conseil municipal de Tonnerre en 2001.

Outre ses responsabilités publiques, il est vice-président puis président, en 2013, puis président d'honneur, en 2022, de la Fondation Jean-Jaurès et président, entre 2008 et 2012, du conseil scientifique de la Fondation européenne d'études progressistes (FEPS), la fondation du Parti des socialistes européens, où il publie régulièrement des notes et rapports[15],[16],[17]. Il est, par ailleurs, depuis plusieurs années membre du comité d'éthique du barreau de Paris. Depuis 2008, il fait partie du conseil d'administration de l'association Droits d'urgence, association à but humanitaire créée en 1995, qui favorise l’accès au droit des plus démunis et participe à la lutte contre l’exclusion.

Après le décès de Robert Badinter le , Henri Nallet devient le doyen d'âge et de nomination des ministres de la Justice.

Polémiques

Entre et , Henri Nallet est employé par le groupe Servier : il est successivement directeur chargé du développement international, directeur général des affaires extérieures et communication, directeur des affaires européennes puis conseiller du président Jacques Servier. À ce titre, il est entendu comme témoin assisté en décembre 2013 dans l'affaire Mediator, accusé de trafic d'influence[18]. Entre 2009 et 2013, Henri Nallet exerce la fonction de consultant auprès du groupe « pour un revenu annuel très important estimé à 812 000  »[19]. Son élévation au grade de commandeur de la Légion d'honneur le suscite des réserves[20],[21] et sa nomination est mise en suspens[22] : elle semble toutefois bien avoir eu lieu en 2021[23].

Décorations

Notes et références

  1. Robi Morder, « Années 1960 : crise des jeunesses, mutations de la jeunesse », Matériaux pour l'histoire de notre temps, vol. 74, no 1,‎ , p. 62–69 (DOI 10.3406/mat.2004.982, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Les dirigeants mis en cause par l'épiscopat refusent de donner leur démission et convoquent un comité national les 7 et 8 avril », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Frédérick Casadesus, « Henri Nallet : l’esprit de Jaurès », sur reforme.net, (consulté le ).
  4. France - Conseil d'État, Dictionnaire biographique des membres du Conseil d'État : 1799-2002, Fayard, (ISBN 2213606935 et 9782213606934, OCLC 419482391, lire en ligne).
  5. Who's who in France = qui est qui en France 2014 : dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l'étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, Lafitte-Hébrard, (ISBN 9782857840558 et 2857840551, OCLC 866803349, lire en ligne).
  6. Gilles Gaetner et James Sarazin, « Histoire du financement du PS (1985-1989)] », sur lexpress.fr, .
  7. « Le pot aux roses », sur humanite.fr, (consulté le ).
  8. Henri Nallet, Tempête sur la justice, Paris, Plon, , 261 p. (ISBN 225902534X).
  9. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000361464.
  10. « Le PS dans le box », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  11. « Thierry Jean-Pierre, ancien juge d'instruction et député européen », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
  12. Henri Nallet, « Les relations de l’Union européenne et des pays d’Europe centrale et orientale dans le domaine agricole et agroalimentaire », Rapport à la commission européenne,‎ , p. 36.
  13. Henri Nallet, « Quel élargissement pour quelle Europe ? », Rapport de l’Assemblée nationale,‎ , p. 149.
  14. Henri Nallet, Les Réseaux pluridisciplinaires et les Professions du droit, La Documentation française, , 178 p.
  15. Henri Nallet (préf. Michel Rocard), L’Europe gardera-t-elle ses paysans ?, Paris, FEPS - fondation Jean-Jaurès, , 183 p. (lire en ligne).
  16. Henri Nallet, Hubert Védrine et Henri Weber, Multilatéralisme : une réforme possible, Paris, fondation Jean-Jaurès, , 163 p. (lire en ligne).
  17. Henri Nallet et David Chekroun, Pour un état de Justice, Paris, fondation Jean-Jaurès, , 261 p. (lire en ligne).
  18. Anne Jouan, « Mediator : l'ex-ministre Henri Nallet mis en cause », sur LeFigaro.fr, (consulté le ).
  19. « L’ex-ministre Henri Nallet épinglé par les victimes du Mediator », sur la-croix.com, (ISSN 0242-6056, consulté le ).
  20. a et b Eric Favereau, « La Légion d’honneur à Henri Nallet, au mépris du Mediator », sur liberation.fr, (consulté le ).
  21. a et b « La Légion d'honneur d'Henri Nallet révolte les victimes du Mediator », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  22. Anne Jouan, « Mediator : la Légion d'honneur d'Henri Nallet en suspens », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  23. a et b Anaïs Condomines, « Le ministre Jean-Noël Barrot décore une lobbyiste du Mediator… et intime de la famille », sur Libération (consulté le ).
  24. Décret du 13 juillet 2015 portant promotion (lire en ligne).
  25. « Mediator : les victimes scandalisées par la Légion d'honneur d'Henri Nallet », sur lci.fr (consulté le ).

Voir aussi

Archives

Les archives de Henri Nallet sont conservées aux Archives nationales et forment le fonds 108/AJ.

Liens externes

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    • Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
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Mandats politiques d'Henri Nallet
Précédé par Suivi par
Michel Rocard
Ministre français de l'Agriculture
1985 - 1986
François Guillaume
François Guillaume
Ministre français de l'Agriculture
1988 - 1990
Louis Mermaz
Pierre Arpaillange
Garde des Sceaux
1990 - 1992
Michel Vauzelle
v · m
Gouvernement Laurent Fabius (17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous la présidence de François Mitterrand
Plan et Aménagement du territoire Gaston Defferre, ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puis secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation (1) : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) : Catherine Lalumière
Justice, garde des sceaux Robert Badinter (dém) (7) puis Michel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1) puis Roland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Secrétaire d'État : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) : Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5) puis Paul Quilès (5)
Secrétaire d'État : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre : Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2) puis Henri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puis ministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) : René Souchon
Redéploiement industriel et Commerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités : Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique : Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoix puis porte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : Raymond Courrière
Urbanisme, Logement et Transports
Paul Quilès puis Jean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) : Jean Auroux puis Charles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Commerce, Artisanat et Tourisme
Michel Crépeau puis Jean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) : Jean-Marie Bockel
Affaires européennes puis min. remplacé (1) Roland Dumas, porte-parole du Gouvernement
Travail, Emploi et Formation professionnelle Michel Delebarre
Environnement Huguette Bouchardeau
Recherche et Technologie Hubert Curien
Culture Ministre délégué puis ministre (1) : Jack Lang
Jeunesse et Sports Ministre délégué : Alain Calmat
Droits des Femmes (4) Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4) puis min. supprimé (6) Edgard Pisani (4) puis (dém) (6)
PTT (6) Louis Mexandeau
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) : Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale : Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs : Haroun Tazieff
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Recherche et Sports
Lionel Jospin, Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas, Ministre d'État
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
Justice, garde des sceaux Pierre Arpaillange
Défense Jean-Pierre Chevènement
Intérieur
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales : Jean-Michel Boucheron
Industrie, Commerce extérieur
et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : François Doubin
Affaires européennes Édith Cresson
Transports
Louis Mermaz
Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour
Affaires sociales et Emploi
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Famille, des Droits de la femme, de la Solidarité et des Rapatriés : Georgina Dufoix
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées et des Handicapés : Catherine Trautmann
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Agriculture et Forêt Henri Nallet
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Mer Louis Le Pensec
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Anciens Combattants Secrétaire d'État aux Anciens Combattants : Jacques Mellick
Ministre délégué et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Ordonnancement par ordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
Ministres français de la Justice (depuis 1871)
IIIe République
(1870-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
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  • Ministre de la Justice
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